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... territoriales de sécurité au plus près des besoins. C'est ce que nous proposons. Une loi d'orientation et de programmation en bonne et due forme devrait mettre sur pied une nouvelle méthode d'évaluation de l'efficacité des forces de sécurité, non pas sur la base d'une politique du chiffre absurde, mais au regard du service rendu à la population, de l'efficacité judiciaire et de l'évolution de la délinquance mesurée par les enquêtes de victimation. C'est ce que nous proposons. Une nouvelle doctrine d'emploi des forces de l'ordre, de nouvelles priorités claires, un nouveau rapport à la population, une nouvelle méthode d'évaluation, voilà ce qui, selon nous, aurait dû être au coeur d'une nouvelle loi de programmation et qui constitue, comme nous n'avons cessé de le proposer, une autre politique de sécu...
En contestant les statistiques, le parti socialiste adopte donc une nouvelle pratique. Madame Batho, je me demandais ce que vous auriez dit sur ces bancs lors de la première LOPSI, alors que les chiffres des effectifs policiers, de la délinquance, l'augmentation des agrégats, non pas généraux, mais point par point, étaient des plus inquiétants, sans être d'ailleurs à un seul moment contestés dans cet hémicycle, y compris par ceux qui vous ont précédée. Je regrette que les débats sur la sécurité donnent toujours lieu à des outrances. Ce débat, comme l'ont rappelé le rapporteur et le ministre, est attendu, et le sujet est suffisamment impo...
Je trouve paradoxal de soutenir les enseignants du lycée Adolphe-Chérioux qui réclament, légitimement, plus de sécurité et de protection, face à une délinquance il est vrai de plus en plus violente, et dans le même temps de défendre une motion de rejet sur un texte qui va dans le sens de leur appel et répond en partie à leur demande. La protection des établissements scolaires est justement l'un des apports du texte, qui prend les mesures demandées par les enseignants qui subissent au quotidien cette délinquance. Nos collègues souhaitent le rejeter, esti...
Cette politique a peut-être marché un temps, en tout cas devant l'opinion publique, mais elle ne marche plus aujourd'hui. La situation de la délinquance s'est beaucoup dégradée. En tant que membre de l'Observatoire national de la délinquance, je suis bien placé pour vous dire, monsieur le ministre, que celui-ci n'utilise pas un mais trois agrégats : un agrégat concernant les atteintes aux biens, qui ont, c'est vrai, diminué ; un autre concernant les atteintes aux personnes, qui ont, quant à elles, fortement augmenté ces dernières années ; et un d...
...our le garde des sceaux et même pour le Parlement. En dépit de cet amoncellement de textes toujours plus répressifs, souvent à la limite de la constitutionnalité comme dans le cas des peines-plancher ou de la conformité aux conventions internationales comme la loi sur la sécurité intérieure de 2003 , vous aviez été contraint d'adopter un langage de vérité et de concéder, dès 2008, que « la délinquance a cessé de baisser ». Vous avez retrouvé aujourd'hui, campagne électorale oblige, une posture d'autosatisfaction, si coutumière au Président de la République. On peut dès lors s'interroger sérieusement sur l'intérêt d'une telle hyperactivité législative. Cette accumulation de textes cache un bilan qui n'est pas aussi glorieux que vos dernières déclarations veulent le faire croire. Et ce n'est pa...