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Interventions sur "gouvernance"

55 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Bayrou :

L'État allemand cherche, à juste titre, face à des universités entièrement autonomes, à se doter d'un moyen à l'échelle nationale permettant de faire évoluer leur statut, chacune d'entre elles étant maîtresse chez elle et refusant d'évoluer. De fait, une réflexion sur la gouvernance des universités serait pauvre si elle n'abordait pas la question de la gouvernance de l'Université, en portant notamment sur les types de diplômes, sur l'adaptation des formations aux étudiants, non pas en difficulté, mais, dirons-nous plutôt, non autonomes, ou encore vaste sujet ! sur la promotion de la recherche dans la sélection des élites françaises. Ma deuxième remarque a également trai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Berthelot :

...e réforme appropriée, je ne puis que déplorer le recours aux ordonnances, qui est la négation même de la démocratie parlementaire. (Exclamations sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Une concertation préalable avec le monde universitaire des départements français d'Amérique aurait permis de l'éviter. D'autre part, vous avez choisi de vous attaquer en priorité à la gouvernance des universités. Or des sujets tels que l'orientation par l'échec, la mauvaise insertion professionnelle, les conditions de vie déplorables des étudiants, la revalorisation du statut des enseignants-chercheurs, le manque d'effectifs et de financements sont au coeur de la crise universitaire et appellent des réponses tout aussi urgentes. Permettez-moi de faire une parenthèse sur la situation des é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Bayrou :

...rutement qui ne peuvent pas être éludés. En effet, si certaines universités monodisciplinaires s'accommoderont très bien de cette réforme et des nouveaux pouvoirs des présidents, je laisse à la représentation nationale le soin d'imaginer les difficultés que les universités multidisciplinaires vont, elles, rencontrer, avec toutes les conséquences néfastes que cela aura pour leur avenir. L'idée de gouvernance pose décidément trop de questions auxquelles ce texte, mal inspiré et mal orienté, ne répond pas. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jego :

...a bouleversé tous nos systèmes traditionnels, et l'université ne peut échapper à toute confrontation. À l'heure où la concurrence entre les nations est vive, il était donc urgent d'agir pour donner à nos universités les moyens de se battre à armes égales avec celles qui sont les mieux placés à l'échelon mondial. Cette première étape de la réforme de notre enseignement supérieur, qui porte sur la gouvernance et l'autonomie de nos universités, était un engagement fort du Président de la République. Cette promesse est donc tenue comme ce fut déjà le cas, au cours de cette session extraordinaire, des mesures relatives à la revalorisation de travail ou encore aux peines planchers pour mieux lutter contre la récidive. Chacun devrait donc se réjouir que nous n'ayons pas différé plus longtemps un débat atte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cohen :

...rouvent les universités est parfois déplorable, en dépit des efforts réalisés ces dernières années par les collectivités territoriales pour entretenir les bâtiments. De même, notre système de sélection par 1'échec et en fonction des capacités financières de l'étudiant dans le premier cycle, démontre l'urgence de mettre en place un véritable service d'orientation. Par ailleurs, un vrai problème de gouvernance se pose, ainsi que vous le soulignez vous-même avec le projet de loi. Tous ces points, sans oublier celui de savoir si le service public de l'enseignement supérieur apporte une réponse à tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale, auraient pu être soulevés d'ici à la fin de l'année 2007, en concertation avec les personnels concernés et avec les moyens nécessaires pour réussir. Ains...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cohen :

...sieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Tous les syndicats étudiants réclament une telle allocation comme une priorité. Vous donneriez ainsi, madame la ministre, un signe d'ouverture et d'écoute. C'est sur ce socle que devrait reposer une véritable loi sur les universités. De nombreux points essentiels doivent également être abordés dans le débat. La question de la gouvernance, par exemple, n'est traitée que partiellement, François Bayrou l'a souligné et je l'approuve. La présidentialisation assurera peut-être un meilleur processus de décision, mais elle ne favorisera pas l'adhésion de la communauté universitaire. Selon les présidents d'université de ma ville, elle facilitera la tâche à un bon président d'université mais pas à celui qui connaît quelques difficultés. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le projet de loi qui nous est présenté parle de gouvernance, de stratégie, de pilotage, de chaînes de compétence, de comité de suivi. Sans doute, une réforme de l'Université doit-elle nécessairement en passer par des considérations institutionnelles, mais je m'étonne que le langage choisi ressemble tant à celui des entreprises. L'université n'est pas une entreprise ; au lieu d'en copier le langage, elle doit inventer le sien, et le tirer de son propre fon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...ments. Je ne pense pas que les financements privés des fondations réduiront l'investissement public de l'État, je pense plutôt que les deux types de financement sont la garantie d'une véritable autonomie universitaire. Il n'y a pas d'autonomie avec un financement unique. Votre texte, madame la ministre, est bon, car il jette les bases d'une véritable refondation de la politique universitaire. La gouvernance n'est que la première étape, je le répète. Le Président de la République et le Premier ministre se sont engagés sur un montant de 9 milliards en cinq ans. On ne peut donc pas parler d'un désengagement financier de l'État. Cela étant dit, je voudrais, dans les quelques minutes qui me restent, appeler l'attention du ministre et du Gouvernement sur deux ou trois difficultés. D'abord, il faut être ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristiane Taubira :

...on, de l'idéal qu'elle peut s'assigner, de l'utopie de ce lieu où règne l'effervescence d'un savoir qui s'interroge, se confronte, se partage et s'aguerrit à l'épreuve des défis qui lui sont posés par la société et par le monde. Mais vous n'entendez certainement là qu'une litanie de gros mots puisqu'il semble qu'il n'y ait rien de plus glorieux que le souci prosaïque de la gestion et de la bonne gouvernance. Il ne s'agit donc pas de refonder l'Université, mais d'assouplir son organisation et son administration. Nous prenons acte de la modestie du projet. Après être partie à bride abattue, madame la ministre, sur l'autonomie, vous semblez y avoir renoncé en tout cas dans le texte même si vous y êtes longuement revenue dans votre discours. Permettez-moi de rappeler que la loi du 25 juillet 1885 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Giran :

Or la nouvelle gouvernance et le rôle parfois hégémonique conféré aux présidents d'université nous paraissent accroître les risques de politisation, de marchandisation ou de localisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Giran :

...tamment avec Yves Jego et quelques autres, nous paraissaient décisifs. Je n'ai pas voulu ici défendre un ordre ancien, trop souvent immobile, et dont j'ai souvent été l'un des critiques les plus virulents. J'ai voulu indiquer que je refuse de voir altérer ce qui participe de l'honneur du métier d'universitaire : son indépendance et son jugement par ses pairs. Je vous fais confiance pour concilier gouvernance moderne et efficacité de la gestion dans le respect d'un certain nombre d'habitudes, qui ne sont pas toujours mauvaises. Les prochaines étapes démontreront sans nul doute que nous avons raison d'espérer ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Birraux :

Je ne le pense pas et vous avez eu raison, madame la ministre, d'attaquer le problème par la gouvernance. Il faut un pilote dans l'avion et en finir avec la gouvernance par défaut et le consensus mou ! C'est une réforme des plus importantes parce que l'avenir des pays industrialisés se joue dans la bataille de la matière grise et de l'intelligence. Les pays émergents l'ont bien compris : l'Inde et la Chine ont d'ores et déjà plus de chercheurs que le Japon. Comme le soulignait le représentant de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Goldberg :

Madame la ministre, vous nous proposez de débattre d'un projet de loi sur la gouvernance et l'autonomie des universités. Beaucoup a déjà été dit sur le fait que les objectifs de ce texte sont bien éloignés du débat que chacun ici attendait pour améliorer dans son ensemble la situation de l'enseignement supérieur, lutter contre l'échec, en particulier dans le premier cycle, sur les moyens publics à mobiliser et la nécessité d'une loi de programmation budgétaire. Vous avez donc choisi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Goldberg :

...plôme qualifiant. Aussi une vraie réforme des « nouvelles responsabilités » des universités aurait-elle dû spécifier comment offrir de meilleures conditions d'accès et de réussite aux titulaires de bacs techniques et professionnels et se préoccuper de l'inadéquation pour ces publics des filières courtes, STS et IUT, qui devraient leur être plus particulièrement destinées. Là aurait été la vraie gouvernance politique de l'enseignement supérieur. Or, rien dans votre projet de loi ne le permet, ni même ne l'évoque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

... France, constituent des trouées d'azur bienvenues dans un ciel maussade et permettent à l'Université d'honorer les plus méritants de ses talents en leur offrant des conditions de travail meilleures, celles-ci sont réservées à une élite. Mais au moins ont-elles le mérite d'indiquer la marche à suivre, celle que vous engagez avec ce projet de loi. C'est tout cela qu'il faut revoir avec la nouvelle gouvernance. Madame la ministre, vous avez fait le choix de corriger ces défauts. Votre projet de loi est une boîte à outils utile, nécessaire et indispensable pour rénover les universités françaises. Son adoption ne marquera pas la fin, mais le début d'un processus de modernisation, déclaraient il y a peu de temps des universitaires de Paris-Sorbonne. Vous avez le mérite de réformer ce que d'autres n'ont ...