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Interventions sur "alcool"

116 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaApeleto Albert Likuvalu :

Chacun sait combien l'interdiction de la consommation d'alcool obtenue par les tempérants a généré de délinquance, de désespérance, phénomène qui nous attend et qui devrait nous inciter à un peu plus de raison.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Got :

Tout d'abord, je souligne que nous sommes favorables, madame la ministre, à la lutte contre l'addiction des jeunes vis-à-vis de l'alcool. Par contre si l'objectif est louable, vous vous trompez de moyens et de support. Vous adoptez une approche trop stigmatisante. En effet, votre projet de loi oublie des pans entiers en matière de prévention, dans bien d'autres domaines. En outre, dans cet article, vous vous focalisez sur l'interdiction, laquelle n'a jamais été l'élément premier de la prévention. Deuxièmement, une rédaction pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Quéré :

Madame la ministre, c'est avec une certaine gravité que je m'adresse à vous. Je veux vous demander si vous êtes consciente de ce que ressentent tous les viticulteurs de nos circonscriptions depuis quelques mois. En effet, au fil des projets de votre gouvernement, des coups insupportables sont portés contre cette filière. Nous avons eu, pour mémoire, les augmentations des taxes sur le vin et les alcools, ce qui n'est pas neutre. Je vous rappelle également le bond énorme qu'a fait la vignette « sécurité sociale », qui a été augmentée de 23 %. Et je ne vous parle pas des DPI. Je vous demande de ne pas interdire les dégustations à titre promotionnel sur les foires, salons et marchés, d'assouplir les interdits sur Internet, et, enfin, de permettre la vente dans les stations-services, qui, souvent,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKléber Mesquida :

J'associe à cette intervention mes collègues audois, Jacques Bascou, Jean-Claude Perez et Jean-Paul Dupré. Bien entendu, nous sommes tous sensibles à la santé publique et à la lutte contre l'alcoolisme. Néanmoins, nous ne pouvons accepter la diabolisation du vin et les éléments de ce texte qui portent atteinte à la profession. Rappelons que la viticulture, au-delà du poids économique qu'elle représente, au-delà de l'aspect sociétal, au-delà de l'aménagement du territoire, des 800 000 emplois induits et des 140 000 exploitants agricoles, est un secteur qui souffre. Concernant les dispositio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Plisson :

L'article 24 propose des mesures d'interdiction en vue de réduire la consommation d'alcool dans notre pays. Si, sur le fond, on ne peut que partager les objectifs de santé publique qui sont poursuivis, force est de constater que la forme est complètement inadaptée et que, si l'article était adopté tel quel, non seulement le but visé ne serait pas atteint, mais ses conséquences seraient particulièrement désastreuses pour un pan entier de notre économie viticole. Sur le fond, on constat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

...t mettre à l'index le vin, qui est un élément emblématique de notre art de vivre en même temps qu'un phare de notre économie ? De très nombreux viticulteurs, je peux en témoigner, souhaitent accompagner de façon dynamique et responsable les évolutions de la consommation, dans le respect des exigences de santé publique. J'ajoute que les régions de production viticole sont les moins touchées par l'alcoolisme, ce qui laisse à penser que la connaissance du vin est la meilleure des préventions. Toutefois pour que les vignerons puissent travailler dans un cadre légal compréhensible, et développer au plan mondial la commercialisation de leurs produits, il est impératif de modifier la législation en intégrant Internet à la liste des supports autorisés. Je souhaite aussi appeler votre attention sur le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...ion de remettre en cause les dégustations ni d'interdire aux viticulteurs de communiquer. Aujourd'hui, vous nous apportez des réponses précises. Nos viticulteurs, et les responsables professionnels, font eux-mêmes preuve de responsabilité : oui à la consommation modérée et responsable, mais non, disons-le ensemble, à la prohibition. Quand pourrons-nous, madame la ministre, distinguer le vin des alcools forts, et mettre fin à cet amalgame très préjudiciable à notre viticulture ? Quand pourrons-nous, madame la ministre, laisser à la consommation modérée et raisonnable de vin la place qui, jusqu'ici, a toujours été médicalement et scientifiquement revendiquée, loin des propos excessifs qui ont effrayé, il y a quelques jours, les plus raisonnables d'entre nous ? Je termine en invitant une romanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

Il est bien évident que l'objectif de santé publique que poursuit Mme la ministre de la santé va dans le bon sens. Il est évident qu'il faut protéger nos jeunes d'un alcoolisme effréné et parfois à la limite du suicidaire. Il est évident que les open bars doivent être proscrits et que la plus grande énergie doit être déployée contre les nouvelles formes d'alcoolisme éclair. Toutefois il ne faut pas tout mélanger. Or la rédaction actuelle de l'article 24 a une portée si large que c'est toute la filière viti-vinicole qui est mise en danger. Avec cet article, le vin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Line Reynaud :

Je partage, comme vous, madame la ministre, la conviction qu'il est nécessaire de lutter contre l'alcoolisme, en particulier chez les jeunes. Néanmoins, l'interdiction de la dégustation de boissons alcoolisées représente une forme de prohibition qui ne dit pas son nom. Or, vous le savez, une telle mesure, qui a déjà été expérimentée par le passé aux États-Unis, n'a eu aucunement pour effet une diminution des conduites addictives des jeunes vis-à-vis de l'alcool. Par contre, l'interdiction de l'offre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Il y a un vignoble à Suresnes. Je tiens à rappeler quelques chiffres : en Europe, 55 000 jeunes meurent chaque année suite à la consommation d'alcool, première cause de mortalité dans la tranche d'âge 15-29 ans ; plus de la moitié des accidents de la route sont liés à l'alcool dans la tranche des 15-24 ans. C'est dire que l'alcoolisme est un fléau. Il l'est d'autant plus que les jeunes consomment l'alcool d'une manière particulière ; mode curieuse qu'il faudrait étudier. Leurs pratiques de consommation conduisent à des intoxications massives,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Garrigue :

Nous sommes dans un domaine où la législation et les dispositifs sont déjà très importants : loi Evin, contrôles d'alcoolémie et vignette sociale sur les ventes pour le financement de la sécurité sociale. Ajouter de nouvelles dispositions appelle trois remarques. D'abord, le véritable danger aujourd'hui en matière de consommation de boissons alcoolisées se trouve surtout dans les alcools. Les dispositions introduites ici, qu'il s'agisse d'Internet ou de la définition très large des open bars, risquent de menacer le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

De multiples pratiques commerciales constituent une incitation explicite à la consommation irraisonnée d'alcool, notamment chez les jeunes : les open bars, distribution gratuite d'alcool, le plus souvent dans des soirées étudiantes, permettent aux marques de bénéficier d'une bonne image et d'une publicité pour le moins efficace ; les happy hours, périodes de vente d'alcools à moitié prix ou en quantité supérieure pour un prix donné, sont une pratique très souvent utilisée dans les bars, pubs et discothèque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay :

Nous faisons du binge speaking, alors que c'est tout le contraire qu'il faudrait ! (Sourires.) Madame la ministre, nous sommes complètement à vos côtés pour lutter contre l'alcoolisation des jeunes, laquelle s'apparente à une forme d'addiction que d'ailleurs elle supplée parce qu'elle est relativement moins chère , et se fait avec des alcools blancs, au premier rang desquels la vodka, en consommation très rapide et souvent en association avec d'autres formes de drogues. Cela est tout à fait l'opposé de ce que nous défendons ici : une consommation modérée, sociétale, un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot :

Tout le monde ici est d'accord pour distinguer l'abus d'alcool, qu'aucun d'entre nous ne soutient, et la consommation raisonnable de produits de qualité, à laquelle nous nous adonnons, les uns et les autres, avec grand plaisir et pour le meilleur profit de notre santé. Dans le texte de l'article 24 est une phrase qui pose problème et une autre qui manque. La première est la suivante : « Il est interdit d'offrir gratuitement à volonté des boissons alcooliqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Garrigue :

Le consensus est réel au sein de notre assemblée tant sur les open bars et le risque d'une très large distribution de boissons alcoolisées aux jeunes, que sur l'interdiction, que nous aurions dû voter depuis longtemps, de la vente de boissons alcoolisées à tous les mineurs. Les dispositions de l'alinéa 3 de l'article 24 relèvent du droit pénal puisque des sanctions pénales sont prévues pour le faire respecter ; elles doivent donc être très précises. En effet, il appartient au juge de dire le droit, et lorsqu'il est confronté à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dupré :

L'amendement de la commission comme les autres, d'ailleurs dévalorise notre viticulture, qui, depuis des décennies, est systématiquement remise en cause par chaque loi ou article de loi relatifs aux boissons alcoolisées. La viticulture française, qui occupait le premier rang mondial en matière d'exportation, ne se classe plus aujourd'hui que quatrième. Il est donc nécessaire et urgent d'en finir avec l'amalgame entre le vin et l'alcool. C'est pourquoi, à titre personnel, je ne voterai pas l'amendement n° 2063 rectifié.