Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "candidat"

47 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de La Verpillière, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Défavorable, pour deux raisons. La première est que les effets de la législation actuelle se feront davantage sentir en 2012, car la modulation de l'aide publique selon le nombre de candidates présentées sera plus forte. En outre, l'article 81 de la loi de la réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010 règle en partie le problème pour les élections territoriales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot :

Tout cela est très compliqué : il faut trois ordinateurs en batterie pour s'en sortir ! Je me permets de rappeler que, pour assurer la parité non des seuls candidats, mais des élus, il existe un mode de scrutin extrêmement simple, qui s'appliquait lors des élections régionales jusqu'à la funeste loi du 16 décembre 2010 : un scrutin de liste, avec ou sans prime, en l'occurrence avec prime. Ce mode de scrutin fonctionne, il est juste, équitable, et il respecte le principe de parité. À tel point que le ministre vient de l'invoquer, parce qu'il assure la parité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Hunault :

Nous aurons donc l'occasion de revenir sur ces questions. S'agissant du scrutin uninominal, une solution très simple s'offre à nous, ma chère collègue. Des élections cantonales vont avoir lieu ; or une récente réforme oblige les candidats à avoir un suppléant de sexe opposé au leur. Nous pourrons aussi réfléchir à d'autres pistes que vous nous avez soumises. Mais la complexité du mode de calcul que vous proposez est problématique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Simplement, le calcul n'intervient pas au même moment : il a lieu après l'élection, alors qu'il intervient aujourd'hui avant, puisqu'il s'applique aux candidats. C'est la seule différence ; mais c'est justement ce qui obligera les formations politiques à satisfaire l'exigence de juste représentation des femmes dans nos assemblées. Pour ces raisons, et bien que je sois opposé au scrutin uninominal, je soutiendrai cet amendement. (L'amendement n° 9 n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Hunault :

Je serai un peu moins catégorique que le rapporteur. Je comprends le sens de cet amendement. La part publique fait l'objet d'une sanction. Mais certains orateurs ont évoqué l'apparition, au moment des élections, d'une multitude de candidats rattachés à des partis politiques qui ne sont en fait que des sociétés servant à dissimuler d'autres réalités. Voilà pourquoi nous aurions intérêt à voter cet amendement, monsieur le rapporteur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

À trois heures du matin, faisons-nous un petit plaisir avec cet amendement. Il intéressera particulièrement notre collègue Jean Mallot qui, comme chacun sait, est candidat à l'élection présidentielle en 2012. (Rires.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

La loi de 1986 oblige les candidats à l'élection présidentielle à passer par la SFP pour produire leurs spots télévisés dans le cadre de la campagne officielle. Ces spots échouent, de notoriété publique, à retenir l'attention des téléspectateurs. Ils représentent donc une dépense totalement inutile. Il faut soit les supprimer, soit laisser une plus grande liberté aux candidats pour produire des spots sous le contrôle du CSA. Auss...