Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "hôpital"

604 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti :

Le bouclier sanitaire public que nous souhaitons doit être ouvert à tous. L'hôpital a aussi besoin d'un meilleur pilotage, d'une plus grande souplesse de gestion et d'une coopération sanitaire accrue. Cette loi lui en donne la possibilité. Des voix s'élèvent pour dire que cette loi fragiliserait l'hôpital. Mais c'est le statu quo qui fragiliserait l'hôpital, et aboutirait à terme à une médecine à deux vitesses, avec d'un côté l'hôpital public, qui traiterait la pénibilité, la f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Et si cela ne suffit pas, l'État met la main à la pâte : à Marseille, où 60 % des lits sont déjà détenus par le secteur privé, l'hôpital privé Euroméditerranée s'est vu généreusement attribuer 54 millions d'euros d'argent public. Quand on aime, on ne compte pas ! Pendant ce temps, le projet de pôle parents-enfants prévu de longue date à la Timone, a été mis aux oubliettes. Même Bruno Gilles, sénateur UMP de Marseille, s'en est ému dans une question écrite nous attendons la réponse avec impatience... En estompant encore un peu ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti :

..., et que son organisation doit donc être globale et unique ? Derrière ces réformes de structures persiste bien sûr le problème de fond : qu'est-ce que soigner, qu'est-ce que prendre soin du malade et des plus fragiles ? La technicité et la science sont indispensables, et elles doivent encore progresser. Mais l'humain ne peut pas être évalué, et il doit être pris en compte parmi les missions de l'hôpital. L'hôpital a déjà subi beaucoup de réformes ; certaines ont échoué, d'autres ont réussi. Celles qui ont échoué se sont en général faites contre ; celles qui ont réussi se sont faites avec et pour. Cette réforme ne se fait pas contre l'hôpital, mais pour lui ; elle ne se fait pas contre le corps médical, mais avec lui ; elle ne se fait pas contre le secteur privé, mais en complémentarité avec lui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...tion accroîtra plus encore les écarts de rémunérations entre praticiens et l'opacité qui les entoure. Plutôt que d'essayer de faire croire à nos concitoyens que le secteur privé, dont la raison d'être est de gagner de l'argent, pourrait remplir les missions de service public au même niveau que les établissements publics, vous seriez mieux inspirée de réaffirmer, au contraire, la spécificité de l'hôpital public et de lui donner les moyens de remplir ses missions. Pour cela, il faut revaloriser les enveloppes MIGAC les missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation de telle sorte qu'elles participent pour moitié au financement global des hôpitaux. Au lieu de faire des ponts d'or aux praticiens libéraux pour qu'ils daignent venir passer quelques heures par semaine dans les hôpit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Enfin, nous y sommes : votre loi, madame la ministre, va rendre notre système de santé plus efficace et réorganiser la prise en charge des malades par les différents acteurs, qu'ils soient établissements hospitaliers ou professionnels de santé. Si les Français sont, dans l'ensemble, fiers de leur système de santé, nous connaissons sa situation paradoxale : l'hôpital peine, les professionnels de santé sont exaspérés, les étudiants en médecine sont inquiets pour leur avenir, les malades sont confrontés à des difficultés d'accès aux soins, particulièrement dans certains territoires. Il y a donc urgence, et il est nécessaire de trouver des solutions constructives et applicables. Je souhaite vous apporter mon soutien sur deux points. Le texte concerne d'abord l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

Après une longue gestation, le Parlement entame enfin le débat sur le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoire » mais avec un vrai risque : celui que le remède proposé ne s'avère pire que le mal. Les thèmes abordés sont divers, multiples. Mais votre texte, madame la ministre, a deux ambitions principales, qui sont ici partagées par tous : réorganiser l'hôpital et lutter contre la désertification médicale. Toutefois, à la lecture de ce projet de loi, le législateur, l'élu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

Les nouvelles communautés hospitalières devront vraiment répondre aux besoins. Je pense particulièrement à l'hôpital de Gourdon dans le Lot et à l'hôpital de Moissac dans le Tarn-et-Garonne, dans la circonscription de ma collègue Sylvia Pinel. Car lutter efficacement contre la désertification médicale et maintenir une offre de soins de qualité, c'est maintenir un maillage hospitalier et un maillage de pharmacies d'officine afin de renforcer la chaîne des services de santé sur tout le territoire. Les missions n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Lou Marcel :

Notre collègue Jacqueline Fraysse vient de pointer différents aspects de ce projet de loi qui le rendent effectivement, à nos yeux, dangereux et inefficace. En effet, comme d'habitude, le Gouvernement a décidé d'obliger le Parlement à examiner en urgence le projet de loi de réforme de l'hôpital, rédigé une fois de plus à la hâte. Ce projet de loi, qui sur un sujet d'une telle importance devrait être ambitieux et particulièrement pointu, s'avère être un véritable fourre-tout. Voilà à quoi on arrive, à force de légiférer en urgence : à des projets bâclés qui ne correspondent ni aux besoins de nos concitoyens, ni à ce qui est nécessaire pour notre pays et surtout pour nos territoires. P...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Vautrin :

Et cela doit rester la référence. Que le point de vue médical à l'hôpital soit la référence me paraît indispensable. Limiter les prérogatives du président de la CME, c'est prendre le risque, une fois encore, de détourner les médecins de l'hôpital.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Vautrin :

Je voudrais dire au rapporteur, que je félicite pour son implication et son travail, combien je partage son analyse quant au juste équilibre qu'il convient de trouver entre le renforcement du pouvoir du directeur et le rôle de l'équipe médicale. Imaginez-vous que, demain, nos concitoyens déclareront qu'ils désirent se faire soigner dans l'hôpital du directeur Untel, comme ils vont aujourd'hui en toute confiance se faire soigner dans le service du professeur Machin ? Je doute que cela arrive souvent. Je souhaite par ailleurs dire un mot sur la composition des conseils de surveillance, à l'article 5. Je comprends la notion d'organisation des trois collèges, mais je voudrais insister sur la représentation des élus. Tel qu'il est rédigé auj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

Certes, de nombreuses réformes ont été entreprises ces dernières années, mais qui n'ont pas abouti aux miracles que nous pouvions espérer. Problèmes organisationnels d'abord, avec la séparation absurde entre la prévention, le soin, la ville, l'hôpital, le sanitaire et le médico-social. La création des ARS devrait mettre fin à cette séparation absurde que nous sommes nombreux à dénoncer depuis longtemps. Problèmes moraux ensuite, puisque nos concitoyens s'inquiètent de savoir s'ils pourront, demain, trouver des médecins à proximité de chez eux et surtout à des tarifs opposables. Je m'étonne d'ailleurs que les orateurs aient si peu abordé dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Vautrin :

L'hôpital est, en général, le premier employeur de la ville ou de l'agglomération sur laquelle il est implanté. C'est un enjeu majeur pour les élus, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

...système est en réalité totalement centralisateur et jacobin, par conséquent totalement déresponsabilisant et sans vrai contrepouvoir, ce qui, à nos yeux, constitue un vrai problème. Se pose également la question de la gouvernance nationale des ARS. Dans le texte, celle-ci n'est totalement satisfaisante. La non-fongibilité des enveloppes fait que les ARS ne pourront pas arbitrer entre la ville, l'hôpital, le sanitaire et le médico-social. La place des conférences régionales de santé et la démographie sanitaire méritent d'être renforcées. De même pour la gouvernance de l'hôpital : théoriquement, il y aura un vrai patron à l'hôpital mais il sera sous le contrôle strict de l'ARS, avec une finalité financière. Cette gouvernance prendra-t-elle en compte les besoins de la population ? La CME pourra-t-e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Debré :

Cette situation plombe les comptes de la sécurité sociale. Or, vous le savez, l'hôpital pèse pour 50 % au moins dans les dépenses d'assurance maladie. C'est dire son poids ! Ensuite, je voudrais souligner que l'hôpital traverse une crise de confiance majeure. Des milliers de postes de médecins des hôpitaux sont vacants, faute de candidats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémi Delatte :

...e santé. Dans ce domaine également, je crois que les ARS sont un gage de simplification et de cohérence puisque les forces de l'État et de l'assurance maladie seront regroupées pas moins de sept organismes se trouveront ainsi réunis. Vous le voyez, mes chers collègues, les questions de fond sont traitées, y compris d'ailleurs pour les CHU puisque les dispositions concernant la gouvernance de l'hôpital concernent naturellement, comme l'a dit Mme la ministre tout à l'heure, l'ensemble du dispositif, CHU compris. J'avais cru lire ou entendre que cette loi était bavarde, mais en vous écoutant, madame Fraysse, j'ai cru comprendre, au contraire, qu'elle n'était pas assez bavarde et que vous la jugiez incomplète. Il est des moments où il faut savoir être sérieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Debré :

Certes, l'hôpital reste vaillant, remplissant plus qu'honorablement ses fonctions grâce à un personnel infirmier et médical qui ne compte ni ses heures ni son dévouement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Debré :

Toutes ces formes d'hébergement ne nécessitent ni grands plateaux techniques ni personnel hyperspécialisé. Certains de ces hôpitaux resteraient des postes avancés pour les urgences. Bien entendu, cette nouvelle carte hospitalière devra tenir compte de l'aménagement du territoire, c'est-à-dire de l'accessibilité de l'hôpital « centre ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

avec talent, la nécessité de renvoyer ce texte en commission. Elle a montré les problématiques de gouvernance : ce texte défend la gouvernance étatisée alors que démonstration a été faite que nous devrions aller vers une démocratie sanitaire, ouverte, en écoutant les différents acteurs de l'hôpital. Vous avez soutenu cet après-midi, madame la ministre, que les hôpitaux publics se portaient bien, et même cherché à démontrer qu'il n'y avait plus de déficit dans les hôpitaux publics. Énorme mensonge ! L'hôpital du Havre est en déficit depuis des décennies, tout comme le CHU de Rouen et la plupart des hôpitaux. Et ceux qui ne sont pas déficitaires sont ceux qui ont utilisé les suppressions d'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Debré :

...oi qui nous est présentée répond à ces projets de réforme, à ces impératifs, par le biais des coopérations entre les établissements de santé et les nouvelles agences régionales de santé, les ARS. Cet aspect de la réforme est bien du ressort des politiques, c'est à eux d'en prendre la responsabilité. Pour ma part, j'estime que les ARS sont une bonne institution. Dans chaque structure, dans chaque hôpital, il existe un double pilotage : l'un administratif, qui doit veiller à la bonne organisation de l'hôpital, l'autre médical, en charge des bonnes pratiques, c'est-à-dire des soins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Debré :

ou d'ailleurs, puisse s'immiscer dans les décisions médicales. Pourtant, il faut un coordinateur à l'hôpital. Cela doit pouvoir être la mission du directeur, mais à plusieurs conditions : que le projet médical de l'hôpital soit élaboré par les médecins et les soignants, il le sera ; que le directeur soit au service des médecins pour les aider à le réaliser, et c'est là que sa véritable mission de coordination prend tout son sens.