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Interventions sur "biodiversité"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

Je voudrais proposer deux sous-amendements à cet amendement. Deux mots m'inquiètent dans l'amendement de la commission, ce sont les mots « sauvage et domestique », accolés au terme de biodiversité dans la première phrase. En effet, cette rédaction, où l'on pourrait percevoir des accents folkloriques, n'a pas de sens. Je vous conseille de lire Les Menaces sur le vivant, document extrêmement intéressant, dans lequel Edward O. Wilson, père de la sociobiologie, spécialiste des fourmis et inventeur de la notion de biodiversité, définit tout simplement celle-ci comme la diversité de toutes les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob, rapporteur de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire :

Monsieur Chanteguet, votre-sous-amendement est partiellement satisfait par le texte, car, à ce stade, nous avons préféré nous en tenir aux principes sans entrer dans les détails. Votre proposition de relier les espaces importants pour la préservation de la biodiversité par des corridors écologiques est ainsi comprise dans la notion de continuité territoriale, qui figure dans le texte. En ce qui concerne le potentiel écologique des cours et des masses d'eau et de leurs abords, cela inclut les bandes enherbées le long des rivières. Vous rentrez là dans un cadre plus spécifique, qui relève de mon point de vue davantage du Grenelle II. J'émets donc un avis défavor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob, rapporteur de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire :

Les mots qu'il est proposé de supprimer n'étaient pas dans le texte initial. Ils ont été ajoutés pour satisfaire des amendements émanant de trois groupes et signés notamment par MM. Dionis du Séjour et Cochet. Cela ne me semblait pas une mauvaise idée, quoique je ne souhaite pas introduire de confusion. En effet, lorsqu'on évoque la biodiversité sauvage, on évoque des espaces vierges. Mais un troupeau à Prades-d'Aubrac ou un troupeau de mères limousines dans une pâture de trente hectares en Haute-Vienne, au fin fond du limousin, est-ce de la biodiversité sauvage ou domestique ? La notion de biodiversité domestique permet donc de prendre en compte l'élevage, essentiel à l'équilibre de notre biodiversité. Pourrions-nous en effet imaginer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Je profite de l'article 21 pour dire un mot des directives européennes Natura 2000. J'ignore si elles apportent quoi que ce soit à la biodiversité et à la protection de la nature ; je sais en revanche qu'elles sont dévastatrices pour la compréhension que nos concitoyens ont de l'Union européenne et la relation qu'ils entretiennent avec Bruxelles. Je pense en particulier à celui qui a consacré toute sa vie à son champ, à sa forêt, à ses montagnes et à son village, qu'il croit connaître et pour lesquels il a donné aujourd'hui sa sueur, jadis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Cet amendement vise à créer un observatoire de la ruralité, comme le demandent depuis longtemps les élus et les acteurs de la ruralité. Dans un contexte de difficultés budgétaires, où la création d'une structure nouvelle n'est sans doute pas une priorité, cet observatoire présenterait l'avantage de couvrir à la fois les problématiques scientifiques, comme celle de la biodiversité, et les questions relatives à l'amélioration de l'activité et de la vie en milieu rural. Ces études bénéficieraient ainsi non seulement à la nature, mais aussi aux hommes qui se battent chaque jour pour faire vivre leurs territoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Dans la logique des amendements précédents, il s'agit de trouver des ressources financières nouvelles, non seulement pour la biodiversité mais également pour le développement des territoires ruraux et montagnards, qui en ont bien besoin. (L'amendement n° 1561 rectifié, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Nous proposons de compléter l'alinéa 2 de l'article 23 par les mots : « en tenant compte de leur impact sur l'environnement et la biodiversité ». Dans le but de responsabiliser les entreprises, cet amendement reprend l'objectif de mise à contribution des entreprises en fonction de l'impact de leurs activités sur l'environnement et sur la perte éventuelle de biodiversité. (L'amendement n° 1395, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.) (L'article 23, amendé, est adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

...on qu'ils versent à leur agriculture, et qui ont totalement déstabilisé les cultures vivrières des pays en développement. Les actions de coopération devront également être plus efficaces que celles menées jusqu'à présent. Par ailleurs, si, au niveau national, le rôle de l'agriculture est évidemment de produire, elle peut être également utile comme le montre le projet de loi au maintien de la biodiversité, à la protection des paysages et de l'environnement. Mais, pour cela, des efforts sont nécessaires, car chacun sait que l'activité agricole a largement contribué à polluer les sols et les eaux de notre pays. L'agriculture a encore une autre fonction que nous devons prendre en considération dans le projet de loi sur le Grenelle de l'environnement : celle d'aménagement du territoire. En effet, à q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

...il en faut treize en amont, dont sept de pétrole ! Nous ne pouvons pas continuer à vivre de cette façon. Et je ne parle pas du fait que, même à la cantine de l'Assemblée nationale, on nous sert de la perche du Nil, alors qu'elle est acheminée du lac Victoria en avion-cargo réfrigéré et produite dans des conditions sociales et environnementales scandaleuses. Outre la dégradation des sols et de la biodiversité, ce type d'agriculture fait peser des risques sur la santé des consommateurs en raison des résidus qui se trouvent dans les produits alimentaires et de l'apparition d'une pollution génétique, due aux OGM et il crée des problèmes économiques et sociaux, notamment la destruction des communautés rurales européennes et l'exploitation des pays du tiers monde, dont a très bien parlé Germinal Peiro....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

Les semences sont une contribution essentielle à la biodiversité et à sa conservation. Or, l'inscription au catalogue nécessite des évaluations dont le coût peut être dissuasif. Il est à mon avis essentiel d'inscrire dans le projet de loi l'objectif central du plan mondial pour la biodiversité issu de la directive 9895, à savoir la conservation de la biodiversité cultivée in situ et non dans des banques de gènes. On entend parler de projets où une banque de gè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

... sont en effet considérables 1 500 kilomètres en moyenne , ce qui porte atteinte à la qualité de l'atmosphère du fait des émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu'au développement régional. Enfin, l'amendement n° 1349 propose de réorienter les programmes de recherche non seulement en matière de microbiologie des sols, mais aussi dans le domaine des relations entre pratiques agronomiques et biodiversité, ainsi que dans celui de la toxicologie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

...is de nombreuses années, dont certaines dispositions sont mises en oeuvre dans ce texte. Il prolonge aussi des initiatives parlementaires passées, prises notamment par les socialistes, à l'instar du plan national de l'environnement de 1990 qui a, entre autres, donné naissance à la loi sur l'eau. Dans le même esprit, je salue l'action engagée par la présidence française et l'UICN pour protéger la biodiversité dans l'outre-mer et sur l'île de la Réunion. Enfin, je souligne que les discussions en commission, entre membres de la majorité et de l'opposition, se sont déroulées dans un climat constructif et respectueux. Il y a eu des ouvertures importantes, même si elles ont été peu nombreuses, monsieur le rapporteur. Cependant, monsieur le ministre d'État, permettez que s'engage un vrai débat sur ce sujet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

...e 40 % en quarante ans. Cette fonte entraîne une augmentation inexorable du niveau des océans ainsi qu'une perturbation des courants marins pouvant conduire à des changements climatiques extrêmes : cyclones, tornades, sécheresses, etc. À cela s'ajoute un choc biologique sans précédent qui risque de mettre en cause tous les équilibres du vivant en raison de l'effondrement accéléré et massif de la biodiversité, d'une ampleur jamais connue sur terre. Les gênes, les espèces et les écosystèmes sont des horlogeries d'une infinie complexité. La moindre rupture provoque des réactions en chaîne, parfois spectaculaires, parfois insidieuses, et qui menacent toutes les formes de vie sur terre, donc la survie même de nos humanités. L'extinction massive des abeilles en est l'un des signes apparents et inquiétants....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

...vec le Grenelle, le chef de l'État a pris la décision de construire un nouvel EPR. Il y a sans doute de l'espoir dans la recherche, mais vous la maltraitez. Il y a sans doute un oxygène envisageable dans une nouvelle politique urbaine, mais vous ne vous souciez pas véritablement de l'étalement urbain non contrôlable et non contrôlé. Je vois bien, dans vos dispositions, une mise en évidence de la biodiversité, mais je ne vois pas, en revanche, les moyens véritables qui seraient affectés à sa préservation et à sa valorisation, tant sur le plan budgétaire que sur celui de la gouvernance. Je vois bien une trame verte et bleue, véritable corridor écologique salvateur, mais il demeure non opposable au tiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

L'environnement et la biodiversité se vivent et se défendent au quotidien, à l'échelle de chacun et au plus près de chaque réalité. On ne saurait évacuer la nécessité que les citoyens, les acteurs locaux et leurs institutions s'approprient une part de la conception et de la mise en oeuvre d'une politique écologique. L'énergie du général est dans le particulier. L'équilibre du sommet est donné par la base. Pour répondre à des enjeu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Poignant :

J'insisterai néanmoins sur quelques points qui me paraissent devoir être soulignés. Tout d'abord, oui, monsieur le ministre, madame la secrétaire d'État, il y a urgence à agir dans la lutte contre le changement climatique, comme il y a urgence à économiser notre énergie. Oui, il y a urgence à lutter contre la dégradation de la biodiversité et de la qualité de nos eaux. Oui la dimension environnementale doit être prise en compte comme une composante de notre politique de santé. C'est véritablement une nouvelle économie qu'il nous faut construire sur ces bases. C'est une prise de conscience et des comportements responsables de chacun de nos concitoyens qu'il nous faut inciter, mais aussi une obligation qu'il nous faut prendre comme ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Poignant :

... du groupe UMP de partager pleinement vos objectifs des trois fois 20 %, et même d'aller plus loin sur la part des énergies renouvelables, à savoir 23 %. Nous partageons vos priorités affirmées dans les secteurs du bâtiment et des transports en termes d'économie d'énergie et de lutte contre l'effet de serre. Nous partageons pleinement votre engagement à prévenir la perte très dangereuse de notre biodiversité quand on sait que 16 000 espèces sont en voie de disparition dans le monde et qu'une espèce animale sur quatre est également en voie de disparition. Oui, il nous faut construire une nouvelle économie conciliant protection de l'environnement, protection de la santé, progrès social et croissance économique, et je pèse bien tous ces mots. Oui, il nous faut nous assurer de nouvelles formes de gouve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Chanteguet :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la secrétaire d'État, nous le savons tous aujourd'hui, la disparition de la biodiversité constitue la plus grande problématique environnementale actuelle, après le réchauffement climatique. La biodiversité est une dimension essentielle du vivant et elle s'exprime par la diversité génétique, la diversité des espèces et la diversité des écosystèmes. Elle est un enjeu vital pour les sociétés humaines, par les biens et services qu'elle procure, qu'il s'agisse des grands services écologi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...tionales et des fonds de pensions. Un ancien expert de l'ADEME a intitulé son récent ouvrage : Le climat, otage de la finance. Ne pourrions-nous pas reproduire ce titre en constatant que c'est le Grenelle qui est aujourd'hui l'otage de la finance ? Je m'étonne encore que le Gouvernement, suivant les textes saints, n'ait pas proposé un système international d'échange de quotas de droits à perte de biodiversité, voire un système de libre-échange de droits à dégazage sauvage, ou alors un système de droits à transport routier polluant pour le transport de denrées alimentaires. Rétroactivement, il aurait même pu nous soumettre aujourd'hui l'idée d'un système international d'échanges de quotas de dissémination volontaire d'OGM ;

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jack Queyranne :

Les régions sont des acteurs majeurs du développement durable. Elles ont pris de l'avance sur l'État en anticipant les évolutions dans de nombreux domaines : les énergies renouvelables, la formation aux nouveaux métiers, la préservation de la biodiversité avec leurs parcs naturels régionaux, le développement de l'agriculture biologique et des repas bio. Elles ont fait la preuve de leur compétence, et rien ne pourra être entrepris sans leur concours. Elles pouvaient légitimement escompter que leur rôle soit reconnu. Or le projet qui nous est soumis reste marqué du sceau du jacobinisme dont souffre notre pays, et ce au détriment d'une dynamique de d...