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Interventions sur "peuple"

50 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...lité de l'euro et l'avenir de l'Union, sinon du monde. Après avoir sauvé les banques françaises, suisses et allemandes d'un défaut de paiement de l'État grec, après avoir garanti de juteux marchés aux industriels franco-allemands de l'armement et ouvert de nombreux et très lucratifs segments de marché au secteur privé en imposant un plan d'austérité sans précédent aux Grecs, après avoir plumé le peuple grec au profit des banques et des grands groupes privés, après avoir monnayé la pseudo-solidarité de l'État français envers la Grèce contre un chèque, mesquin, de plus de 160 millions d'euros d'intérêts d'emprunt, vous persistez aujourd'hui dans cette voie. En réalité, tout ce que vous cherchez à sauver et à stabiliser, ce sont les profits et les intérêts des banques et des grands groupes. Pourt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Si vous comprenez, monsieur Chartier, vous êtes alors coupable, et vous aurez à répondre devant le peuple français de vos politiques. Vous êtes plus démunis, mesdames, messieurs, que le commun des mortels qui bénéficie de son expérience de la vie quotidienne et subit les dramatiques conséquences de votre crise. Vous faites confiance aux marchés, aux banquiers, aux spéculateurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...ement et vous, monsieur le ministre. La finance est devenue folle et vous, votre gouvernement, votre majorité, la suivez avec l'aveuglement des vieux-croyants ou nous avons vu, récemment, le pèlerinage à Fatima de ces croyants qui suivent à genoux leur chemin de croix ; vous êtes un peu dans cette situation, à cette différence près qu'à l'arrivée ce n'est pas vous qui êtes crucifiés, mais le peuple français, qui souffre pendant que vous n'êtes que spectateurs, après avoir été acteurs de ces politiques. Aveuglés par votre idéologie, vous capitulez devant les exigences du marché, et votre servitude, votre servilité, votre zèle empressé à l'égard des intérêts des banques est volontaire, consenti. Vous avez perdu tout sens critique. Prenons-en pour exemple, une fois de plus, ce projet de loi d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

... politique, et qui sont par conséquent beaucoup moins contestées et sanctionnées électoralement. C'est pourquoi, d'ailleurs, lorsque vous avez des choses à changer dans l'Union européenne, vous n'avez plus recours au référendum, vous piétinez la démocratie quand elle a parlé, et vous y substituez des décisions parlementaires, comme si le Parlement souverain avait une légitimité plus forte que le peuple tout entier. Vos intentions sont pourtant claires. Vous cherchez à profiter de la crise pour promouvoir un modèle de société qui met les intérêts des grands groupes privés au centre de l'action politique. Vous voulez encore aggraver la répartition inégalitaire des fruits du travail au bénéfice de la rentabilité du capital. Je ne sais pas, monsieur Chartier, si la rentabilité du capital est une n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Il n'y a pas de lait communiste ; il y a du lait avec un taux suffisant de matière grasse et de calcium ou il n'y a pas de lait du tout. Vous, votre lait, le lait que vos vaches fabriquent, sécrète le rachitisme pour le peuple tout entier. Mais vous avez encore une autre sorte de lait, un lait spécial qui nourrit la Société générale, la BNP, le Crédit agricole, le Crédit lyonnais et quelques autres, et surtout les actionnaires, qui réalisent des profits de plus en plus élevés tandis que les salariés sont livrés à leur triste sort, avec des situations dramatiques. Je n'évoquerai pas plus en détail les suicides à France ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

... ne pas comprendre la souffrance, et de justifier le lucre et l'appât du gain qui débouchent sur la mort de salariés ! Mais vous ne voulez pas l'entendre parce qu'à la place du coeur, vous avez un coffre, pas pour vos sous, parce que vous ne mangez pas de ce pain-là, mais pour y placer les intérêts que vous représentez et que vous défendez avec zèle, avec aveuglement, au détriment des intérêts du peuple français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Or ils attendent une réponse politique que nous devons apporter le plus rapidement possible. Ensuite, Jean-Pierre Brard, vous qui défendez toujours les peuples opprimés, ne voyez-vous pas que, plus nous attendrons, plus ces économies seront déstabilisées ? Que se passera-t-il alors ? Des pans entiers de ces économies disparaîtront, avec pertes d'emploi et misère pour ces peuples-là à la clef. Nous connaissons les insuffisances de la solidarité européenne, de cet idéal que nous avons bâti depuis 1945. Nous avons notamment répété qu'il fallait imposer d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

... qu'il ne s'agit que d'une garantie que vous ne serez pas obligé de mettre en oeuvre. Vous voulez nous convaincre que, grâce à cette garantie, nous allons à la fois désamorcer la crise de l'euro et sauver notre argent. Je veux vous démontrer, par cette motion de renvoi en commission, que vous allez tout au contraire gaspiller des sommes considérables, creuser notre dette, accabler un peu plus le peuple français, sans bien sûr résoudre la crise structurelle de l'euro. Vous croyez gagner du temps et éviter le chaos. Vous allez tout au contraire accélérer la décomposition de la zone euro, et cela pour deux raisons majeures. D'une part la politique économique et financière des dirigeants européens est totalement incohérente ; d'autre part le système monétaire sur lequel elle s'applique est frappé ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

... celles qui souffrent de déficit de compétitivité et perdent tous les jours des emplois. Pour cela, il faudrait prélever un impôt européen équivalent à 5 %, voire à 10 % du PIB. Mais quelle autorité politique le déciderait ? Avec quelle légitimité ? Nul ne le sait, puisqu'il n'existe ni démocratie commune, ni langue commune, ni opinion commune, pour la simple et bonne raison qu'il n'existe pas de peuple européen mais des peuples amis désireux de travailler ensemble, ce qui n'est pas du tout la même chose. Mme Merkel a déjà perdu la majorité au Bundesrat car elle a décidé d'aider la Grèce. Elle a d'ailleurs sifflé la fin de la récréation et, à moyen terme, la fin de l'euro lui-même en indiquant clairement que la zone euro ne serait jamais une union de transferts financiers. Les Allemands n'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...ientifiques, culturelles à deux, quatre, huit, onze ou quinze. Créons des réseaux de transport écologique, disciplinons les marchés, contrôlons les banques, investissons dans les technologies d'avenir. En liant l'Union européenne à l'euro, vous croyez sauver l'une et l'autre, mais vous allez en vérité les perdre toutes, car l'Europe mérite mieux que ce carcan inutile et dangereux qui éloigne les peuples les uns des autres, qui pis encore en vient à les opposer : il suffit de lire en ce moment les journaux allemands et grecs pour s'en convaincre. Mes chers collègues, je vous demande de voter la motion de renvoi en commission afin que notre assemblée se donne vraiment le temps de réfléchir aux sinistres conséquences de ce nouveau plan de sabordage de la France et de l'Europe. Réfléchissez, p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

alors que vous siégez dans cet hémicycle par la volonté et au nom du peuple français que vous représentez ? Car au fond, monsieur Baroin, vous connaissez parfaitement les exemples historiques, vous avez lu Maurice Allais et Joseph Stiglitz, vous savez les ravages de la déflation. Pourquoi cet aveuglement ? Pourquoi n'avez-vous pas le courage de vous opposer au lobby bancaire qui a pris le pouvoir sur notre économie ? Pourquoi n'avez-vous pas le courage de remettre en ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Aujourd'hui, mesdames et messieurs du Gouvernement, en plus d'infliger aux peuples européens des années supplémentaires de chômage et de récession en refusant de quitter un système mortifère, en les privant du pouvoir de battre leur monnaie, vous les privez de leur patrie, vous les privez de leurs âmes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...la commission des finances de la semaine dernière : « Nous payons aujourd'hui les insuffisances du traité de Maastricht. » À sa place, j'aurais plutôt parlé des errements de ce traité contre lequel nous avons voté, mais, cela mis à part, il est clair qu'une analyse honnête et sérieuse de la situation peut nous mettre d'accord. Pour l'essentiel, le traité a été imposé aux forceps à la majorité des peuples de l'Union européenne. En France, il a été adopté d'un souffle. Il y a bien un problème. M. Dupont-Aignant propose que nous sortions de la zone euro. Nous n'y sommes pas favorables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

... pouvoir politique, dont les critères pour agir favoriseront le développement ce pourrait être par exemple l'emploi plutôt que la lutte contre l'inflation. Cette banque centrale devrait également prendre ses décisions en tenant compte de l'indice de développement humain, aujourd'hui totalement ignoré par les bourses. Il est vrai que les cures d'amaigrissement qui sont imposées en ce moment aux peuples ne peuvent qu'aggraver la situation. Elles créeront des troubles sociaux, seulement, à la différence de M. Dupont-Aignan, cela ne nous effraie pas. Pour nous, ces troubles sont l'expression du peuple qui se réapproprie la politique et qui, en défendant ses intérêts, établit un nouveau rapport de force, dépossédant les possédants des pouvoirs qu'ils ont accaparé à son détriment. Voir les peuples ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Nous avons relevé des signes très encourageants : le peuple grec est descendu dans la rue, 300 000 Portugais ont fait de même et les Espagnols commencent à se mobiliser. La semaine dernière, autour de la question des retraites, c'était le tour des Français. Certes, ce n'est que le début d'un mouvement. Mais croyez-vous, malgré « l'embrumage » auquel vous consacrez tant d'effort sur plusieurs fronts à ce titre, la superposition du calendrier à propos de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

... que vous avez dit : c'est précisément parce que nous manquons d'Europe qu'il faut une gouvernance économique européenne. Je ne pense pas à celle de la Commission européenne. Vous m'accorderez d'ailleurs qu'on ne l'entend pas beaucoup : les fameux technocrates auxquels vous faites référence parlent peu ou ne parlent pas. Les ministres, les responsables politiques, qui représentent légitimement le peuple doivent, selon moi, bâtir la gouvernance économique de l'Europe. À ce sujet, on ne peut pas dire que les pays n'ont rien fait depuis trois ans pour établir des règles financières nouvelles M. Brard le sait bien puisqu'il a participé avec moi à plusieurs réunions autour du Président de la République pour que le G 20 agisse en ce domaine. Certes, il a fallu attendre l'explosion de la bulle finan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Giscard d'Estaing :

Monsieur Brard, vous avez raison d'intervenir ; je sais que vous êtes un expert de l'histoire allemande. C'est d'ailleurs ce passé qui explique l'attachement très fort de l'Allemagne à la stabilité de la monnaie. On peut comprendre cela de la part d'un peuple qui a connu une telle histoire. Monsieur Dupont-Aignan, vous posez la question du fédéralisme budgétaire. Il est surtout important de faire la différence entre les pays qui ont choisi de rentrer dans la zone euro et les autres. Les cas de l'Irlande et de la Grande-Bretagne sont révélateurs : ce n'est pas la dévaluation de la livre qui reconstruit l'industrie britannique. Ne transformez pas l'eu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...rance, dans le cadre du mécanisme européen de stabilisation censé préserver la stabilité financière. Ce débat, pourtant fondamental, se déroule comme le précédent, relatif à l'aide à la Grèce un lundi après-midi, « à la sauvette », selon la formule si justement employée par vous, monsieur le ministre, devant la commission des finances. C'est d'ailleurs parce que nous considérons inouï que le peuple français soit tenu à l'écart d'une décision d'une telle importance que le groupe GDR a demandé un vote solennel, demain, sur ce projet de loi. Cela paraît d'autant plus légitime au moment où il est question de faire contrôler en amont, par la Commission de Bruxelles et la BCE, les choix budgétaires des États. Comment ne pas réagir vivement à la dérive en cours en matière budgétaire, qui consiste...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

...ion franco-allemande a été un lourd handicap qui est toujours plus criant au cours de ces mois de crise. Qu'en sera-t-il demain ? Le plan que nous examinons aujourd'hui a une double dimension, à la fois politique et économique. C'est d'abord, après la cacophonie, une affirmation solennelle et forte de la solidarité européenne, de la réalité politique de la communauté des intérêts des pays et des peuples lorsque l'un d'entre eux est menacé. C'est aussi la reconnaissance d'un intérêt économique commun : l'éclatement de l'euro ou la sortie d'un pays de la zone euro serait catastrophique pour tous. Comme dans une alliance militaire, en défendant notre partenaire, nous défendons aussi nos intérêts et protégeons notre pays. Nous approuvons d'ailleurs sans réserve la création d'un mécanisme de stabil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...ssent entre les réparations elles-mêmes et le remboursement d'un emprunt forcé imposé aux Grecs par les nazis. En valeur actuelle, cela représente 165 milliards d'euros, que les Allemands doivent à la Grèce. Aujourd'hui, Bercy se procure de l'argent à cinq ans à un taux de 2,28 %. Le « prêter » à la Grèce à un taux de 5 % rapporte 2,72 % d'intérêt. Les 6 milliards d'euros que vous avez prêtés au peuple grec vont rapporter à Bercy 163 millions d'euros. En réalité, vous n'avez pas prêté cet argent à la Grèce ; celui-ci ne fait que transiter par les caisses du gouvernement grec pour retourner immédiatement dans celles du Crédit agricole et consorts et des marchands d'armes. Même chose pour le Crédit suisse, la Deutsche Bank et quelques autres. (L'amendement n° 19, repoussé par la commission et le...