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...utes les institutions engagent des réflexions, préparent des chantiers, préparent l'avenir. Il faut faire passer l'émergence d'un projet collectif avant la réforme institutionnelle et administrative. Laissons de côté, à ce stade, tous les enjeux de pouvoir : l'essentiel est que les habitants de cette ville se sentent de plus en plus heureux d'y vivre. La France a besoin d'une ville-monde, d'une capitale internationale. Mais elle a besoin aussi d'autres métropoles, en particulier d'une capitale euro-méditerranéenne de tout premier plan.
...nterurbains performants ; renforcer notre attractivité nationale et internationale grâce à des pôles d'excellence lisibles et identifiés ; inscrire l'urbanisme dans une démarche de développement durable ; donner une puissante impulsion économique en créant de nombreux emplois. Le projet de loi développe avec cohérence et intelligence ces grandes perspectives, monsieur le secrétaire d'État. Si la capitale donne l'impulsion, soyez assuré que nos grandes cités françaises sauront adopter la même démarche et construire des territoires modernes et attractifs. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
...les premières dispositions législatives nécessaires à la réalisation du Grand Paris. Ce texte vient à point nommé : on ne peut que se réjouir d'un projet ambitieux qui associe les transports, le développement économique, l'urbanisme, la culture et l'environnement. Il permettra à l'État, en concertation avec les collectivités locales, de donner une impulsion décisive au développement de la région capitale. Ce projet d'envergure nationale dépasse largement le seul cadre de la région Île-de-France. Loin de le réduire à un projet uniquement parisien ou francilien, il faut souligner l'effet de levier qu'il exercera sur la France entière.
Absolument, monsieur Brard : notre collègue Muselier l'a parfaitement prouvé. Condition nécessaire d'une ambition économique nationale, la croissance économique de la région capitale ne tire cependant son sens que du mieux vivre qu'elle assure à tous ses habitants. Vous mettez donc en avant, monsieur le secrétaire d'État, les effets bénéfiques indéniables de ce grand projet, notamment pour les habitants de la région, dont il réduira les temps de transport et les désagréments afférents grâce à un réseau capable d'accueillir trois millions de passagers par jour. L'idée de bâti...
Or je constate à regret que l'examen du projet de schéma de principe du nouveau réseau de transport de Paris-région capitale, tel qu'il est actuellement présenté, fait malencontreusement abstraction de la quasi-totalité du Val d'Oise, pourtant indissociable du reste de l'Île-de-France. Les grandes zones de polarité urbaine des Yvelines, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val de Marne seront reliées entres elles et à Paris par un nouveau système de transport rapide à grande capacité dont ne bénéficie malheu...
Loin, très loin de la situation analysée par Jean-François Gravier dans son célèbre Paris et le désert français, la région capitale souffre aujourd'hui d'un véritable décrochage, avec un taux de croissance à peine équivalent à la moyenne nationale alors qu'il est deux fois supérieur dans les autres villes-monde, dont elle ne fera peut-être plus partie demain, avec ses déchirures urbaines et sa fragmentation sociale. Du fait de ce tassement, elle ne joue plus son rôle de locomotive à l'égard du reste du territoire et ne const...
...era de 15 à 20 % le nombre de passagers sur les lignes intérieures parisiennes. Il est évidemment primordial que les liaisons radiales soient connectées à la rocade, notamment dans les zones proches des dessertes de métro, et intègrent le réseau maillé des bus. L'intermodalité est une des clefs du succès. La prolongation d'Éole constituerait aussi une autre liaison ferroviaire est-ouest sous la capitale, éventuellement partagée avec des TGV et ouvrant une porte vers la Normandie et Le Havre. Plusieurs territoires de la capitale, j'y insiste, monsieur le secrétaire d'État, méritent eux aussi de faire l'objet de contrats de développement territorial. Je pense à Bercy, Broussais, Seine-Rive Gauche, et particulièrement Batignolles, où un immense espace est à urbaniser. Les nouveaux instruments jur...
Philippe Goujon évoquait à l'instant le souvenir de Jean François Gravier, auteur de Paris et le Désert français. Depuis lors, la politique d'aménagement du territoire et les lois de décentralisation ont rééquilibré la géographie de notre pays. C'est désormais à l'échelle planétaire qu'il faut raisonner. Notre pays a besoin d'une région capitale puissante pour relever les défis de la mondialisation et je suis satisfait de voir que l'État assume à nouveau ses responsabilités en renouant, pour la première fois depuis Paul Delouvrier, avec une vision ambitieuse et volontariste de l'avenir. Notre région doit pouvoir rivaliser avec les grandes métropoles mondiales, et avoir un effet d'entraînement et de rayonnement sur l'ensemble de notre pay...
...liens, aux habitants des départements d'Île-de-France. Je ne prendrai qu'un seul exemple, celui de Jean Tibéri, encore élu parisien, siégeant toujours sur nos bancs. Souvenez-vous du jour où il prit cette folle décision, mais qui disait tout, de restreindre l'accès au périphérique extérieur pour tous les Franciliens qui devaient se rendre, souvent pour des raisons professionnelles, au coeur de la capitale. C'était l'exemple même d'un isolement honteux, d'un égoïsme inconcevable. La rupture s'est en effet produite en 2001. Il a fallu retisser des rapports de confiance, construire des partenariats avec des élus de droite comme de gauche,
Ce projet de loi doit nous permettre de faire émerger une gouvernance efficace et de mettre à disposition des instruments juridiques nouveaux pour donner à la région capitale, frappée d'inertie, les moyens de tenir son rôle dans la compétition entre les grandes métropoles mondiales. Je me réjouis de la prochaine naissance d'un grand projet de développement, piloté par une structure de mission originale, que j'appelais de mes voeux depuis le lancement du débat sur le Grand Paris par le Président de la République. Cette idée d'une entité dynamique, chargée d'engager de...
Nous nous réjouissons que cette vue d'ensemble inclue Paris, tant il est vrai que la capitale concentre une accumulation de dysfonctionnements qui affectent le quotidien de ses habitants et des Franciliens. Ainsi, le texte propose des réponses précieuses auxquelles nous avons souhaité apporter notre contribution. Nous ne pouvons ni opposer Paris au Grand Paris, ni faire le Grand Paris sans Paris. Le meilleur exemple, je crois, est le projet de rassemblement des états-majors des armées et...
Aux termes de l'article 1er du projet, dans le texte de la commission, le Grand Paris a pour objet de susciter le développement de l'ensemble de la région capitale et vise à une plus grande solidarité entre territoires. Mon but n'est pas de me lancer dans un plaidoyer pro domo, mais au moins d'appeler votre attention sur l'impact qu'aura le Grand Paris sur les franges rurales de la région Île-de-France. Même si le périmètre du Grand Paris est circonscrit à un territoire compris dans les quatre ou cinq premières zones de la carte orange, les habitants qui r...
...arole à M. le secrétaire d'État au moment où vous l'avez demandée pour ce rappel au règlement, qui entre tout à fait dans le cadre de nos débats. Je pense que M. le secrétaire d'État aura plaisir à répondre à cette question importante, sur laquelle j'ai moi-même adressé une lettre à M. le Premier ministre. La parole est à M. Christian Blanc, secrétaire d'État chargé du développement de la région capitale.
La parole est à M. Christian Blanc, secrétaire d'État chargé du développement de la région capitale.
...e notre pays se trouve confronté, et de la place que le Président de la République entend lui conférer à travers un rayonnement mondial amplifié et accéléré. Voilà ce qu'est le Grand Paris. C'est la valorisation intelligente, dans l'intérêt de tous les Français, de l'extraordinaire potentiel que possède, autour de la ville lumière que nous aimons profondément et dont nous sommes fiers, la région capitale qui est la locomotive du TGV national lancé à la conquête d'un prix d'excellence parmi les grandes nations de ce monde. Cette valorisation passe par la réalisation d'une grande opération d'intérêt national. Depuis un demi-siècle, notre pays a connu plusieurs de ces opérations qui nous ont permis de faire face aux adaptations exigées par le monde moderne. Ainsi, tant en Île-de-France qu'en provi...
...es années 1970 à 1980. Parallèlement, des réformes administratives très importantes avaient reconnu aux collectivités territoriales, accrues de la création des régions, des attributions et responsabilités de plus en plus importantes. On pouvait croire alors que le temps des grandes opérations structurantes était révolu. On pouvait d'autant plus l'imaginer que, dans le même temps, le statut de la capitale et de ses voisins avait été modifié en prenant le contre-pied d'une évolution naturelle multiséculaire consistant à reculer périodiquement les limites géographiques et administratives de Paris. C'est ainsi que la disparition du département de la Seine, accompagnée du cantonnement de Paris dans les limites haussmanniennes de 1860, a eu pour conséquence l'affaiblissement de la solidarité dans un d...
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, je souhaite situer le Grand Paris dans une ambition mondiale. À l'heure où la mondialisation tient déjà lieu d'environnement naturel pour nos économies et notre mode de vie, la place n'est plus aux simples capitales, elle est aux villes-monde ! Étrange concept que celui-ci ! Établie en 1999 par l'Université de Loughborough, la notion de ville-monde désigne toute ville qui, à raison tant de son poids économique que de la place qu'elle a laissée dans l'histoire, mérite de figurer au premier rang des métropoles de la planète. Si Paris compte, au même titre que New York, Londres et Tokyo parmi les quatre villes...
Souvenons-nous que c'est ce type d'impulsion qui permit à l'Île-de-France de se doter d'une politique cohérente tant en matière d'aménagement que d'urbanisme et que c'est sur cette base que la région capitale a vu naître le RER et les villes nouvelles. Aujourd'hui, monsieur le secrétaire d'État, nous avons pour ambition de faire de l'agglomération parisienne une ville-monde à l'avant-garde de l'innovation, forte de son patrimoine historique exceptionnel. C'est tout à l'honneur de ce gouvernement d'avoir pris le problème de l'avenir du Grand Paris à bras-le-corps et d'avoir substitué à quelques initi...
après les constats terribles de notre inefficacité pendant tant et tant d'années. Seul l'État pouvait nous faire sortir de nos atermoiements afin de redynamiser la région capitale.
...'autre que l'État pouvait afficher son ambition d'investir plus de 35 milliards d'euros en faveur des transports ? Qui d'autre que l'État peut aujourd'hui s'engager dans un processus global d'aménagement qui a vocation à s'étendre sur plus de dix ans ? Qui d'autre que l'État peut passer outre aux réticences locales afin d'aménager la vallée de la Seine et faire du Havre le débouché maritime de la capitale ? Personne, nous le savons bien. Bravo, monsieur le secrétaire d'État, de vous être engagé dans cette voie. Deuxième point important de ce projet de loi, l'aménagement du plateau de Saclay et la constitution, dans son périmètre, d'un pôle scientifique et de recherche de dimension internationale. On le sait, l'Île-de-France représente un lieu tout à fait exceptionnel sur le plan de la recherche e...