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Interventions sur "OTAN"

86 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

À l'époque, ceux qui siégeaient dans cet hémicycle craignaient le réarmement de l'Allemagne et les conséquences qui pourraient en découler, forts d'une histoire récente. Cela eut pour conséquence l'intégration de l'Allemagne dans l'OTAN. La fin de la guerre froide aurait dû signifier la fin de l'intérêt même de l'existence de l'OTAN. Bien au contraire, l'OTAN n'a cessé de se renforcer ; en 2004, entre autres, avec l'accueil de l'Estonie, de la Lettonie, de la Bulgarie, de la Lituanie, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la Slovénie. Voilà un symbole fort, douze ans après l'écroulement du bloc communiste. Lors de la conférenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale précise que la liberté d'appréciation totale sur l'emploi de nos troupes en opération doit être l'usage et qu'aucun de nos contingents ne doit, en temps de paix, être placé sous commandement de l'OTAN en permanence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Le retour de la France dans le commandement intégré est conditionné par deux piliers : celui du renforcement de la défense européenne, et celui de la maîtrise de la décision de mener nos troupes au combat. Aujourd'hui, l'Europe devient une réalité et une puissance mondialement reconnue. Sur 27 pays européens, 21 sont membres de l'OTAN et ils ne comprennent pas pourquoi, nous, Français, restons à l'écart.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Il est clair que le retour plein et entier de la France dans l'OTAN, c'est avant tout instituer plus d'Europe dans l'OTAN.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Il est temps de mettre fin à l'hypocrisie qui règne, monsieur Gremetz. En effet, depuis fort longtemps, nous participons aux opérations militaires de l'OTAN, en y envoyant nos troupes sans être dans le commandement au niveau stratégique où s'élaborent les décisions. Ainsi, 5 500 militaires français sont engagés dans les opérations conduites par l'OTAN. En outre, la France, précédemment exclue des programmes d'équipement de l'OTAN, voit les regards se tourner vers notre industrie de défense qui revient dans le giron des industries mondiales les plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

La sophistication technologique des outils de défense exige, pour plusieurs raisons, la mutualisation des moyens. Il est faux de penser que l'Europe de la défense risque d'être reléguée au second plan face à l'OTAN. Bien au contraire, nombreux sont les pays européens aujourd'hui membres de l'OTAN qui pensaient que la France voulait opposer l'organisation européenne de la défense face aux forces de l'OTAN et créer ainsi un bloc anti-américain. Demain, la réintégration entière de la France dans l'OTAN marquera le début d'une nouvelle ère pour l'Europe de la défense. Nous sommes aujourd'hui, mes chers collègu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

À cette époque, la guerre froide des deux blocs plaçait la France au centre géographique et le général de Gaulle estimait que l'OTAN était un outil au service de Washington. Entre-temps, le communisme s'est effondré, le mur de Berlin a disparu et les menaces se sont déplacées, devant plus diffuses et transnationales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...te de 1966 et, dès 1991, sous la présidence de François Mitterrand, des négociations ont été menées avec les USA, sans toutefois aboutir. C'est en 1996 que la France a réintégré le comité militaire : en plein conflit balkanique, le Président Jacques Chirac tentait un retour de la France dans l'organisation militaire intégrée, sans succès. Le sommet de Prague de 2002 a donné un nouveau visage à l'OTAN, avec une procédure de modernisation pour répondre aux défis de sécurité du XXIe siècle. L'engagement capacitaire de Prague donne naissance à la force de réaction rapide de l'OTAN. L'OTAN élargit ainsi sa coopération avec des pays partenaires, tels la Russie, l'Ukraine et tous les pays qui participent au dialogue méditerranéen. Comment la France pourrait-elle avoir, aujourd'hui, un pied dedans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...cation de l'IHEDN constate : « L'heure est donc à la refondation du lien transatlantique pour faire entrer l'Alliance dans le XXIe siècle ; il faut pour cela que les États-Unis et leurs principaux alliés d'Europe harmonisent leurs projets politiques respectifs en prenant mieux en compte leurs visions et priorités. » Le groupe Nouveau Centre plaide pour la réintégration totale de la France dans l'OTAN.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Cela mettra fin à un affichage hypocrite : avoir sa famille à l'intérieur et rester devant la porte. Plus de France dans l'OTAN, c'est plus d'Europe dans l'OTAN. Notre contribution en hommes, en matériel et financière, impose ce choix. Il est naturel de prendre part aux décisions lorsqu'on est l'un des principaux contributeurs. Fêtons dignement le 60e anniversaire de l'OTAN ! (Applaudissements sur les bancs du groupe NC et sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, j'ai peu de temps pour dire beaucoup. Je vais donc exprimer trois choses simples, évoquer les trois dangers qui nous guettent si la France devait se fondre, demain, dans l'OTAN. Le premier danger, c'est de briser le consensus. Depuis Suez et les gerboises, la France a choisi une stratégie, celle du général de Gaulle, entérinée par les Assemblées, les Gouvernements et les Présidents de la République qui ont suivi. Cette stratégie du faible au fort, cette stratégie d'union nationale autour du concept de défense a été la bonne. Son résultat en atteste : nous avons, depui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Souchet :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, l'OTAN est une curiosité historique : la seule alliance à avoir survécu à la dissolution de son objet. Elle aurait dû disparaître en même temps que le Pacte de Varsovie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Souchet :

Si elle a perduré, c'est parce qu'elle offrait aux États-Unis l'instrument d'un protectorat sans équivalent et qu'elle dispensait la plupart des Européens d'un effort national de défense. Cette OTAN maintenue est devenue un ensemble protéiforme au service de stratégies américaines tous azimuts : refouler la Russie, bombarder une capitale européenne, traiter la menace terroriste... La France aurait pu tenter d'être l'agent d'une transformation substantielle de l'OTAN en une alliance partenariale, avec des missions actualisées, un périmètre clarifié, des membres européens prenant leur part de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Souchet :

...n de l'Alliance signifiait que la France était porteuse d'une ambition stratégique propre à l'Europe. En y renonçant, nous nous enfermons dans l'euro-atlantisme et nous y enfermons nos partenaires européens avec nous. La dérive était déjà inscrite dans le traité de Lisbonne, à l'article 42. Il y a donc une vraie cohérence entre la défense du traité de Lisbonne et la réintégration complète dans l'OTAN, mais c'est une cohérence qui ne mène pas au renforcement de l'Europe. C'est la volonté française d'indépendance qui constituait le principal et peut-être l'unique aiguillon en faveur d'une défense vraiment européenne. Si la sécurité de « la famille occidentale » est, comme l'affirme le Président de la République, indivisible, qu'est-ce qui justifie alors de donner à l'Europe les instruments de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionnel Luca :

...ues de trois des quatre derniers Premiers ministres en sont des exemples parmi d'autres. L'opposition elle-même, désormais pendue aux branches de la croix de Lorraine, et qui donne beaucoup de leçons de gaullisme, à remords, sans doute, serait plus crédible si elle s'engageait à revenir sur cette décision, ce qu'elle se garde bien de faire. Des incertitudes parce que notre influence au sein de l'OTAN se mesure, non pas à un statut dans un commandement militaire intégré, mais d'abord à nos capacités militaires. Quels que soient les postes attribués, ce sont les États-Unis, et eux seuls, qui détiennent l'essentiel de l'expertise et du pouvoir de décision en matière de réorganisation des forces et d'actualisation des doctrines militaires. Espérer influencer le processus de planification de défe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Fromion :

... du Premier ministre, qui a rappelé les fondements de la politique extérieure de la France et la foi que nous avons dans l'avenir et dans le rôle de l'Europe, je souhaite centrer mon propos sur les critiques exprimées par quelques-uns des orateurs qui m'ont précédé. Certains ont tenté de nous expliquer que la normalisation de la position française à l'égard du commandement militaire intégré de l'OTAN allait faire obstacle à la construction si attendue de l'Europe de la défense. Comment professer une telle contrevérité, alors même que notre pays a ratifié le traité de Lisbonne dont on sait à condition de l'avoir lu qu'il contient des dispositions affirmant que la politique de sécurité et de défense commune de l'Union est compatible avec la politique de sécurité et de défense arrêtée dans l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Fromion :

... Comme l'a rappelé M. le Premier ministre, la France regarde le monde en face, tel qu'il est. Elle se détermine selon ses intérêts, mais également en considération des intérêts de la construction européenne. Nos intérêts et ceux de l'Europe nous commandent de conforter le pacte de confiance avec nos partenaires européens, comme ils nous commandent de normaliser nos relations avec nos alliés de l'OTAN. Nous accompagnerons donc le Président de la République dans la démarche lucide et responsable qu'il nous propose. (Applaudissements sur de nombreux bancs des groupes UMP et NC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

À l'issue de ce bon et grand débat dans les commissions depuis plusieurs semaines, et au sein du groupe UMP, grâce à notre président Jean-François Copé je crois que nous avons tous maintenant compris les enjeux de cette affaire. Je n'ai qu'un seul regret : certains orateurs dans la tradition du débat sur l'OTAN, depuis ses débuts ont choisi de s'inscrire dans la gestuelle, le symbolisme, voire dans l'invective et le procès d'intentions, plutôt que dans la raison et dans les faits. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR. Applaudissements sur divers bancs du groupe UMP.) S'il est ainsi légitime, comme l'a fait tout à l'heure François Baroin, avec beaucoup d'honnêteté,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

...l 1966, mais je n'aurai pas la cruauté de rappeler les énormités qu'ont dites les grands chefs socialistes de l'époque. S'agissant de l'UMP, j'ai l'honneur de vous dire que oui, quatre fois oui, nous soutiendrons le Gouvernement. Oui, d'abord, au nom du bon sens et de l'intérêt national. Voilà quarante ans que, au-delà de la gestuelle et des discours politiques, la France s'est rapprochée de l'OTAN, tous gouvernements confondus. Nous sommes aujourd'hui parmi les tout premiers contributeurs de l'Alliance ; nous nous sommes battus en Bosnie, nous nous sommes battus au Kosovo ; nous sommes aujourd'hui, sous mandat de l'ONU et de l'OTAN, en Afghanistan. Combien de temps allons-nous continuer à être contributeurs sans être codécisionnaires ? Reprendre pleinement notre place et peser sur les déc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Oui, enfin, car ce retour plein et entier de la France dans l'OTAN se fait par la grande porte. Nous obtiendrons une forte européanisation de l'Alliance à travers le commandement suprême de Norfolk et le commandement régional de Lisbonne. (Protestations sur les bancs du groupe GDR.) Alors, oui, pour toutes ces raisons, monsieur le Premier Ministre, c'est avec beaucoup de plaisir et de fierté que l'ensemble du groupe UMP vous accorde sa confiance. (Applaudissem...