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Interventions sur "peuple"

65 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État chargé des affaires européennes, mes chers collègues, le monde n'attend pas. Les destins des peuples sont aujourd'hui mêlés, et aucune nation ne peut à elle seule répondre aux défis globaux auxquels nous devons faire face. Aimer la France, la soutenir aujourd'hui, c'est lui donner toute sa place, toute sa force, toute son influence en Europe. À ceux qui ont douté, parfois jusqu'à l'aveuglement, de la légitimité de la voie parlementaire dans la procédure de ratification du traité, il faut rappe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

...OTAN ; l'Europe de l'innovation, de la formation, de la recherche, et le regard nouveau et indispensable vers l'Union méditerranéenne. Plus encore, dans un monde où le progrès n'est plus inéluctable, nous avons besoin de prospective, et l'instauration d'un Comité des sages est une très forte et très nécessaire initiative. Je voudrais rappeler enfin que, si elle veut recueillir l'adhésion de ses peuples, l'Europe ne doit pas seulement être à la hauteur des défis mondiaux : elle doit aussi, et plus encore, continuer à s'enraciner dans le coeur et dans l'esprit des Européens. Pour cela, elle doit rester cette formidable aventure humaine, et continuer à offrir un horizon de paix, de liberté et de dignité. Elle doit se tourner résolument vers les jeunes générations, en accompagnant la mobilité, les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

... le fondement de notre liberté collective et individuelle. Je tiens à rendre, à cette tribune, un vibrant hommage à l'honnêteté intellectuelle du président Valéry Giscard d'Estaing, qui n'avance pas masqué selon la takiya des chiites et dit très nettement que ce traité n'est pas un minitraité, mais un traité substantiel, qui reprend à 98 % les dispositions du traité constitutionnel rejeté par le peuple. Voilà au moins un homme qui ne ment pas, à la différence de certains sur ces bancs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Il est clair en effet que ce texte, qui reprend effectivement ce qui a été rejeté par le peuple, pose à mon sens deux questions : est-il adapté au fonctionnement d'une Europe à vingt-sept

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou :

... devons être à l'avant-garde d'une conception du dialogue des civilisations et des cultures » ? Il n'y a que si l'Europe existe, que si elle se projette en dehors d'elle-même, si elle dit au monde qu'elle a une voix et des choses à dire sans arrogance, bien entendu, mais dans le dialogue , que nous y parviendrons. Nous, Européens, qui avons pendant deux millénaires fait l'histoire de tous les peuples, continuerons-nous à peser dans un monde dominé par d'autres grandes puissances ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

...tion plus juste et plus équitable. Mais l'Europe la plus large n'appartient pas eux seuls Européens. Elle n'est pas une simple cohérence géographique. C'est un principe d'existence et de relation au monde. Elle n'est pas la mise en oeuvre d'un nouvel empire dominateur, mais la mise en relation de tous ceux qui partagent les mêmes idéaux de progrès, de respect de la diversité et de la dignité des peuples ! Une dignité qui s'accommode mal, par exemple, de la vision de peuples africains « hors de l'histoire » pour lesquels « il n'y aurait de place ni pour l'aventure humaine ni pour le progrès », telle que présentée par le discours de Dakar ! Il n'y a pas une seule désolation, une seule souffrance, en Asie, en Afrique, dans les Amériques ou dans les Caraïbes, pas une seule ferveur en Turquie ou ai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionnel Luca :

...eur d'Académie, Armel Pécheul : « La nation se dilue au profit d'une citoyenneté européenne en gestation. La souveraineté des États devient résiduelle et s'efface devant un système de compétences exercées en commun . La représentation internationale des États est partagée avec la représentation de l'Union. Le pouvoir est légitimé par le droit, de par les experts et non plus de par la volonté des peuples souverains. Le contrôle des gouvernants n'est plus politique : il est exclusivement juridique. » J'aborderai en particulier deux points. Premièrement, les nouvelles compétences externes attribuées à l'Union européenne fixent à l'intérieur de l'Union la sauvegarde de « son indépendance et de son intégrité », selon les termes du traité. De fait, l'Union Européenne entend devenir un partenaire in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

...n a abandonné, sous la pression britannique, les symboles de l'Europe. En politique, il y a certes les actes législatifs ou réglementaires, mais il y a aussi les symboles. Qui ne se souvient de l'image forte de Mitterrand et Kohl main dans la main à Verdun le 22 septembre 1984 ? Plus que toutes les déclarations des sommets franco-allemands, cette image incarne cette formidable réconciliation des peuples européens que représente la construction européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le respect de la souveraineté populaire aurait voulu que le Président de la République et le Gouvernement s'appuient sur la volonté du peuple, exprimée le 29 mai 2005, pour exiger une réorientation économique, sociale et politique de la construction européenne. Tel n'est pas été le cas puisque personne ne le conteste vraiment aujourd'hui le traité de Lisbonne est quasiment identique, dans son contenu, au traité rejeté il y a deux ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

...tats-Unis puisque c'est dans le cadre de l'OTAN que se concevra sa politique de sécurité et de défense. Un certain nombre de mes collègues du groupe socialiste en sont convaincus : toutes les raisons de dire « non » demeurent. N'ayant pas obtenu un référendum, certains ont décidé de ne pas participer au vote. D'autres, dont je suis, ont choisi de maintenir leur « non » afin de confirmer celui du peuple français, le 29 mai 2005.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...mps, ont dénaturé le beau projet européen ? La bonne Europe qui marche, ou la mauvaise, qui a été kidnappée par les bureaucrates de Bruxelles, les banquiers de Francfort ou les juges de Luxembourg ? Celle qui est dans l'impasse, oui, car elle est contestée par les Européens eux-mêmes, c'est justement celle de la supranationalité artificielle. Ne confondez pas l'idée européenne, toujours aimée des peuples, et ce que les oligarchies en ont fait et qui, vous l'avez sans doute remarqué, est de plus en plus détesté de ces mêmes peuples. En volant au secours de ces oligarchies, loin de sauver l'Europe comme vous le croyez, vous allez accroître ses contradictions et favoriser son rejet par les opinions. Et cela d'autant plus vite que vous vous passez de la légitimité populaire pour imposer votre projet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...érendum. Avec ce type de raisonnement, vous pouvez aller très loin, jusqu'au suffrage censitaire : 157 ans après, vous ressuscitez l'esprit d'Adolphe Thiers, qui voulait dépouiller la « vile multitude » du droit de vote. Cessons donc de nous raconter des histoires ! Je sais, et vous savez que si le référendum est escamoté, c'est parce que les partisans du traité de Lisbonne n'ignorent pas que le peuple français n'a aucune intention de se déjuger, deux ans et demi après le 29 mai.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...les présidents de groupe du Parlement européen. Je le cite : « Le rejet du traité se produirait dans tous les États-membres si un référendum y était organisé. » Qu'il est loin le temps où le Président de la République disait à la tribune du Conseil national de l'UMP, le 9 mai 2004 : « Si l'Europe reste la seule affaire des responsables politiques et économiques, sans devenir la grande affaire des peuples, reconnaissons que l'Europe sera, à plus ou moins brève échéance, vouée à l'échec. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Il poursuivait ainsi : « Bien sûr, l'Europe doit être au service des peuples, chacun peut le comprendre. Mais l'Europe ne peut se construire sans les peuples, parce que l'Europe, c'est le partage consenti d'une souveraineté, et la souveraineté, c'est le peuple. À chaque grande étape de l'intégration européenne, il faut donc solliciter l'avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple. Si nous croyons au projet européen, comme j'y crois, alors, nous ne devons pas cra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

En vérité, l'Europe que vous vous escrimez à bâtir n'est ni légitime ni efficace. Le renforcement des pouvoirs du Parlement européen n'est qu'une farce, puisqu'il ne peut représenter un peuple européen qui n'existe pas. Il peut d'autant moins exprimer une volonté européenne que ses membres sont élus sur des logiques nationales, dans des partis nationaux et qu'ils ne parlent pas la même langue. Quel rapport y a-t-il entre le parti travailliste, le parti socialiste et le SPD, entre l'UMP et le parti conservateur britannique ? Quel est le programme commun ? Quelle est la vie politique eur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

.... Vous avez à choisir entre une chimère de plus et une Europe des coopérations adaptée à la mondialisation, qui fonctionne. Une sorte de mirage vous conduit à vouloir courir vers une Europe fédérale qui s'évanouit à mesure que vous croyez vous en approcher. Un mirage, pour la simple raison qu'aucune construction politique artificielle ne peut durer sans être solidement ancrée dans la réalité des peuples qui la composent, sans la légitimité populaire à l'exception peut-être de la légitimité divine, celle du Saint Empire romain germanique ou de l'Empire ottoman. Au moment où l'on remet en cause la laïcité, peut-être veut-on aller vers cela ? Je ne le crois pas. Permettez-moi de me tourner de chaque côté de l'hémicycle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

À mes collègues et néanmoins amis de l'UMP, je voudrais dire que, depuis le début, cette histoire n'est pas une histoire de gauche ou de droite. Il n'y a pas un « non » de gauche massif et un « non » de droite minoritaire. Il y a le peuple français, qui a dit « non » massivement, avec une part, certes, un peu plus importante de gens de gauche, si tant est que cela ait encore du sens, qui ont voté « non » pour la simple raison que c'est un gouvernement de droite qui proposait d'adopter le projet de Constitution européenne. Cela avait été exactement l'inverse pour Maastricht. Ne croyez pas que les électeurs du Président de la Républi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

et que l'on vous fera bientôt voter la levée du référendum, consacrant notre impossibilité de nous y opposer ? Oserez-vous dire à vos électeurs que vous vous opposez à l'homoparentalité un sujet complexe, sur lequel différents arguments sont recevables , alors que vous savez parfaitement que ce ne sont plus les élus du peuple français qui décident, mais un groupe de juges si zélés qu'ils outrepassent allégrement leurs compétences, comme il y a quelques semaines ? Mes chers collègues, vous vous êtes engagés devant les Français à faire preuve de volontarisme politique. Alors, de grâce, donnez-vous en les moyens ! N'enfermez pas la France dans un carcan de politiques qui ne servent ni son intérêt ni, d'ailleurs, celui d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

En vérité, vous n'avez pas osé rompre avec cette construction européenne qui, de reculade sociale en reculade sociale, vous a coupés du peuple. Vous voulez croire que l'Europe peut être sociale, alors qu'avec les mécanismes que vous laissez passer, elle ne sera que le cheval de Troie d'une mondialisation sans règle. Le 29 mai, il y eut un vote de défiance à l'encontre d'une politique d'ouverture de l'Europe à tout va, à tous vents, de la part de cette majorité de Français qui, mieux que leurs classes dirigeantes, comprennent, parce qu'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...nos enfants, aux futurs citoyens, que ce texte a une vocation purement décorative ? L'exception linguistique et culturelle sera abandonnée : c'est désormais la Cour de justice qui dira si un accord à l'OMC constitue une menace et autorisera ou non la France à user d'un droit de veto. Lisez le traité ! La politique migratoire sera communautarisée, au risque d'attirer en France une immigration de peuplement, alors même que nous ne sommes pas parvenus à intégrer suffisamment ceux qui sont déjà présents sur notre sol, et que leurs enfants n'ont pas de travail. Nous verrons disparaître, après 2010, les tarifs réglementés de l'énergie. Avec la mise en place, à la majorité qualifiée, de services économiques d'intérêt général, si peu adaptés à notre pays, les services publics à la française vont être...