69 interventions trouvées.
...diques ou ophtalmologiques, pour les mêmes raisons. De plus, l'avenir n'y est plus considéré comme la porte du salut pour ces situations, puisque 85 % des personnes interrogées en août dernier redoutaient que leurs enfants ne connaissent un jour une situation de pauvreté. Par ailleurs, un sondage de l'institut IPSOS nous informait que 17 % des Français avaient déjà renoncé à se rendre chez leur médecin généraliste pour des raisons d'éloignement. On peut dire que, loi après loi, vous avez bien réussi votre entreprise de destruction du pacte social ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Près d'un Français sur trois, soit 31 %, a déjà retardé ou renoncé à l'achat de prothèses dentaires, et 29 % à l'achat de lunettes. Un quart des Français ont déjà retardé ou renoncé à une consultation chez un spécialiste ou un dentiste ; 17 % ont déjà renoncé à une consultation chez un médecin pour des raisons d'éloignement géographique. De même, il ne faut pas oublier que trop de médecins refusent de prendre en consultation les titulaires de la CMU, et ce sans aucune sanction à ce jour. Nous pourrions évoquer les dépassements d'honoraires, sans tact et sans mesure, toujours non sanctionnés et qui participent à la difficulté d'accès aux soins, en particulier dans nombre de départemen...
Pourtant, l'urgence des urgences demeure la possibilité d'accès aux soins ; mieux, dans le contexte de crise économique et sans doute de crise sociale, la montée de la précarité et de la pauvreté aurait dû vous inciter à faire de l'accès aux soins la priorité des priorités. En 2008, 5 000 médecins généralistes partiront à la retraite et, sur les moins de 1 200 qui s'installeront, 40 % choisiront un exercice particulier et ne seront donc pas pleinement opérationnels en médecine générale. Faut-il rappeler que 2 000 postes d'interne en médecine générale sont restés sans candidat et que certains jeunes préfèrent redoubler plutôt que de choisir cette discipline ? De 54 000 médecins généralist...
Les conseils généraux et régionaux se sont employés, sans grand succès, à mettre en place des systèmes de financement en faveur des étudiants en médecine, contre un engagement d'installation en milieu rural. Nous connaissons même nombre de projets de construction de maisons médicales, hélas sans médecin.
...e PLFSS pour 2009 est un budget de transition dans l'attente de la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » censée mettre en oeuvre des réformes structurelles, et notamment instaurer les agences régionales de santé. Une organisation régionalisée de la santé et de l'accès aux soins ne peut se concevoir sans la représentation des professionnels de santé. La présence du Conseil de l'ordre des médecins est indispensable au sein des ARS. Faut-il vous rappeler, madame la ministre, que c'est la seule instance regroupant tous les médecins, quel que soit leur statut d'exercice ? Il ne serait donc pas concevable que les conseils régionaux de l'ordre ne figurent pas comme membres à part entière, disposant du droit de vote, au sein du conseil de surveillance des nouvelles structures que seront les ARS...
...aladies ne doivent pas prononcer des amendes à l'encontre des professionnels puisqu'elles ne peuvent pas appréhender le contexte de manière experte. C'est aux ordres professionnels de prendre les sanctions financières qui s'imposent, mais encore faut-il qu'ils soient informés par les organismes d'assurance maladie. Je terminerai en vous posant deux questions : Soutiendrez-vous l'affiliation des médecins salariés d'un autre médecin aux régimes de retraite de la CARMF afin d'en assurer l'équilibre financier ? Ferez-vous des propositions sérieuses pour endiguer la grande offensive actuelle des investisseurs financiers qui cherchent à prendre le contrôle des sociétés d'exercice libéral, donc des pharmacies d'officine, des laboratoires d'analyses médicales, de radiologie, d'anatomopathologie, et pl...
...niser et à restructurer notre système de soins. Permettez-moi d'en souligner très rapidement les points essentiels. Il faut d'abord engager une véritable politique de santé publique, à peine esquissée par la loi de 2003. Le prochain projet de loi sera un rendez-vous important. La santé publique, c'est le parent pauvre qu'on néglige par manque de coordination. Souvent, on ne fait pas appel à des médecins territoriaux qui n'attendent que cela. Il faut ensuite assurer aux hôpitaux les moyens d'assumer leurs missions de service public. Il faut enfin garantir l'égalité sanitaire par un nouveau maillage territorial. J'insisterai sur la situation de l'hôpital public et du maillage territorial sanitaire. Les ONDAM hospitaliers votés ces dernières années étaient très en deçà des besoins et destinés à...
C'est une bonne façon d'aborder des sujets pénibles. On parlait tout à l'heure du décret annulant l'obligation faite aux médecins de prendre des gardes. Il serait bon de le rétablir. J'y suis en tout cas très favorable.
Les membres de cette mission ont constaté que les déserts médicaux ont progressé en France, que les inégalités dans l'accès aux soins se sont durcies, que l'implantation des médecins généralistes et des spécialistes est devenue totalement déséquilibrée. Dans ce domaine, il faut envisager une évolution des droits des malades. Il faut également établir les conditions d'un nouveau contrat avec les médecins, en tout cas s'inscrire dans un respect plus grand des référentiels soit de diagnostic soit de traitement, avec les URCAM, certes, mais surtout avec la Haute autorité de san...