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Interventions sur "commandement"

55 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Le retour de la France dans le commandement intégré est conditionné par deux piliers : celui du renforcement de la défense européenne, et celui de la maîtrise de la décision de mener nos troupes au combat. Aujourd'hui, l'Europe devient une réalité et une puissance mondialement reconnue. Sur 27 pays européens, 21 sont membres de l'OTAN et ils ne comprennent pas pourquoi, nous, Français, restons à l'écart.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Il est temps de mettre fin à l'hypocrisie qui règne, monsieur Gremetz. En effet, depuis fort longtemps, nous participons aux opérations militaires de l'OTAN, en y envoyant nos troupes sans être dans le commandement au niveau stratégique où s'élaborent les décisions. Ainsi, 5 500 militaires français sont engagés dans les opérations conduites par l'OTAN. En outre, la France, précédemment exclue des programmes d'équipement de l'OTAN, voit les regards se tourner vers notre industrie de défense qui revient dans le giron des industries mondiales les plus performantes. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Les USA, qui semblent être le point d'achoppement de celles et ceux qui s'opposent au retour total de la France dans le commandement intégré, ont au contraire compris que l'Amérique a besoin d'alliés forts, de vrais partenaires. Cette réorganisation de l'Alliance apportera plus d'autonomie et plus de poids aux Européens. C'est une opportunité nouvelle pour notre défense européenne et pour les moyens que nous sommes prêts à y consacrer. Faut-il se souvenir, mes chers collègues, que le monde de 1966 n'est pas celui de 2009 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...on avec des pays partenaires, tels la Russie, l'Ukraine et tous les pays qui participent au dialogue méditerranéen. Comment la France pourrait-elle avoir, aujourd'hui, un pied dedans, un pied dehors, alors même qu'au fil des années, tous les acteurs politiques, les Présidents de la République successifs se sont progressivement tournés vers une réintégration pleine et entière de la France dans le commandement de l'OTAN ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Ce n'est pas trahir le général de Gaulle, c'est aller vers une modernisation de la défense de nos nations, c'est aller vers une Europe nouvelle. On observe curieusement que certains chantres de l'Europe, que certaines forces politiques qui voulaient le retour de la France dans le commandement intégré, il n'y a pas si longtemps que cela, combattent aujourd'hui cette démarche. Ce qui unit les États-Unis et les pays d'Europe est plus important que ce qui les sépare. Les risques et menaces ont changé de nature et le poids des Occidentaux décroît. L'intérêt stratégique des Européens est multipolaire : être les alliés des États-Unis tout en devenant pour la Russie un lien indispensable. Un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...nges entre notre commission et nos collègues allemands et britanniques, bref l'élaboration d'un processus nouveau, vite entravé par la demande d'assistance et de survol américaine pour aller bombarder les Balkans, demande qui créait, en Europe, entre nous, de nouveau, une divergence. Sauf à ignorer cette histoire sans cesse répétée, personne ne peut valablement soutenir que notre arrivée dans le commandement intégré va aider la construction d'une défense européenne. Troisième danger : nous allons perdre la maîtrise de l'emploi de nos forces. La France s'est forgée, je l'ai déjà souligné, une position diplomatique et militaire originale qui nous a permis de jouer notre partition dans le concert des nations nous l'avons vu avec l'Irak et de conserver une sphère d'influence, une capacité de relati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionnel Luca :

...nistres en sont des exemples parmi d'autres. L'opposition elle-même, désormais pendue aux branches de la croix de Lorraine, et qui donne beaucoup de leçons de gaullisme, à remords, sans doute, serait plus crédible si elle s'engageait à revenir sur cette décision, ce qu'elle se garde bien de faire. Des incertitudes parce que notre influence au sein de l'OTAN se mesure, non pas à un statut dans un commandement militaire intégré, mais d'abord à nos capacités militaires. Quels que soient les postes attribués, ce sont les États-Unis, et eux seuls, qui détiennent l'essentiel de l'expertise et du pouvoir de décision en matière de réorganisation des forces et d'actualisation des doctrines militaires. Espérer influencer le processus de planification de défense est hardi parce que celle-ci est dictée par la d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Fromion :

... apprécié l'intervention remarquable du Premier ministre, qui a rappelé les fondements de la politique extérieure de la France et la foi que nous avons dans l'avenir et dans le rôle de l'Europe, je souhaite centrer mon propos sur les critiques exprimées par quelques-uns des orateurs qui m'ont précédé. Certains ont tenté de nous expliquer que la normalisation de la position française à l'égard du commandement militaire intégré de l'OTAN allait faire obstacle à la construction si attendue de l'Europe de la défense. Comment professer une telle contrevérité, alors même que notre pays a ratifié le traité de Lisbonne dont on sait à condition de l'avoir lu qu'il contient des dispositions affirmant que la politique de sécurité et de défense commune de l'Union est compatible avec la politique de sécurité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Oui, enfin, car ce retour plein et entier de la France dans l'OTAN se fait par la grande porte. Nous obtiendrons une forte européanisation de l'Alliance à travers le commandement suprême de Norfolk et le commandement régional de Lisbonne. (Protestations sur les bancs du groupe GDR.) Alors, oui, pour toutes ces raisons, monsieur le Premier Ministre, c'est avec beaucoup de plaisir et de fierté que l'ensemble du groupe UMP vous accorde sa confiance. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bianco :

Monsieur le Premier ministre, vous annoncez, avec le Président de la République, le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Au terme de ce débat, je ne vois pas clairement ce que nous allons gagner ; je vois en revanche ce que nous allons perdre. Contrairement à ce que vous affirmez, la France n'y gagnera pas de codiriger l'Alliance ou, selon l'étonnante formule du ministre de la défense, d'en être à la fois la tête et les jambes. Cette intégration se fera en effet sans préalable et sans négociatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bianco :

...00 officiers, sous-officiers et hommes du rang qui iront dans les états-majors de l'OTAN. Ceux-là ne seront pas disponibles pour constituer le noyau d'une future force européenne. À vrai dire, l'Europe de la défense n'a avancé significativement que pendant trois ans, de 1999 à 2002, en particulier lors du sommet de Saint-Malo entre la France et l'Angleterre. Pourtant, nous n'étions pas membre du commandement intégré de l'OTAN. Vous nous dites que l'Europe de la défense va être plus facile parce que les préjugés qu'auraient contre nous un certain nombre de pays européens vont disparaître. Je ne le crois pas. Au contraire, si la France rentre dans le rang, je pense que ce sera une raison supplémentaire pour ces pays de ne pas bouger. L'histoire nous départagera, monsieur le Premier ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

Par ailleurs, je tiens à préciser que, en 1966, nous avons soutenu, au moins dans les rangs communistes, à la fois le discours de Phnom Penh du général de Gaulle et le retrait de la France du gouvernement intégré de l'OTAN. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.) La participation de notre pays au commandement intégré de l'OTAN marque un tournant aussi radical que dangereux dans la politique extérieure de la France. En aucun cas, ce revirement atlantiste ne permettra de relancer une politique européenne de défense autonome, pas plus qu'il ne renforcera l'influence de la France au sein de l'OTAN ou son indépendance sur la scène internationale. Le retour dans le commandement intégré de l'OTAN est en réal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Monsieur le Premier ministre, mes premiers mots seront pour vous remercier d'avoir provoqué, sur la question, ô combien importante, du retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN, ce vote de confiance. (Murmures sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Les députés du groupe Nouveau Centre vous l'accorderont avec enthousiasme. En cela, ils se veulent pleinement fidèles à leur engagement européen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Quand, en 1966, le général de Gaulle a quitté le commandement militaire intégré, il n'a pas pour autant quitté l'OTAN. Dans un monde marqué par la division entre les blocs, il a voulu, à l'époque, préserver la capacité de la France à défendre une ligne politique autonome. Il a voulu marquer sa volonté d'entretenir le dialogue avec les pays d'Europe de l'Est, soumis à l'influence soviétique, sans être pour autant retenu par les liens d'un dispositif militair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Que le retour dans le commandement militaire intégré n'affecte pas l'emploi de la dissuasion nucléaire ? Faisant confiance au Président de la République et à votre gouvernement, monsieur le Premier ministre, pour donner corps à notre préoccupation européenne, le groupe Nouveau Centre répondra positivement et avec enthousiasme à l'appel à la confiance que vous lui adressez. (Applaudissements sur les bancs du groupe NC et sur quelq...