Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "étudiant"

56 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Rolland, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

La commission a rejeté cet amendement. D'une part, l'évaluation précise des besoins de santé sur quinze ans lui paraît peu réaliste. D'autre part, la programmation prévue à l'article 15 concerne l'internat, dont la durée est limitée de trois à cinq ans, et non la formation complète du médecin. Une programmation sur cinq ans permet déjà aux étudiants qui passent l'examen classant national de savoir si les postes offerts seront pérennes, même pour les internats les plus longs. Toutefois, je comprends le souci de notre collègue et nous pourrions imaginer une programmation glissante, c'est-à-dire mise à jour chaque année pour éviter d'éventuels effets de rupture dans la planification de l'offre de soins. (L'amendement n° 510, repoussé par le G...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

...s sont, en général, âgés de plus de cinquante-cinq ans et leur pratique correspond souvent à un engagement militant datant de l'époque du combat pour le droit à l'IVG. Or les jeunes médecins ne sont pas sensibilisés à la question et ils n'ont pas pris le relais. Tant en matière d'IVG qu'en matière de contraception, nous devons donc faire d'importants progrès, en particulier pour la formation des étudiants en médecine. Un engagement de votre part sur ce sujet, madame la ministre, permettrait de faire avancer les choses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

Considérant qu'il ne coûte rien et que, peut-être, il ne servira à rien, pourquoi ne pas l'adopter, au cas où il servirait ? (Sourires.) Depuis quelques années, je défends cette prise de position parce que, chez nous, nous connaissons depuis longtemps des problèmes de démographie médicale. Il me semble que si l'on avait prévenu les étudiants en première année qu'il y aurait sans doute un problème dans les années à venir, peut-être aurions-nous évité cette situation : des étudiants se sont engagés dans une formation selon certaines règles qu'il est difficile de remettre en cause aujourd'hui. Il me semble qu'il faut dès à présent prévenir les étudiants en première année de médecine que les règles risquent d'être modifiées. Et si mon a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Bacquet :

...nt toujours les mêmes, assis au chaud dans leur bureau de la ville, qui parlent avec lyrisme des beautés de la vie champêtre, de l'éminente valeur humaine des paysans, en y mêlant une pincée de Théocrite et de Virgile, avec un trémolo final en faveur des réserves de la nation et des forces vives du terroir. Pas un professeur de Faculté, fesses bien calées dans sa chaire, qui n'y aille, devant les étudiants, de sa petite larme de propagande bucolique. C'est comme pour les guerres. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Bacquet :

...z ! En mon temps, j'ai marché devant tant d'ardentes sollicitations ; moi qui n'avais jamais mis les pieds hors d'une ville, j'ai accepté, parce qu'il était gratuit et que je n'avais pas d'argent pour m'établir ailleurs, un poste rural. ( ) Même s'il vous offre gratuitement sa clientèle, refusez. » Ce texte contient déjà tous les éléments. Encore faut-il préciser qu'à l'époque, au moins 50 % des étudiants en médecine étaient d'origine rurale, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui ; et il n'y avait pas de spécialité qui pouvait faire dévier vers une médecine moins pénible, moins astreignante. Alors oui, vous avez raison, madame Poletti, il faut informer les jeunes des responsabilités qu'ils prennent quand ils s'engagent. Et si la profession n'est pas capable d'organiser la couverture du territ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Leteurtre :

...raux de santé et ambulatoires etc. Nous avons tous conscience que la France s'urbanise et que nous aurons de plus en plus de mal à maintenir des niveaux de service public en milieu rural. Cet amendement n'est pas contre la liberté d'installation. Il est parfois utile de montrer ses muscles, et surtout sa volonté. Dire que l'on est capable de ne pas rompre un contrat, c'est avertir par avance les étudiants qui postuleront pour être médecins qu'ils auront peut-être amenés à rendre ce service, en contrepartie de la formation qu'ils auront reçue. Prévenir, ce n'est pas une rupture de contrat, c'est simplement donner plus de force aux mesures incitatives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

..., mais l'amendement de Mme Poletti sous-amendé permettra de donner une information extrêmement importante. C'est la sagesse qui prévaut et je suis convaincu que ce sera utile. On se plaint aujourd'hui que les jeunes qui entrent dans la filière médicale ne savent pas exactement à quoi ils vont devoir se référer. Dorénavant, ils auront une information dès la première année des études de santé. Des étudiants qui s'engagent dans une filière, dont certains passeront la barrière, pas tous, auront déjà une culture leur permettant de comprendre que le système de soins dans lequel ils vont entrer a des exigences et des contraintes, que l'on essaie de les contourner mais que l'on n'est pas certain d'y arriver et que, demain, les choses vont peut-être se modifier. Votre sous-amendement, madame la ministre,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Paul :

...inquiétudes qui sont les nôtres et qui sont exprimées différemment, mais il fait prévaloir l'intérêt de la santé publique sur toute autre chose, et cela me semble être le rôle du législateur ou du Gouvernement d'assumer ses responsabilités à partir du moment où il estime que les grands équilibres dans le domaine de la santé publique sont remis en cause. Madame la ministre, vous proposez que tout étudiant qui présente le concours d'entrée en deuxième année d'études de médecine soit informé « de l'objectif de la collectivité nationale de rééquilibrage de la densité médicale sur le territoire et des mesures permettant d'y concourir ». Peut-on ajouter en sous-amendant encore le texte proposé que leur liberté d'installation, en particulier, pourra être remise en cause au regard de l'évolution de la dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Leteurtre :

Ces amendements se situent dans le prolongement de l'amendement n° 1469 défendu par Mme Poletti et sous-amendé par le Gouvernement. Il s'agit donc d'un amendement d'appui visant à renforcer les mesures incitatives. En effet, même si on prévient d'ores et déjà les étudiants qu'ils devront éventuellement s'installer en zone rurale, il n'en reste pas moins que la mise en place du SROS prendra au moins deux années auxquelles succédera une période d'évaluation. La mesure ne sera donc efficace que vers 2013 ou 2014. Ne serait-il pas plus simple de prévoir pour 2017, à savoir huit ans après le concours de novembre 2009, l'obligation de s'installer dans certaines zones so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Le Guen :

Cela fait vingt minutes ou une demi-heure que nous avons un débat sur un amendement qui, soyons honnêtes, comme l'a d'ailleurs fort justement souligné Mme Poletti, ne coûtait rien et n'avait pas énormément de conséquences. Il visait simplement à informer les étudiants de ce qui pourrait se passer un jour. Un telle proposition est assez éloignée de ce qui est théoriquement le pouvoir de la loi, même si nous partageons tous le sentiment de Mme Poletti. Très honnêtement, nous en sommes tous, moi le premier, à discuter de bouts de chandelle, tout simplement parce que le Gouvernement ne donne aucune orientation politique. Nous en sommes à tergiverser parce que, s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Tian :

Chacun sait que les études en médecine sont en France très difficiles et que de nombreux étudiants, qui ont la moyenne, sont toutefois recalés car ils sont victimes du numerus clausus. Or ils feraient sûrement d'excellents médecins. Ma proposition, qui est assez originale et dont l'efficacité est certaine, vise à permettre à ces étudiants de continuer leurs études de médecine à condition qu'ils s'engagent à effectuer leurs cinq premières années dans une zone sous-médicalisée. Ces étudiants ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Tian :

Je regrette les propos du rapporteur, qui ne sont pas corrects. On ne peut pas utiliser de tels arguments ! J'essaie de trouver des solutions aux problèmes qui se posent. D'excellents étudiants ne pourront jamais exercer, ce que nous regrettons tous. On pourrait du reste fixer la barre à onze ou douze sur vingt, et non à dix. Je le répète : cette proposition ne méritait pas d'être traitée par-dessus la jambe ! Chacun d'entre nous rencontre des étudiants dont la vocation est contrariée : cette solution pouvait être efficace. Du reste, devenus médecins, ils supporteraient tout à fait l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

En dépit des arguments développés par Dominique Tian, s'il est vrai que ces étudiants, qui sont recalés quelquefois pour quelques centièmes de points, auraient sans doute pu devenir des médecins de qualité, il n'en reste pas moins que le signal qualitatif que l'adoption de cette mesure donnerait à nos concitoyens serait très négatif puisqu'elle reviendrait à installer dans des zones déjà en difficulté des médecins ayant raté leur examen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarisol Touraine :

En effet, une fois que nous sommes convenus que les systèmes de formation doivent inciter les étudiants à se tourner vers la médecine générale afin de repeupler en généralistes les territoires sous-denses, il ne s'agit plus tant de régionaliser le numerus clausus que de faire en sorte que des étudiants en nombre suffisant postulent aux postes offerts. Si, chaque année, les postes offerts en médecine générale sont plus nombreux que les étudiants susceptibles d'y postuler, vous ne contribuerez en r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

J'ai été le rapporteur de la loi sur les personnels enseignants de médecine générale en février dernier, et je ne peux que me féliciter enfin de voir Mme la ministre résoudre le problème du manque de ces personnels enseignants. Je pense que les représentants des médecins et les étudiants seront très satisfaits, y compris dans la filière des personnels enseignants, chefs de clinique et professeurs associés de médecine générale. Merci, madame la ministre, de faire cet effort important, dont j'espère qu'il se poursuivra dans la durée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Rolland, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

Actuellement, ni les centres de santé ni les structures d'hospitalisation à domicile ne peuvent être agréés pour recevoir des internes en stage. Cette situation est regrettable car elle ne permet pas aux étudiants en médecine de se familiariser avec ces formes particulières d'exercice, qui pourraient être attractives pour certains d'entre eux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Raison :

...s, issus de grandes écoles. Nous devons également trouver une solution pour responsabiliser les universités dans cette lutte contre la désertification. C'est pourquoi cet amendement propose que les départements de médecine générale des universités organisent la moitié des stages auprès de praticiens généralistes agréés dans une zone déficitaire en matière d'offre de soins. Cela permettrait à des étudiants qui ont choisi d'exercer comme praticiens généralistes, d'appréhender plus précisément la médecine en zone déficitaire et les inciterait, une fois diplômés, à s'installer dans ces zones. C'est un peu comme dans le film Bienvenue chez les ch'tis : parfois, ces secteurs difficiles, on les appréhende parce qu'on ne les connaît pas. Nombre de fonctionnaires qui hésitent à venir dans un département ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Raison :

Il faut donc que nous leur fassions découvrir ces territoires. Les internes étant des étudiants aguerris et responsables, leur présence pourrait également, au moins le temps du stage, soulager le praticien qui les accueille. Nous avons donc un double intérêt à voter cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Rolland, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

Il existe depuis 1994 un internat en odontologie généraliste et non qualifiant. On constate actuellement une dévalorisation de cette filière, qui n'attire plus les étudiants ayant vocation à faire des carrières hospitalo-universitaires. Il apparaît nécessaire de rendre plus attractif l'internat en odontologie. Cet amendement permet de revaloriser cet internat aujourd'hui non qualifiant. Il permettra aussi de former des chirurgiens dentistes qualifiés, susceptibles de prendre la relève des stomatologistes, qui sont de plus en plus rares.