67 interventions trouvées.
...c. Il n'est guère étonnant que le président Sarkozy, comme toujours lorsqu'il ouvre un dossier, décrète la rupture, juge la politique de Jacques Chirac catastrophique et affirme que nous allons voir ce que nous allons voir. Sur la première partie, nous ne pouvons vous donner totalement tort : la manière dont Jacques Chirac avait souhaité remettre 50 % de l'audiovisuel extérieur entre les mains de TF1 n'était sans doute pas très satisfaisante. Il arrive donc finalement au président Sarkozy de faire preuve de clairvoyance. On nous dit que nous allons maintenant avoir un audiovisuel extérieur sérieux, solide, dont les parlementaires de la majorité comme de l'opposition pourront être fiers, et on lit dans la presse que le président Sarkozy se réjouit d'entendre parler français lorsqu'il séjourne...
mais je trouve que c'est un peu réducteur s'agissant de la politique extérieure de la France. On me reprochera de polémiquer. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) On dira que le problème n'est pas là, que le président Sarkozy a sorti TF1 du capital de France 24, que, pour une fois, il ne met pas TF1 en avant, et on me demandera de cesser de dire des méchancetés. Certes, TF1 va quitter le capital de France 24, mais en récupérant beaucoup d'argent, uniquement parce qu'il est entré au capital de l'audiovisuel extérieur et en sera sorti au bout de trois mois ! Parce qu'il a siégé deux fois au conseil d'administration, TF1 obtiendra ...
...us, nous sommes préoccupés par le budget de rigueur imposé à l'audiovisuel extérieur. En effet, le rapport de Joseph Kerguéris ne laisse pas de nous inquiéter. Du reste, selon son collègue de l'UMP Claude Belot, la situation est préoccupante et le budget ne répond ni aux projets de développement de France 24 ni aux besoins de financement de RFI et de TV5. En outre, la presse du jour confirme que TF1 est sur le point de sortir du capital de France 24 et qu'un protocole d'accord doit être prochainement signé à ce sujet, TF1 et France Télévisions vendant à l'État les 50 % du capital qu'ils détiennent respectivement, pour 2 millions d'euros chacun. J'aimerais que l'on nous explique ce qui justifie une telle rentabilité, un tel retour sur investissement de l'apport en capital initial de TF1, qui ...
Je veux revenir sur une question à laquelle il ne nous a pas encore été répondu de manière satisfaisante. C'est pourtant une question d'importance puisqu'elle concerne l'utilisation que le Gouvernement fait de l'argent public. Je veux parler de la manière scandaleuse dont vont être rétribués les bons et loyaux services de TF1 au Président de la République. Comme l'a rappelé Sandrine Mazetier, la mise initiale de TF1 dans France 24 en 2006 a été de 17 500 euros. Certes, c'est un petit investissement au regard des capacités financières d'une telle entreprise, mais un investissement plutôt rentable, compte tenu de la magnifique culbute que cette société s'apprête à opérer, pour reprendre des termes de boursicoteurs. Le...
En effet, ces 2 millions d'euros de valorisation correspondraient, pour TF1, à une multiplication de sa mise initiale par 115. En outre, il convient d'ajouter à ces 2 millions d'euros la somme annuelle de 1,7 million d'euros correspondant à l'obligation faite à France 24 de racheter chaque année des images à TF1. Cette condition semblerait être, en effet, la solution que vous avez trouvée pour adoucir, aux yeux de TF1, sa sortie de France 24, dont la nationalisation tot...
Cela lui avait d'ailleurs valu une remontrance du CSA. Dès lors, on comprend mieux la continuité dans laquelle s'inscrit votre refus de respecter le pluralisme dans le conseil d'administration de la société. Enfin, le budget de France 24, déjà lourdement amputé par les cadeaux faits à TF1, ne permettra pas de passer à une diffusion continue en langue arabe, à l'instar de la diffusion en langue anglaise. Ce projet ne pourra pas être mené à bien et nous devrons en rester aux quatre heures quotidiennes : le manque à gagner s'élevait déjà à 25 millions d'euros pour 2009 et il s'accroîtra en 2010 et en 2011. Dans ces conditions, madame la ministre, nous aimerions savoir où en sont le...
Nous lui avons aussi demandé pourquoi TF1 allait toucher plus de cent fois sa mise en vendant France 24. Là encore, elle ne nous a pas répondu. Enfin, madame la ministre, en quoi la nomination ou la révocation par le Président de la République du président en charge de l'audiovisuel extérieur de la France constitue-t-elle une avancée de la démocratie ? Chantez, si vous le voulez, mais répondez-nous car nous avons besoin être informés ! ...
... que, cet après-midi, le syndicat CGT de l'audiovisuel public a protesté contre cette forme de dépouillement de l'INA pour venir en aide au holding de l'audiovisuel extérieur de la France qui est déjà bien malade. En outre des prédateurs sont en train de se servir. En effet, comment peut-on accepter, sans barguigner, que M. Paolini réclame 90 millions d'euros pour France 24, alors que la société TF1 a sorti de sa petite poche 17 500 euros, soit une peccadille ?
Pour qui nous prend-on ? Les Français sont-ils des « cochons de payeurs » qui devraient permettre à TF1 de s'en mettre encore un peu plus dans les poches ? Bien évidemment, la réponse est non, et nous allons nous battre.
...éséquilibre en faveur du secteur privé, et qu'il va coûter extrêmement cher à la puissance publique et au contribuable français. Si l'on examine, comme nous l'avons fait il y a deux jours à l'article 3, la répartition du capital de l'audiovisuel extérieur de l'État, on ne peut que constater Aurélie Filippetti l'a rappelé l'importance des cadeaux que l'État français s'apprête à faire au groupe TF1 en acceptant son retrait du capital de France 24, et la propension du pouvoir en place à donner beaucoup à ceux qui ont contribué à son installation, il y a deux ans, lors de l'élection présidentielle. L'article 7 contient nombre d'éléments surprenants. D'abord les orateurs du groupe SRC qui m'ont précédé ne l'ont pas indiqué le texte prévoit de laisser aux futurs actionnaires privés du cap...
Madame la ministre, à plusieurs reprises, vous avez entendu nos collègues, notamment Aurélie Filippetti, vous interroger sur l'affaire de France 24. Que vous n'ayez pas le courage de répondre sur ce point précis est franchement scandaleux. Il y a sans doute quelque chose qui vous gêne ; vous ne voulez pas dire la vérité sur cette vente des actions de TF1, qui n'ont coûté que 17 500 euros à cette chaîne autant dire rien alors que, dans la négociation, celle-ci a eu le culot d'en demander 90 millions d'euros. Vous ne voulez pas répondre à cela. Cela veut dire que quelque chose vous gêne et que vous voulez le cacher ! Monsieur le président, cela commence à aller trop loin. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.). Ce refus d'éclairer l'Assem...
... communiquées par la Direction du développement des médias, « rien de tel n'est prévu à ce stade, mais si un réel projet de partenariat voyait le jour, au service du développement de l'audiovisuel extérieur de la France et du rayonnement de la France à l'étranger, la loi ne ferait pas obstacle à sa mise en oeuvre ». Cette nuance est surprenante et malvenue à l'heure où l'État négocie la sortie de TF1 du capital de la société France 24. Le rapporteur estime que l'audiovisuel extérieur de la France doit être la propriété pleine et entière de l'État, étant donné la sensibilité particulière de ce secteur. » Puissiez-vous, monsieur le rapporteur, avoir raison jusqu'au bout ! En tout état de cause, vous obtiendrez notre accord sur cette position. Nous sommes étonnés que l'article 4 prévoie que l'...
Nous sommes très réservés sur la rédaction de l'article 4. Madame la ministre, pourriez-vous nous donner des éléments plus précis sur les accords passés avec TF1 pour sortir de France 24 ? Nous soutiendrons le rapporteur.
L'ouverture du capital audiovisuel extérieur de la France doit nous permettre, comme l'a parfaitement indiqué M. Rogemont, de relancer le débat sur les relations entre TF1 et le Gouvernement à propos de la sortie de TF1 du capital de France 24. Nous ne sommes pas en présence d'une petite affaire, mais face à un scandale d'État. En 2006, TF1 a payé 17 500 euros pour entrer dans le capital de France 24. Comment imaginer qu'elle puisse évaluer actuellement le rachat de ses participations par l'État à la somme astronomique de 45 millions d'euros ? Les chiffres de 10, ...
Nous demandons une explication sur les conditions dans lesquelles s'opérera la sortie de TF1 du capital de France 24.
...iété publique détenue uniquement par l'État, puisqu'elle entrera dans la nébuleuse AEF dont le capital sera ouvert à des intérêts privés. M. le rapporteur fait état aux pages 168 et 169 de son rapport de la réponse de la Direction du développement des médias, réponse qui ne le satisfait guère. Il note même que « cette nuance est surprenante et malvenue à l'heure où l'État négocie la sortie de TF1 du capital de la société France 24 », d'où la pertinence de l'intervention que vient de faire notre collègue Aurélie Filippetti, avec le talent qu'on lui connaît.
Je termine ma phrase, monsieur le président. TF1 n'a déboursé que quelques milliers d'euros pour entrer dans le capital de France 24, et lui donner ne serait-ce que deux millions d'euros, comme s'en réjouit, madame la ministre, c'est trop !
...ritables intentions du Gouvernement et des grands groupes de l'audiovisuel qui pourraient être intéressés par un tel partenariat ? À propos de France 24, Aurélie Filippetti a parlé d'« affaire d'État » ; l'expression est, en l'espèce, tout à fait appropriée. Ce qui devait être une CNN à la française, voulue par Jacques Chirac, représente en fait une formidable opération financière pour le groupe TF1. De fait, vous avez du mal à convaincre l'opinion publique, madame la ministre, que cette loi n'est pas destinée à satisfaire un certain nombre de groupes privés, qui ont été abondamment cités depuis le début de nos travaux. Vous vous êtes voulue rassurante en nous annonçant des taxes sur les groupes privés, qui permettront de financer France Télévisions. Une fois de plus, vous nous offrez l'occ...
...t des amis ou des proches du pouvoir, appartiennent à la famille ou au clan. Ce sont d'anciens chiraquiens devenus sarkozystes, tel M. de Pouzilhac, ou parfois des gens de gauche, eux aussi devenus sarkozystes, qui exécutent aujourd'hui les basses oeuvres. Je pense à mon collègue Ulysse Gosset qui n'est ni révolutionnaire, ni ultragauchiste, ni même gauchiste tout court, qui fut correspondant de TF1 et de France 2 à Moscou et à Washington, dont les qualités professionnelles sont reconnues et qui, aujourd'hui, paie au prix le plus élevé un portrait critique.
...l'État. Certains propos entendus tout à l'heure confirment d'ailleurs cette intention. Nous sommes là dans le droit fil, madame la ministre, du travail accompli par le groupe de travail spécial chargé de préparer la création de la chaîne qui s'appellerait ensuite France 24 une chaîne d'information continue internationale dont nous, parlementaires, souhaitions qu'elle soit entièrement publique. TF1 avait été associée à ce projet et, quelles que soient les conditions de sa sortie du dispositif qui ne sont pas l'objet de notre débat force est de constater que la raison publique l'a emporté : chacun préfère une chaîne internationale essentiellement publique. Voilà pourquoi la commission a souhaité que la totalité du capital soit d'origine publique, solution qui nous a paru conforme à l'es...