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Tel est bien le résultat des différentes réunions qui ont été organisées par la présidence française au cours des dernières semaines et je suis heureux d'avoir l'approbation de M. Myard. Il s'agit d'une belle illustration du principe de subsidiarité
...rise morale. Or l'Europe a des valeurs à défendre ; elle peut, en ces temps difficiles, proposer une éthique renouvelée. Ces propositions ne manqueront pas d'enrichir utilement les débats sur le nouveau Bretton Woods, dont l'idée, lancée par le Président Sarkozy, répond à notre attachement à l'économie sociale de marché. Enfin, la crise a montré combien il est important que l'Union se dote d'une présidence stable, qui ne s'apparente pas à celle d'un chairman, mais qui soit réellement forte. Je suis convaincu que l'Europe, comme elle a su le faire dans la crise géorgienne, saura à la fois répondre aux attentes de ses citoyens et parler d'une seule voix à ses partenaires au niveau international. J'ai la conviction qu'il faut organiser de manière régulière, sur le modèle de la réunion du 12 octobre ...
... chers collègues, le débat sur le prélèvement au titre du budget européen intervient à l'heure où se manifeste d'une manière plus criante que jamais la nécessité de l'Europe unie. Nous le mesurons tous ici : les crises auxquelles nous avons à faire face ignorent nos frontières nationales et les réponses que nous pourrons y apporter n'auront d'effet que si elles sont collectives et concertées. La présidence française, dont je tiens une nouvelle fois à saluer l'action, a permis que soit adopté à l'unanimité du Conseil un budget où les capacités d'engagement de l'Union européenne se voient confortées de 2,8 %, pour s'élever à près de 134 milliards d'euros. Ce budget, et nous nous en réjouissons, consacrera une part plus significative de ses moyens à la croissance et à l'emploi, dans la droite ligne de...
...ul aux effets de la crise et le bon sens triomphant des approches idéologiques, l'Europe s'est imposée comme le meilleur cadre de réponse et a, enfin, pu jouer tout son rôle. L'effort de la France en faveur du budget européen est conséquent, certes, mais il n'avait peut-être pas paru aussi justifié depuis longtemps. Cet effort se justifie également parce que l'Europe continue d'avancer et que la présidence française ne s'est pas contentée de démontrer sa capacité à gérer la crise : elle a d'ores et déjà engrangé nombre de résultats concrets. Le pacte européen sur l'immigration et l'asile, adopté le 16 octobre dernier par le Conseil, constitue à ce titre un progrès majeur pour l'Europe.
...tratégie commune et n'en sont plus réduits aux vaines incantations à la solidarité entre États membres. Il reste évidemment beaucoup de chemin à faire dans le domaine de la lutte contre l'immigration clandestine, mais cette première étape est très importante qui nous permettra d'élaborer demain, je l'espère, une politique concertée en matière de gestion des flux migratoires. Autre priorité de la présidence française : la relance de l'Europe de la défense. La réunion informelle des ministres de la défense des Vingt-sept a débouché, on ne saurait trop le souligner, sur des mesures concrètes. La création d'un Erasmus pour les officiers européens en formation, le lancement d'une flotte commune d'avions de transport polyvalents ou le développement en coopération de la nouvelle génération de satellites m...
...ndrait lucratif. Ces solutions qui conduisent l'État à participer, lui aussi, au casino boursier mondial sont des leurres face à cette crise profonde, qui annonce chômage, délocalisations, précarisation, et qui risque de se traduire par une crise sociale sans précédent, en France et dans le monde. Les salariés de Renault et ceux de Peugeot, mis au chômage technique, en sont déjà les victimes. La présidence française de l'Union européenne a lieu au moment précis où la crise du capitalisme car il faut appeler un chat un chat rejoint la crise de légitimité démocratique que traverse la construction européenne. Dans ce contexte, le projet de budget communautaire porte-t-il une nouvelle ambition pour l'Europe ? Est-il à la hauteur des enjeux que soulèvent ces deux crises ? Répond-il aux peurs des Eu...
...e absente d'une discussion portant sur le prélèvement au titre du budget européen. S'il y a eu un aspect positif dans la crise, c'est qu'elle nous a conduits à avoir davantage d'Europe. On a en effet assisté à un effort de cohérence de tous les États européens pour venir au secours des établissements bancaires en difficulté. Par ailleurs, la lutte contre la crise a bénéficié du volontarisme de la présidence française, qui s'est traduit par une mobilisation active de nos partenaires européens par le Président de la République. Une vraie coopération s'est ainsi mise en place avec nos partenaires britanniques, qui nous ont fourni une contribution dont on ne souligne pas assez, me semble-t-il, l'utilité : alors que nous nous enlisions dans un débat entre la garantie des dépôts et l'intervention directe ...
...c'est une politique de soutien aux marchés, mais tout le reste devrait redescendre, y compris les fonds structurels, au niveau national. Vous conviendrez avec moi que faire monter de l'argent à Bruxelles et le faire redescendre ensuite pour financer les piscines du Pays basque ou d'ailleurs est une sacrée gageure. Ce n'est pas ainsi qu'on peut optimiser la dépense publique. Je dirai un mot de la présidence française. Elle est sur la bonne voie avec le pacte de stabilité. Mais l'Union méditerranéenne, a été mise dans une impasse. Elle ne fonctionnera pas parce que vous l'avez intégrée dans un processus communautaire paralytique de l'Union alors qu'il fallait en faire une affaire sui generis. Je sais que nous ne sommes pas d'accord là-dessus mais je maintiens ma position. Je crois qu'à terme, compte ...
...al, qu'il y avait là un vrai sujet. Je souhaite qu'il puisse être traité au cours de l'examen de la seconde partie. Quelques autres sujets mériteront un examen particulier à l'occasion de l'examen des articles non rattachés. Je veux encore vous remercier, ainsi que vos collaborateurs et vos services, pour l'attention que vous avez prêtée à l'ensemble des questions soulevées. Je n'oublie pas la présidence, les services de la séance, ainsi que la presse, qui a rapporté nos débats. Je souhaite que la discussion de la deuxième partie soit fructueuse et nous permette, au-delà de nos divergences de fond, de trouver des solutions à un certain nombre de problèmes sur lesquels nous pouvons nous rassembler. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)