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Interventions sur "peuple"

65 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Il faut donner la parole à notre peuple. Notre peuple porte des valeurs qui sont enracinées dans notre histoire. Vos valeurs à vous sont sonnantes et trébuchantes, elles sont cotées à la bourse, quand les nôtres sont au Panthéon.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

Cette exigence devrait nous rassembler toutes et tous. À quelque banc que nous appartenions, que nous souhaitions approuver ou au contraire désapprouver le traité de Lisbonne, nous devrions partager cette volonté de rendre la parole à notre peuple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

...Entendons-nous bien : il n'y a pas chez moi de mythification de la voie référendaire. La démocratie représentative est une voie tout aussi noble, tout aussi démocratique. (« Bravo ! » et applaudissements sur de nombreux bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), mais aujourd'hui elle n'est pas la plus logique, ni même la plus solide pour l'avenir de l'Europe. Un traité rejeté par le peuple doit être représenté au peuple, même s'il a changé de contenu. C'est une question de confiance vis-à-vis du peuple français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

Eh bien moi, avec les députés du groupe socialiste, radical et citoyen, je ne veux plus de cette Europe obscure, de cette Europe honteuse. Je veux une Europe au grand jour. Une Europe sincère et populaire. Une Europe dont on soit fier. C'est à force de dissimuler l'Europe, de la rendre incompréhensible qu'on a fini par en détourner notre peuple. C'est en masquant la réalité de ses acquis et de ses insuffisances qu'on a construit la défiance envers elle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

C'est la première fois dans l'histoire de la République que le Parlement est invité à remplacer le peuple après un échec référendaire. En 1946, ce sont les Français qui ont adopté la Constitution après un premier rejet. En 1969, la démission du général de Gaulle avait enterré le projet de régionalisation auquel les Français avaient dit non par référendum. Peut-on revenir sur cette « jurisprudence » ? A la lettre, c'est vrai, la Constitution le permet, mais les représentants du peuple n'ont pas vocati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

...ms sur Maastricht ou la Constitution européenne, qui s'exprime dans le refus de la guerre en Irak ou dans la solidarité vis-à-vis de pays partenaires frappés par des attentats terroristes. Et c'est au moment où l'Europe devient un mode de vie, un modèle, un espace de civilisation que vous frustrez les citoyens de leur vote. C'est un complet non-sens ! C'est en refusant d'associer directement les peuples aux grandes décisions européennes que les dirigeants de l'Union n'ont pas vu monter la déception des catégories populaires vis-à-vis de l'Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

Nos convictions européennes n'ont pas changé et je comprends que cela vous gêne ! Aujourd'hui, malgré votre politique économique et sociale désastreuse, malgré votre dérobade devant le peuple, nous nous sommes prononcés majoritairement et publiquement en faveur de la ratification du traité. Nous avons fait abstraction de toute arrière-pensée tactique ou politicienne. (Rires sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Oui, mes chers collègues ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Nous discutons ce soir de la ratification du traité de Lisbonne, sujet essentiel puisqu'il concerne les peuples de notre pays et des vingt-six autres États membres de l'Union Européenne, soit 500 millions de personnes. En fait, nous débattons de deux préoccupations du reste étroitement liées : le contenu du traité et les modalités de sa ratification. La motion référendaire, déposée par plus de cinquante-huit députés du groupe socialiste, traite du second point, autrement dit, de l'exercice de la démocrat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Les Français se sont prononcés le 29 mai 2005 de façon incontestable. Après le rejet de ce référendum, il fallait, c'est évident, bâtir un nouveau traité. Quoi que nous pensions sur le fond, quel que soit notre attachement à la démocratie représentative, on ne peut c'est tout aussi évident se substituer au peuple, qui s'est prononcé sur le même sujet, pour le même objectif, au cours d'une consultation nationale organisée il y a moins de trois ans. Ou alors, Descartes ne serait plus français ! C'est la raison pour laquelle le groupe socialiste, radical et citoyen votera unanimement cette motion référendaire. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Braouezec :

J'en veux pour preuve ses propos tenus à huis clos lors de sa récente visite au Parlement européen : « Il n'y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, qui serait suivi par un référendum au Royaume-Uni. » Au moins, les choses sont claires : la peur du résultat engage à passer outre la voix du peuple. Pourtant, en 2004, lors d'un conseil national de l'UMP, le même, alors ministre de l'Intérieur, affirmait : « si l'Europe reste la seule affaire des responsables politiques et économiques, sans devenir la grande affaire des peuples, reconnaissons que l'Europe sera vouée à l'échec. » Et d'ajouter : « Je le dis comme je le pense, simplement. Je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Fr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Braouezec :

...arme de démocratisation massive », l'OTAN est l'organisation la moins démocratique qui soit. Plus que tout autre directoire, l'Alliance atlantique fonctionne hors de tout contrôle parlementaire et citoyen. Lieu de pouvoir souverain, elle agit à l'encontre de l'idée de démocratie. Il y a de quoi s'inquiéter et se mobiliser pour une Europe qui construit une paix juste et durable pour l'ensemble des peuples. Il est un autre point préoccupant pour les députés que nous sommes : le traité modifié contient un subterfuge du fait de la pseudo-disparition de la référence au « marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée. » Sur le fond, il n'y a aucune modification quant aux dispositions qui ont motivé le rejet du Traité, à savoir celles qui empêchent l'Europe de prendre une autre direction...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Sandrier :

...e délibérer : ou bien le traité de Lisbonne ne change rien de fondamental par rapport au traité constitutionnel et personne n'est autorisé à revenir sur le choix exprimé par 55% de nos concitoyens en 2005, même en essayant de se couvrir par des considérations juridiques plus ou moins laborieuses ; ou bien des modifications importantes ont été apportées et il y a toutes les raisons de consulter le peuple. Pourquoi, sur le même enjeu et quel enjeu, pour l'Europe, pour la France ! aurait-on dû consulter nos concitoyens en 2005 et ne le devrait-on plus en 2008 ? Il n'y a qu'une seule explication à cela : la peur, la peur que le peuple réponde à nouveau « non ». Mais la peur n'est pas un principe constitutif de la démocratie. Le texte est en fait le même qu'en 2005, tous les chefs d'État europée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

...équelles traumatisantes de la guerre. Ils ne veulent plus, ni pour eux, ni pour leurs enfants, revivre une telle situation. Avec eux, une majorité d'Européens est reconnaissante à l'Europe d'avoir ancré la paix. Or, qu'est-ce que l'Europe, sinon l'intuition généreuse, ouverte, d'hommes comme Robert Schuman, Jean Monnet, Konrad Adenauer, Alcide de Gasperi, qui ont compris la nécessité d'offrir aux peuples de notre continent la perspective positive d'un projet commun, et qui ont réfléchi aux moyens politiques de donner consistance à ce projet sous la bannière de la liberté. L'entreprise a eu ses heures de gloire et aussi ses difficultés. Cependant, elle est irréversible. On s'est fait aujourd'hui à l'idée que tous les domaines politiques de l'action commune européenne n'avancent pas de la même ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Laffineur :

...es ennemis ou des étrangers, et qui aujourd'hui sont nos amis les plus dévoués et sans lesquels on ne saurait envisager l'avenir ? Le « non » français, contrairement à ce que certains ont laissé entendre, ne marquait pas plus un effritement du lien qui nous unit aux autres États membres qu'un refus de s'engager plus loin dans l'aventure européenne : il a, à juste titre, rappelé que c'étaient les peuples qui faisaient la force de l'Europe, et qu'il nous fallait être attentif à leurs inquiétudes. Et c'est ce que le Président de la République a fait. Il n'a pas nié qu'il y avait une profonde crise de défiance ; il n'est pas non plus resté sourd aux cris d'angoisse de millions de femmes et d'hommes qui ne se sentaient plus assez protégés par l'Europe ; mais il n'a pas pour autant tiré un trait sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Laffineur :

...irmé sa volonté de relancer l'Union européenne. Le jour même de son investiture, son premier geste politique a d'ailleurs été en faveur de l'Europe, en se rendant à Berlin pour consacrer l'amitié franco-allemande avec Angela Merkel ; un geste qui porte le symbole de son dévouement pour une Europe qu'il se devait de ranimer. Quarante-huit heures après, il était à Bruxelles. Il se le devait, car le peuple français est profondément européen, et c'est justement parce qu'il l'est, et qu'il en est fier, qu'il désire le meilleur pour l'avenir de l'Europe. Nicolas Sarkozy avait annoncé, conformément aux voeux des Français, qu'il ouvrirait le dialogue avec nos amis européens afin d'apporter une solution à cette crise humaine et institutionnelle. Les vingt-sept chefs d'États des pays membres ont honoré l...