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Interventions sur "étudiant"

56 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Raison :

...rit mais plus incitatif, plus centré sur la réalisation de cette quatrième année qui pourrait être mise au profit des zones déficitaires. Depuis quelques années, en effet, une réflexion est menée par les professionnels de santé afin que le troisième cycle des études médicales se déroule en quatre ans et non plus en trois ans. Cette année supplémentaire permettrait de libérer du temps pour que les étudiants accomplissent des stages pratiques. Je propose, pour essayer de faire avancer ce dossier qui me semble positif, que, dans un délai de douze mois après la publication de cette loi, le Gouvernement présente un rapport au Parlement sur l'opportunité et les modalités de création d'une quatrième année dans le troisième cycle d'études médicales. Si l'on arrivait à la mettre en application, on pourrai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

C'est effectivement une bonne idée que de lier l'octroi de subventions à certains devoirs. Mais pour le coup, il semble étrange de lier ces deux éléments-là. S'il est important que des étudiants puissent effectuer des stages chez des médecins généralistes dont le statut de maître de stage garantit la qualité de leur formation, pourquoi faudrait-il lier de façon indissociable ce statut au financement des maisons de santé ? Qui plus est, pourquoi pendant cinq ans et pas deux ans ou trois ans, ou de façon pérenne ? La bonne idée de ce principe de liaison entre droit et devoir ne trouve pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Rolland, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

La commission a repoussé cet amendement. Une telle mesure serait contre-productive en nuisant à l'attractivité de la filière de médecine générale auprès des étudiants. En outre, elle ne s'appliquerait qu'aux médecins généralistes de la nouvelle génération, ce qui ne respecterait pas le principe de solidarité intergénérationnelle. Il convient donc de trouver d'autres méthodes pour augmenter le nombre de médecins généralistes dans les zones sous-dotées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

...scussion générale, nous attendons du rapporteur et de la ministre une vision globale, qui nous est distillée au compte-gouttes. Or, sur une question d'une telle importance, la politique du goutte-à-goutte est désastreuse. Par ce défaut de visibilité sur la stratégie qu'on veut conduire, on risque soit de ne rien faire, soit de procéder de façon extrêmement maladroite, donc de dissuader de jeunes étudiants d'aller vers la filière de médecine générale. À ce stade du débat, peut-être faudrait-il suspendre la séance quelques instants pour nous concerter au sein de notre groupe, mais aussi avec le Gouvernement et la majorité, afin de savoir de façon claire où vous voulez aller en matière de régulation pour lutter contre le désert médical et pour remédier à ces déséquilibres d'implantation des médecin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Rolland, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

...ins en implantations ne sont pas satisfaits et que l'offre de soins de premier recours ne suffit pas à répondre aux besoins de santé de la population dans certains territoires de santé, le directeur général de l'agence régionale de santé pourra, sur avis de la conférence régionale de santé, de l'union régionale des professionnels de santé compétente, des organisations les plus représentatives des étudiants en médecine, des internes, proposer aux médecins exerçant dans les zones visées d'adhérer à un contrat dans lequel ils s'engagent à contribuer à répondre aux besoins de santé. Le but de cet amendement est de laisser leur chance aux mesures incitatives et conventionnelles auxquelles les schémas régionaux donneront la visibilité et la cohérence qui leur manquent aujourd'hui. Il repose aussi sur l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

Il importe ensuite de permettre aux spécialistes en formation de se rendre, par voie d'échanges, dans d'autres régions et à l'étranger ainsi que de veiller à ce que le nombre de postes offerts à l'internat soit adapté au nombre d'étudiants ; chaque année, 200 à 400 sont vacants. C'est un problème complexe d'autant que l'université a ses habitudes. Il s'agirait peut-être de les bousculer un peu et d'en débattre avec les doyens. Il convient, pour finir, d'adapter le nombre d'étudiants à former aux besoins de demain et d'adapter en permanence les modules de formation à l'évolution des connaissances et de la science. Le rapporteur n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Raison :

... Le débat porte depuis le début de nos discussions sur le choix entre l'incitatif et le coercitif, mais tout dépend de l'endroit où nous plaçons le curseur, ce qui vaut également à l'intérieur de la droite et de la gauche. La solution coercitive consisterait à appliquer un système analogue à celui de l'éducation nationale, où les plus jeunes enseignants sont nommés dans les ZEP, en obligeant les étudiants en médecine à aller dans telle ou telle zone sans leur demander leur avis. Cependant tout le monde s'accorde à dire que ce serait contre-productif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Bernier :

Avec l'article 15, nous abordons un point important, celui de la formation des étudiants en médecine et de leur répartition territoriale. Le développement de cette spécialité qu'est devenue la médecine générale doit être assuré, et je sais que cela ne relève pas seulement de votre ministère, madame la ministre. Un renforcement du corps des enseignants de la médecine générale est impératif et urgent ; les chiffres le prouvent. En effet, pour 100 titulaires universitaires, condition ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Bur :

...nte qui est certainement le premier facteur pour choisir de s'installer ou non sur un territoire. Madame la ministre, vous avez été attentive à toutes ces interrogations. Ces débats ont été engagés en octobre 2007, lors de l'examen du PLFSS pour 2008. Aujourd'hui, vous nous proposez des dispositifs nouveaux, articulés autour des pôles et de la découverte de la médecine de premier recours par les étudiants en médecine. Ces dispositifs nouveaux s'ajouteront à une panoplie déjà extrêmement dense mais qui n'a pas donné jusqu'à présent les résultats escomptés. Comme l'a rappelé Michel Raison, chaque groupe politique hésite entre des mesures plus ou moins coercitives et des mesures plus ou moins incitatives. En ce qui nous concerne, il nous est difficile de trancher.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Bur :

Elles risquent d'éloigner davantage encore les étudiants en médecine, les internes de la médecine générale et des spécialités. Voilà pourquoi nous préférons ne pas y toucher...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Bur :

..et nous en remettre à des mesures incitatives dont on peut douter de l'efficacité. Nous espérons que les engagements pris par les étudiants avec lesquels le rapporteur continue de dialoguer permettront de répondre aux enjeux de la désertification et de la rareté du temps médical. En tout cas, ce débat ne sera pas clos avec ce projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot :

...botter en touche jusqu'en 2012. Comme l'a souligné Gérard Bapt, de PLFSS en PLFSS, d'annonce en annonce, on aboutit à cet article 15, qui, au fond, fait « pschitt ». Vous me direz qu'il reste les dispositions incitatives, le cocktail de mesures qui a été rappelé par le rapporteur, mais ces dispositions dites incitatives, qui évitent les mesures coercitives honnies, ces bourses qu'on attribue aux étudiants pour qu'ils viennent faire un petit séjour dans les territoires ruraux, voire s'y installent pendant quelque temps, ont surtout un grand mérite : celui d'être à la charge des collectivités territoriales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Pinville :

...ance d'être bien et rapidement soigné ? La réponse est non, au nom du principe d'égalité. Quelle est la solution ? L'obligation pour des jeunes médecins de s'installer dans telle ou telle zone d'un département rural ou d'un quartier est-elle la réponse adaptée ? Cette mesure serait injuste pour ceux qui ont choisi la médecine générale ; elle engendrerait un refus et une déqualification pour nos étudiants en médecine. Dans ce contexte, il apparaît urgent d'établir une carte sanitaire où seraient répertoriées les carences dans l'offre de soins. Les pistes de travail sont nombreuses pour répondre à ces manques et favoriser l'installation de ces jeunes médecins dans les zones rurales ou les quartiers. Je pense à la création de maisons de santé, de pôles médicaux, qui regrouperaient les praticiens. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...s associés à mi-temps pour toute la France. La loi était utile, elle était même nécessaire, mais elle ne suffira pas. On annonce sept nominations, pour trente-cinq facultés de médecine et encore, pour novembre prochain, donc tard. Il y a, de toute évidence, un manque de moyens dégagés, y compris pour former et rémunérer les maîtres de stage dont le rôle est essentiel pour encadrer et motiver les étudiants qui ont passé l'essentiel de leur temps à l'hôpital, pour leur permettre de prendre la mesure de la réalité de cet exercice et de son intérêt très motivant auprès de personnes et des familles. Encore faut-il qu'ils puissent l'exercer, qu'ils puissent mettre les mains dans le cambouis. Ce premier problème est essentiel, sans être pour autant compliqué, à côté d'autres problèmes, autrement plus a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

...ne, la situation, déjà grave, empirera si nous n'agissons pas aujourd'hui, et les inégalités se creuseront encore en matière d'accès aux soins. Un choix a été fait, que vous avez explicité, madame la ministre, mais j'aimerais que vous nous expliquiez ce que vous entendez par « mesures coercitives non structurantes ». Vous avez cité, comme « mesure coercitive structurante » l'obligation faite aux étudiants boursiers d'exercer là où ils ont fait leurs études. En avez-vous prévu d'autres ? Nous sommes partie prenante sur ces questions. M. Préel a posé le problème du temps médical. Comme beaucoup d'autres, le métier de médecin n'est plus exercé comme il l'était il y a trente ou quarante ans. Je récuse l'argument selon cet état de fait est imputable à la seule féminisation, sauf peut-être pour soulig...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

Enfin, nous nous réjouissons tous de la mise en place du numerus clausus au niveau de l'entrée en première année de médecine et, plus encore de l'internat. Puisque celui-ci est désormais nationalisé, le nomadisme des étudiants est total. Or ils ont une fâcheuse tendance à s'installer dans des régions surdotées médicalement. Pour résoudre ce problème, ne peut-on pas revenir à l'internat régionalisé ? Cette mesure, à laquelle nous savons tous que les étudiants en médecine sont opposés, permettrait un encadrement et une régulation, en les sédentarisant là où ils suivent leurs études.