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Interventions sur "commandement"

55 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

L'Union pour la Méditerranée ne doit son envergure qu'aux efforts déployés par le Président de la République. Et qui peut croire que la Syrie, le Liban ou Cuba ne nous accordent leur confiance que parce que nous sommes absents des commandements intégrés de l'OTAN ? Ce n'est évidemment pas crédible. Mes chers collègues, la sécurité et la défense de la France et des Français reposent aujourd'hui sur trois piliers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...uons la confiance et parvenons à mettre sur pied un dispositif européen qui garantisse notre autonomie tout en montrant la complémentarité entre une défense européenne et l'OTAN. Je suis d'ailleurs convaincu que l'évolution de notre position vis-à-vis de l'OTAN a, par exemple, favorisé la participation des Britanniques à l'opération européenne contre la piraterie et les a incités à en prendre le commandement. Ce projet est aussi une nécessité militaire, contrairement à ce que disait Laurent Fabius tout à l'heure. Depuis la crise des Balkans, nous avons plusieurs fois participé aux opérations de l'OTAN visant à assurer la sécurité de notre continent. Force est de constater que notre absence du commandement intégré ne nous a pas permis de peser sur les choix stratégiques et les opérations militaires, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Monsieur Michel, savez-vous qu'il aura fallu attendre cinq ans pour qu'un général français prenne le commandement de l'opération menée dans les Balkans, au seul prétexte que nous ne faisions pas partie de la force intégrée ? (« Et alors ? » sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Et alors, vous trouveriez normal que l'on envoie nos soldats s'y faire tuer (Protestations sur les bancs du groupe GDR)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

sans faire partie du commandement ? Je reconnais bien là le raisonnement des postmarxistes ! (Approbation sur plusieurs bancs du groupe UMP. Protestations sur les bancs du groupe GDR.) Voilà pourquoi la stratégie du Président de la République me paraît juste et doit aboutir

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

... reposant sur l'unanimité de ses membres, la France pourra toujours s'opposer à l'engagement de ses moyens, voire au déclenchement d'une opération de l'OTAN. Notre excellent collègue socialiste Jean Michel Boucheron l'a reconnu lui-même il y a peu : la France pourra toujours dire non. Sur ce point, la gauche fait preuve d'une incohérence surprenante en affirmant aujourd'hui que l'appartenance au commandement militaire intégré impliquerait une présomption de disponibilité des forces françaises au service de l'OTAN,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

En revanche, mes chers collègues, nous sommes en droit de nous demander pourquoi la France, qui dispose d'une voix pleine et entière au conseil de sécurité de l'ONU, n'aurait pas la même au sein du commandement intégré de l'OTAN,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...ments de ce week-end en témoignent aux côtés de leurs camarades de l'Alliance. Pour eux, la distinction entre Alliance atlantique et OTAN a-t-elle un sens ? En a-t-elle encore un pour nous, du reste ? La vérité, la voici : l'OTAN est devenu un outil indispensable qui a permis de développer une véritable communauté militaire fondée sur l'expérience des opérations. Notre réintégration au sein du commandement intégré de l'Alliance ne peut que renforcer ce sentiment et relégitimer l'action sur le terrain. Le présent débat m'amène à vous proposer, chers collègues, une relecture du traité de Washington, et notamment de son article 3. Cet article nous engage à accroître nos capacités individuelles et collectives de résistance à une attaque armée. Il légitime, me semble-t-il, les efforts consentis par la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Baroin :

...it 90 % du chemin qui mène à la réintégration ; nous participons à la force de réaction rapide de l'Alliance ; nous siégeons à nouveau dans toutes les instances de l'OTAN, à l'exception de deux comités ; nous sommes devenus l'un des premiers contributeurs de cette même organisation ; nous avons déjà placé plusieurs dizaines d'officiers dans la structure intégrée ; et nous avons participé, sous le commandement de l'OTAN, à plusieurs opérations sur le terrain. On nous dit aussi, à juste titre, que l'unanimité de la décision est le meilleur garant des intérêts particuliers, que nous pourrons toujours dire non, et que cela ne changera donc pas grand-chose, si ce n'est que nous pourrons modifier de l'intérieur le fonctionnement de l'organisation. Cette démonstration n'est pas dépourvue de force ; c'est i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Baroin :

...une exception pour la Grande-Bretagne pour se convaincre que, pour beaucoup d'entre eux, le pilier européen de la défense se résume à l'OTAN. Là se situe bien l'une des pierres d'achoppement qui a bloqué les tentatives françaises précédentes de rapprochement avec l'OTAN. L'Europe de la défense était une condition préalable à une possible évolution, au même titre que l'attribution à la France de commandements régionaux essentiels ou majeurs. La relation singulière et particulière que nous entretenons avec les États-Unis constitue évidemment l'autre élément de blocage. Quelle que soit la sympathie naturelle que l'on peut éprouver à l'égard de Barack Obama et de la nouvelle administration américaine, chacun le sait, l'Amérique restera toujours l'Amérique. Le point important à conserver à l'esprit est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Baroin :

Il y a une grande part d'utopie dans le fait d'imaginer qu'en réintégrant le commandement militaire de l'OTAN, on pourra modifier en profondeur plus qu'un état d'esprit, plus qu'un mode de fonctionnement, en fait, une véritable culture qui vient de loin et qui ne s'arrêtera pas demain. Je pourrais naturellement développer bien d'autres arguments, mais le temps est compté et les dés ont déjà roulé. Vous me direz que l'utopie d'aujourd'hui peut être la réalité de demain. On a envie d'y...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Adam :

...Premiers ministres, Alain Juppé, Dominique de Villepin, Lionel Jospin et Laurent Fabius. Je citerai M. Juppé, selon lequel « Un débat de fond est nécessaire sur un choix qui engage l'avenir du pays. » Il s'est aussi interrogé sur les bénéfices à retirer de ce changement de cap ; nous ne pensons pas autre chose. M. Jospin rappelle pour sa part que, sous son gouvernement, la France demeurée hors du commandement intégré a su relancer la défense européenne, a pu empêcher certaines frappes de l'OTAN trop lourdes pour les populations civiles au Kosovo, et se démarquer de l'Irak. Demain, nous doutons que cette marge de manoeuvre perdure. Face à ces difficultés, le Président et le Gouvernement ont tenté de banaliser un choix qui posait des questions fondamentales, en le ramenant voire en le rabaissant au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

En pleine crise économique et sociale, le chef de l'État cède à l'un de ses fantasmes politiques : la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Ce passage à l'acte a lieu dans des conditions pour le moins contestables sur le plan démocratique. Cette décision qui engage l'avenir de notre pays est prise loin du peuple, à l'abri de la sanction populaire. L'hypothèse d'un référendum fut balayée par l'exécutif d'un revers de mains méprisant. La Ve République est décidément le régime où le fait du prince prime sur la volont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Merci de le rappeler : effectivement, cette décision avait été soutenue, à l'époque, par les communistes. Et aujourd'hui, nous continuons à soutenir la particularité de la France sur la scène internationale. Le moment est grave car, contrairement à ce que vous clamez, la réintégration dans le commandement intégré de l'OTAN ne constitue en aucun cas une simple formalité ou une décision technique. Il s'agit d'une décision politique dont la charge symbolique est extrêmement forte. Il s'agit d'une rupture fondamentale dans la politique de la France, puisqu'elle signe la fin de plus de quatre décennies d'une « exception française » au sein de l'Alliance atlantique. Cette rupture est à la fois injusti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...s en matière de défense est loin d'être analogue à celui des États-Unis. On a donc peine à imaginer qu'en réintégrant pleinement l'Alliance, la France pourra influencer les décisions prises à Washington. Outre cette chimère relative à la prétendue nouvelle influence que la France obtiendrait par son « retour », le second argument principal invoqué par l'exécutif consiste à lier le retour dans le commandement intégré de l'OTAN au progrès de l'Europe de la défense. Cet argument relève également du fantasme. En effet, non seulement la défense européenne est une idée « franco-française », mais la réintégration dans le commandement intégré de l'OTAN affecte toute raison d'être d'un tel projet. Il apparaît que la perspective du retour de la France dans l'OTAN, loin de renforcer la Politique européenne de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...monie qu'il leur est indispensable de maintenir tant qu'une organisation de ce type entendra ainsi prendre une place qui devrait revenir aux Nations unies. C'est au regard de ce qu'est devenue cette nouvelle alliance, une arme de consolidation de la domination occidentale et de ses intérêts, que les députés communistes, républicains et du parti de gauche s'opposent au retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Les députés communistes, républicains et du parti de gauche défendent le concept d'une politique étrangère fondée sur le maintien de la paix et le développement de la coopération. Nous considérons que la recherche de sécurité doit essentiellement se fonder sur des voies politiques de réduction des menaces militaires. Le combat pour la paix, le désarmement et la sécurité doit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, permettez-moi d'associer à mon propos François-Xavier Villain, député maire de Cambrai. Ce retour dans le commandement militaire intégré de l'OTAN nous paraît incongru et dangereux. Incongru, d'abord, car personne ne le demandait, pas même les États-Unis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Et ce ne sont pas les deux commandements secondaires de Norfolk et Lisbonne qui changeront la nature de l'organisation militaire. Ce ne sont là pardonnez-moi de le dire sans fard, mes chers collègues que des hochets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Rien n'a changé en ce domaine : nous ne serons, dans ce commandement intégré, qu'un subordonné de plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...jachère aggravée de la francophonie, l'engagement dans le bourbier afghan, ce retour précipité dans l'OTAN, forment un tout. D'ailleurs, le Président ne s'en cache pas, en ne cessant d'affirmer son « appartenance au camp occidental ». Pourtant la France pourrait parfaitement être solidaire des États-Unis sans épouser obligatoirement en toutes circonstances leur lecture du monde. Le retour dans le commandement militaire intégré est, à cet égard, un contresens historique majeur. Loin de moi l'idée, contrairement à ce que veut parfois faire croire le Premier ministre, de demander le statu quo. Mais de grâce, monsieur le Premier ministre, ne faites pas passer pour une avancée un retour en arrière. La question est simple : veut-on définitivement faire de l'OTAN le bras armé de l'Occident ou, au contraire,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale précise que la liberté d'appréciation totale sur l'emploi de nos troupes en opération doit être l'usage et qu'aucun de nos contingents ne doit, en temps de paix, être placé sous commandement de l'OTAN en permanence.