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Interventions sur "peuple"

65 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Voilà ce qui nous attend. J'en passe et des meilleurs ! Je vous sais sincère, monsieur le secrétaire d'état : en vous passant du peuple, vous imaginez gagner du temps. Au fond, vous n'avez pas tellement bonne conscience, mais vous pensez que la relance de l'Europe ne peut se faire qu'à cette condition. Mais en réalité, vous allez faire perdre beaucoup de temps à l'Europe, car ce traité, légal mais illégitime, dégoûtera les peuples, aussi bien par ses méthodes que par ses résultats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Parce qu'il est mal géré, l'euro va exploser, alors qu'il aurait pu être un instrument incroyablement positif pour la croissance des peuples d'Europe. L'Europe d'après, enfin, c'est celle qui regarde la mondialisation en face, qui la voit telle qu'elle est, et agit en conséquence pour la maîtriser et en limiter les conséquences néfastes. Car la guerre économique globale que nous appelons « mondialisation » exige de la souplesse, de l'agilité, de la réactivité, de la capacité d'attaque comme de défense, des alliances au gré des secte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je regrette profondément que le Parlement, usurpant le pouvoir du peuple souverain, s'apprête à commettre une erreur fatale, conduisant les Français à la protestation, à la révolution bref, à la violence plutôt qu'à la réforme. Le peuple a dit « oui » en 1992 et son verdict a été respecté. Il a dit « non » en 2005, plus nettement, plus fortement, mais vous prétendez bafouer aujourd'hui sa volonté. Quel recours s'offre donc à lui ? Quel sentiment d'humiliation, d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

La presse régionale n'a absolument pas titré sur nos débats d'hier soir et de ce matin, et pour cause : ils suppriment ceux qui auraient dû avoir lieu avec le peuple et au sein du peuple. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Le fait d'avoir préféré la ratification parlementaire à la ratification par référendum ôte toute possibilité de discussion et toute responsabilité au peuple. Certains peuvent débattre de l'Europe, mais pas le peuple français, qui, pourtant, avait lu le dernier traité et s'était prononcé contre en pleine connaissance de cause. Valéry Giscard d'Estaing membre du Conseil constitutionnel et bien d'autres nous ont montré qu'il s'agissait aujourd'hui du même texte. Vous-même ne parvenez pas à nous démontrer que c'est un texte différent, si ce n'est que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Si je ne le suis pas totalement dans ses arguments, j'en partage l'esprit. Le traité ne répond pas aux attentes du peuple. Il ne répond pas au problème de la casse des entreprises et à la problématique des délocalisations. Je m'interroge sur le discours du Président qui a assuré aux travailleurs de Gandrange que l'État investirait dans leur entreprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Pourtant, le peuple ne le voulait pas non plus. À travers un déni de démocratie, vous nous faites une démonstration de démocratie en expliquant que le traité va permettre aux citoyens d'interpeller la Commission européenne et d'essayer de faire avancer des idées. Les citoyens français, majoritairement, interpellent aujourd'hui le pouvoir pour dire qu'ils veulent un référendum (Protestations sur les bancs du groupe ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Parce que nous faisons confiance au peuple et que nous voulons que son choix soit respecté, nous allons voter pour cette motion d'ajournement. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. M. Dolez et M. Dupont-Aignan applaudissent également.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Sandrier :

Aujourd'hui, bien qu'il s'agisse de l'examen d'un texte très important, la répartition des motions de procédure n'a été décidée qu'à dix-sept heures, alors que, pour les soutenir, trois orateurs doivent intervenir pendant une demi-heure chacun. J'affirme donc que ces conditions de travail ne sont pas bonnes pour l'exercice de la démocratie, d'autant que le peuple a rejeté ce texte important par 55 % des voix il y a deux ans. Or l'Assemblée va expédier en cinq heures l'examen d'un texte qui engage l'avenir de la France aux plans institutionnel, économique et social, et qui engage aussi l'avenir de l'Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Charette, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...able à tous les succès, à toutes les réussites européennes. Contrairement à ce qu'on a pu croire un moment, cette solide entente est plus nécessaire que jamais : à vingt-sept, l'Europe ne peut pas s'inspirer seulement du modèle fondateur de l'après-guerre. C'est une Europe nouvelle qui recherche un modèle nouveau. La France et l'Allemagne ont, je le crois, la charge historique de le proposer aux peuples d'Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

dont Nicolas Sarkozy avait lancé l'idée pendant sa campagne. Je voudrais rendre hommage car on ne le souligne pas assez aux peuples des dix-huit pays ayant ratifié la Constitution européenne, qui ont accepté, par solidarité, de revenir sur leur vote. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et sur les bancs du groupe Nouveau Centre.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller, président de la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne :

...tion, sur tel ou tel poids à accorder à tel ou tel État. Ils exigent d'elle du concret, des résultats, des preuves. Ils exigent qu'elle apporte des réponses audacieuses aux défis du monde ; qu'elle protège ses citoyens dans la marche parfois brutale de la mondialisation ; qu'elle sache saisir ses opportunités en dégageant pour ses nations un chemin vers une croissance équilibrée, tournée vers les peuples, résolument engagée dans l'innovation et l'excellence ; qu'elle porte dans le monde la voie puissante, cohérente et pacifique d'un continent à qui l'Histoire a fait mesurer le prix de l'arrogance, de l'illusion et de l'imprudence. Je crois qu'aujourd'hui est venu le moment de parler de ce que l'Europe peut faire. Nous en aurons bientôt fini avec notre tâche d'horloger. La belle mécanique d'ins...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller, président de la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne :

, président de la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne. Grâce à ce traité, la voix des peuples portera à Bruxelles. L'Europe aura, comme toutes les démocraties, un vrai régime parlementaire. Le Parlement européen et le Conseil feront ensemble la loi. Le Parlement élira l'inspirateur de l'Union, le président de la Commission. Pour que les citoyens aient un véritable choix, il faut que les partis politiques désignent clairement leur candidat à la présidence de la Commission avant les électi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller, président de la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne :

...fiscale, la défense commune. Mais, là aussi, l'impulsion est décisive, grâce au nouvel élan donné aux groupes pionniers, aux coopérations renforcées et structurées, comme l'a dit le président de la commission des affaires étrangères. En clair, le traité de Lisbonne donne à l'Europe les moyens d'agir : les moyens nécessaires, mais rien que les moyens nécessaires. En 2005, lors du référendum, les peuples nous ont demandé : « Montrez nous d'abord ce que l'Europe peut faire pour nous ! » Notre responsabilité était de forger des instruments adaptés. Pour la France, ce sera fait demain ici, à l'Assemblée, après-demain au Sénat. Ensuite, il faudra apprendre à les manier. Quel président pour l'Europe ? Un leader ? Un chairman ? Comment faire primer l'exigence de cohérence sur la tentation de la con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller, président de la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne :

...ur les jeunes, pour lesquels nous construisons l'Europe. Dans tous ces domaines, qui sont précisément les priorités de la présidence française, le traité de Lisbonne aplanit les obstacles et nous donne la force d'agir. L'important, ce sera l'ampleur des avancées, la valeur ajoutée quotidienne des lois européennes. C'est sur ce terrain que l'Europe sera jugée. Je suis fier que, représentants du peuple, nous prenions nos responsabilités. Toute l'Europe, tous nos partenaires attendent le signal positif de la France, et plus notre « oui » sera fort, plus notre pays sera fort au moment de sa présidence. L'Europe vaut mieux que les querelles de clochers

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...la complicité de la France, sous la conduite du Président Sarkozy ? Commission européenne après Commission européenne, l'ultralibéralisme n'est-il pas en train de devenir un but en soi ? Et je ne parle pas de l'économie de marché, qui a de fait été acceptée par la quasi-totalité des courants politiques et que les Français ne souhaitent pas particulièrement remplacer par un autre système. Mais le peuple de France est un peuple plein de sagesse et il voit bien que, d'une approche pragmatique de l'économie, on a basculé dans une approche purement idéologique. La concurrence interne à l'Union européenne peut certes être positive. Mais, quand elle est érigée en dogme et quand on met en concurrence des entreprises qui ne travaillent pas dans les mêmes conditions en matière de droit du travail et de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...s, après tout, cette pratique française mais aussi néerlandaise ou irlandaise ne pourrait-elle pas s'exporter ? Pourquoi est-il inenvisageable que la France enrichisse l'Europe de certaines de ses traditions, comme elle peut s'enrichir de certaines habitudes d'autres pays européens ? N'est-il pas temps d'innover en Europe, si nous voulons renouer le lien de confiance qui s'est rompu entre les peuples et le type de construction qui s'est imposée souvent sans débat démocratique ? À défaut d'un référendum européen, avec mes collègues Verts, j'ai soutenu à toutes les occasions qui nous ont été offertes le recours au référendum national pour la ratification du traité, au nom du parallélisme des formes et parce que nous ne voulons pas que les parlementaires usurpent l'expression des Français. Je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Mais ne voyez pas les autres à votre image, monsieur Bur. Ce serait désagréable pour vous. Je rappelle donc que les parlementaires ont voté oui à 93 % et que les Français, eux, ont voté non à 55 %. Qu'y a-t-il de plus fort que la démocratie représentative, si ce n'est la démocratie directe ? Nous n'avons pas été élus pour dessaisir le peuple français du droit de s'exprimer. Mais vous avez peur (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) parce que vous savez où en est l'opinion de notre pays. Et vous savez aussi, par expérience, que le peuple français, lors d'un référendum, répond non seulement à la question qui est posée, mais également à celui qui pose la question.