Monsieur le président, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, comment commenter ce projet de financement de la sécurité sociale, quand tout le monde s'accorde à dire qu'il est inadéquat économiquement, socialement inopérant et structurellement à réformer ? Voilà la gageure qui nous attend.
Singulier exercice, en effet, que de débattre sur la base de prévisions budgétaires devenue totalement irréalistes en raison de l'ampleur de la crise financière et de la récession économique qui nous touchent. Vos hypothèses macro-économiques, vous le savez, sont devenues invraisemblables. Vous tablez sur une croissance du PIB de 1 % en 2009. La probabilité la plus forte est qu'elle se situe autour de zéro.
Vous attendez une augmentation de la masse salariale de 3,5 %. C'est illusoire, et quand on sait qu'une baisse de 0,3 point représente près de 600 millions d'euros de manque à gagner pour le régime général, on mesure à quel point votre projet est hors du temps.
Curieux exercice, en effet, d'engager ce débat alors même que le très attendu projet de loi « Hôpital patients, santé et territoires », censé engagé la refonte structurelle du système de santé français, serait déjà prêt à l'emploi.
Nous sommes impatients, mais le mot « réforme » évoque celle de l'un de vos prédécesseurs, M. Douste-Blazy, qui, en 2003, nous promettait de sauver le système de santé français en 2008. Cinq ans après, pour la seule branche maladie, c'est plus de 50 milliards de déficit cumulés.
Parce qu'il y a des déremboursements, des franchises médicales, des dépassements d'honoraires, une augmentation des cotisations des complémentaires, qui va se poursuivre, 39 % des hommes et des femmes négligent leur santé.
Or nous savons tous que l'égalité devant l'accès aux soins est l'un des piliers forts du pacte social, la reconnaissance de notre humanité.
Je dis cela avec solennité, mes chers collègues, car si nous ne garantissons pas la couverture sociale de nos concitoyens, si le minimum n'est pas assuré alors que, pour tous les Français, le droit à la santé fait partie du pacte républicain, la crise sociale qui nous attend, après la crise financière et économique, prendra, je le crains, une tout autre dimension.
C'est pour cette raison qu'au-delà de votre bilan, il est urgent d'engager un plan de sauvetage de notre système de santé. C'est le juste pendant du plan de sauvetage à 360 milliards des milieux financiers que le Gouvernement a su monter pour éviter la faillite d'un système. Ce plan que nous vous réclamons, madame la ministre, est tout aussi essentiel pour notre pays et d'abord pour nos concitoyens. Ce n'est pas un plan de renflouement mais, les mêmes causes produisant les mêmes effets, un plan qui vise à moderniser et à restructurer notre système de soins.
Permettez-moi d'en souligner très rapidement les points essentiels.
Il faut d'abord engager une véritable politique de santé publique, à peine esquissée par la loi de 2003. Le prochain projet de loi sera un rendez-vous important. La santé publique, c'est le parent pauvre qu'on néglige par manque de coordination. Souvent, on ne fait pas appel à des médecins territoriaux qui n'attendent que cela.
Il faut ensuite assurer aux hôpitaux les moyens d'assumer leurs missions de service public.
Il faut enfin garantir l'égalité sanitaire par un nouveau maillage territorial.
J'insisterai sur la situation de l'hôpital public et du maillage territorial sanitaire. Les ONDAM hospitaliers votés ces dernières années étaient très en deçà des besoins et destinés à la seule reconduction des moyens au niveau national. L'application des nouvelles mesures est aussi à l'origine de graves difficultés. La réforme de la T2A, il faut le dire, a sans doute plongé les établissements dans des situations budgétaires difficiles.
Le 27/02/2012 à 19:02, BJLP a dit :
Faites des efforts qui disent .
Le bon exemple doit toujours venir d'en haut.
· Tout cela devient exaspérant!!!!
· Objet : TR: LA HONTE......
· Lundi 13 février 2012 à l'assemblée nationale : c'est tout frais !!!!
· HONTE aux 575 députés sur 577, qui ont refusé une baisse de leurs indemnités de 10%!!!
· Oh oui je transfère et avec plaisir car nous en avons un peu "marre" de ces grands élus et fonctionnaires de l'état qui s'accrochent à leurs privilèges alors
· qu'ils sont les premiers à exiger des efforts toujours aux mêmes, ceux qui voient chaque jour leur pouvoir d'achat diminuer.
· J'espère que ce texte sera porté à la connaissance d'un maximum de français.
· HONTE A NOS DÉPUTES SEULS 2 DEPUTES SUR 577 ONT VOTE POUR LA BAISSE DE 10 % DE LEURS REVENUS SUBSTANTIELS PRENEZ-EN
· BONNE NOTE POUR LES PROCHAINES LÉGISLATIVES
· Sûr que l'on pourrait en virer une palanquée : sénateurs, députés français et européens (les plus fainéants), fonctionnaires de la commission européenne, conseillers de la présidence et des
· collectivités, conseillers régionaux et généraux, fonctionnaires territoriaux et des communautés d'agglomération et tous ceux que j'oublie.
· Sans compter les avantages consentis aux ex-présidents, ministres et autres.
· Pour y arriver il faudra certainement faire la Révolution. L'Assemblée nationale examinait lundi l'amendement déposé par Lionnel Luca, l'un des chefs de file du collectif de la Droite populaire.
· Le député UMP des Alpes-Maritimes proposait de réduire de 10 % les indemnités des députés (qui touchent 5.200 euros nets d'indemnités parlementaires, auxquels il faut rajouter les avantages en nature).
· Il n'y a pas de raison, dit-il en somme, de ne pas faire participer la représentation nationale à l'effort de rigueur auquel sont soumis les Français.
· Selon lui, l'amendement permettrait une économie de 5 millions d'euros. Mais pour une fois, la représentation nationale a parlé d'une seule voix, un consensus à faire pâlir d'envie François Fillon.
· Le président du groupe UMP, Christian Jacob, et le président de l'Assemblée, l'UMP Bernard Accoyer, étaient opposés à cette mesure, tout comme le groupe socialiste, rappelle Le Monde.
· "C'est une mesure d'affichage, c'est un gadget", a dit Jean Launay (PS), rapporteur spécial de la commission des Finances.
· Seuls Lionnel Luca et sa collègue de Seine-et-Marne Chantal Brunel, également député UMP, ont voté en faveur de l'amendement.
· Pourtant, 32 députés avaient cosigné l'amendement (dont le porte-parole du Nouveau centre, Philippe Vigier, le villepiniste Jean-Pierre Grand, le candidat à l'Élysée en 2012 Nicolas Dupont-Aignan, et le Vert François de Rugy).
· Lionnel Luca a annoncé qu'il reverserait ses 10 % à une association. 2 sur 577 !
· Déjà qu'ils sont beaucoup trop nombreux par rapport aux États-Unis où il y a 5 fois plus d'habitants qu'en France ; il est beau l'exemple ! Ils ne veulent en aucun cas que l'on touche à leurs privilèges alors que nous, c'est tous les jours que l'on touche à nos acquis obtenus par nos ancêtres qui l'ont parfois payés de leur vie et toujours plus d'augmentation, de réformes ; et après les élections, je vous parle même pas de ce qui nous attend... et on dira tant pis pour vous c'est vous qui le voulez puisque vous l'avez élu ! Va falloir réagir et très vite car ça commence.
· 2 sur 577 quel égoïsme ! et que vont devenir les 5 000 personnes qui vont perdre leur emploi chez Peugeot l'année prochaine et les centaines d'une banque... mais va falloir s'habituer à travailler comme des robots jusqu'à la cassure puisque cela va devenir notre quotidien, ils nous jettent comme des Kleenex ou du PQ tant qu'on touche pas à leur petite place où ils ne font rien, on les voit dormir, lire, écrire, téléphoner ou autres activités toutes aussi ludiques dans les tribunes, leurs salaires et indemnités qui nous coûtent des millions, leurs privilèges, leur grand train de vie mais ça pas touche bien sûr, alors que rien que sur eux on pourrait économiser des millions d'euros, mais on dit bien qu'ils sont des privilégiés, c'est au petit peuple la quantité négligeable de toujours trinquer.
· A l'heure où la situation financière est telle que l'on cherche en hauts lieux désespérément de l'argent et que l'on va encore s'acharner sur le peuple pour le faire payer et en trouver, une réflexion s'impose !
· ON VA VOIR SI ON PEUT FAIRE TOURNER CELA DANS TOUTE LA FRANCE !!!
· ALORS FAITES CIRCULER !!! ET VITE.
· Halte à ces parasites qui ne pensent qu'à eux !!!
CONCLUSION : COTISEZ COMME TOUT LE MONDE EN FRANCE ET ENSUITE ON CAUSERA DES DÉFICITS SOCIAUX
Le 01/02/2012 à 07:43, BJLP a dit :
La protection sociale en France ne serra sauvé que si nos élus des deux assemblées, les ministres, le chef de l'état cotise comme tout le monde.
De plus il serait souhaitable que les entreprises du CAT 40 payent se quelles doivent.
C'est Hypocrite de la part des élus de la nation de demander de cotiser plus alors que les élus ne cotisent rien.
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