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Interventions sur "répartition"

99 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

...aurait pas d'impact sur les retraités actuels et les personnes aujourd'hui en activité. C'est une demande qui vient également de la jeune génération. Sur les bancs de l'opposition, on nous répète sans cesse que nous ne pensons pas aux jeunes générations. L'objectif de cette réforme ambitieuse, courageuse et nécessaire est bien sûr de leur garantir une retraite tout en sauvegardant le système par répartition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

La réforme dont nous débattons est indispensable pour sauvegarder notre régime de retraite par répartition, auquel nous sommes tous très attachés. Au Nouveau Centre, nous regrettons beaucoup que l'on n'ait pas profité de cette réforme pour engager une simplification de nos trente-huit régimes de retraite et aller vers un régime unique et universel permettant l'extinction des régimes spéciaux. Ce serait conforme à l'équité, chaque régime ayant aujourd'hui des taux de cotisation, des durées de cotisati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarisol Touraine :

...harmonisation qui ne nous paraît pas totalement réglé. Sur le fond, les amendements qui nous sont présentés tendent fondamentalement à une transformation de notre système de retraite. Je ne prétendrai certainement pas que le régime à comptes notionnels soit un régime de retraite par capitalisation : cela n'a absolument rien à voir et le système suédois, qu'on l'approuve ou non, est un régime par répartition, ce qui maintient la solidarité entre les générations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...t continuer à travailler autant qu'il le veut. La retraite par points, cela n'offre aucune garantie. Comme l'a expliqué Marisol Touraine, la valeur du point peut changer à tout moment. Les retraités suédois viennent de connaître la réalité de cette situation puisque leur retraite a chuté. Nous sommes donc totalement contre l'un et l'autre système, nous sommes pour le maintien d'une retraite par répartition basée sur un système contributif, mais allant vers une maison commune des retraites, pour la convergence de tous les systèmes vers plus d'égalité, une évolution vers le haut et non vers le bas comme vous le faites constamment. (L'amendement n° 490 rectifié n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot :

...avec lui ! Sa crédibilité est atteinte. Mais à y regarder de plus près, il s'avère que la phrase de François Fillon était en réalité une autocritique. La seconde citation, du même, date du 10 juin 2003 : « Les facteurs démographiques sont connus affirmait-il en présentant la loi qui porte son nom ; nous privilégions l'augmentation du taux d'activité pour combler le déficit de nos régimes par répartition à l'horizon 2020. À cette date, le besoin de financement des régimes de base est évalué par le COR à 43 milliards d'euros. » Quelle crédibilité pouvons-nous accorder à un gouvernement qui avait prétendu, en 2003, résoudre la question des retraites à l'horizon 2020 et qui nous présente aujourd'hui un projet pour les sauver à l'horizon 2018 ? En réalité, nous le savons, la démographie n'a pas chan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

Alors, s'il vous plaît, monsieur Mallot, un peu de décence ! Reconnaissons que le projet du Gouvernement, présenté par Éric Woerth, est un projet responsable, ambitieux, courageux, qui a pour seul objectif de sauver le système par répartition et de garantir une retraite aux générations futures. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

...and je m'exprime sur le chômage et non celles d'institutions particulières , ce qui a eu pour effet de creuser le déficit des retraites. Or vous répondez à cette situation par de nouvelles mesures démographiques, d'une totale injustice, en repoussant l'âge légal de départ à la retraite, alors que la question de la démographie était traitée de façon cohérente, car ce qui compte dans un régime par répartition, c'est le nombre d'années passées à la retraite rapporté au nombre d'années de cotisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rosso-Debord :

Le régime par répartition est, par définition, un ratio entre actifs et inactifs. Quand ce régime a été créé, ce ratio était de 4. Aujourd'hui, il est de 1,8. Il ne vous a pas échappé, monsieur Muet, que l'espérance de vie s'allonge, ce dont nous nous réjouissons tous, je suppose. C'est une réalité qui nous saute aux yeux depuis 1945.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

Madame la députée, il ne m'a pas échappé que l'espérance de vie augmente et j'ai toujours dit, parce que j'écris sur ces sujets depuis longtemps, que le bon critère dans un régime par répartition, c'était la durée de cotisation. Pour une raison simple, c'est que la durée de cotisation, c'est juste. Si vous avez commencé tôt, vous partez plus tôt. Quand on privilégie la durée de cotisation, comme l'a fait la réforme de 2003, la logique veut que l'âge de départ à la retraite soit le plus bas possible. Il pourrait même disparaître mais nous en avons besoin dans un régime par répartition pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

Dans un régime notionnel c'est plus compliqué, mais dans notre régime par répartition c'est la durée de cotisation qui est le bon critère. Et je répète que le règlement de la question démographique était programmé depuis 2003 jusqu'en 2020.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Goldberg :

...'échec de la réforme que vous avez menée en 2003, dont vous nous promettiez qu'elle assurerait l'équilibre des régimes de retraite à terme échu, qu'elle garantirait les pensions et qu'elle prendrait en compte l'équilibre démographique de 2020, dont l'appréciation n'a pas changé entre 2003 et 2010. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) J'en viens au courage. Puisque vous nous parlez de répartition et prétendez nous apprendre la différence avec la capitalisation, qui était votre dogme il y a encore peu malgré l'échec qu'elle a connu dans d'autres pays, notamment outre-Atlantique, le courage voudrait que vous fassiez aujourd'hui en sorte que tous les revenus cotisent à égale proportion, mais vous vous y refusez pour ne pas déplaire à vos amis. C'est ce courage que nous attendons de vous aujo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vaxès :

...le sait qu'en 2050, le produit intérieur brut de la France atteindra 4 000 milliards et que si nous consacrions alors 20 % du PIB aux pensions de retraite, il resterait encore 3 200 milliards de disponibles pour les actifs, les profits et les investissements, contre 1 740 milliards aujourd'hui. Votre propagande a tenté de faire croire que cette réforme permettrait de sauvegarder notre régime par répartition et de garantir le niveau de vie des retraités. C'est un énorme mensonge ! Depuis la réforme Balladur, les pensions du privé ont en effet diminué de 20 % et ce projet de réforme, qui combine le recul de l'âge de départ en retraite et l'augmentation du nombre des années de cotisation, aura pour conséquence que, dans la très grande majorité des cas, il faudra attendre soixante-sept ans pour pouvoir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Bayrou :

...dent l'idée selon laquelle nous devrions avoir un système, géré par les partenaires sociaux, permettant à chaque Français de partir à la retraite à l'âge qu'il veut, selon ses choix de vie. Nous devrions y réfléchir, comme l'ont fait la Suède et l'Italie, et comme de nombreux pays vont être amenés à le faire. À nos yeux, ce système est le seul à même de sauver les principes d'une architecture par répartition. Si nous ne sommes pas capables d'envisager cette nouvelle architecture du système de retraites, nous manquerons au devoir qui est le nôtre. Il manque donc un chapitre à cette réforme qui est nécessaire, mais qui est pénalisée et menacée par des injustices que nous devrions donc corriger tout en réfléchissant à ce que pourrait être la nouvelle architecture des systèmes de retraites pour la Franc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Monsieur le ministre, vous qualifiez ce texte de réforme juste et équitable qui ne touchera pas au niveau des pensions et sauvera notre système de retraites par répartition alors que c'est tout simplement le contraire. C'est justement son caractère injuste et inéquitable, conduisant à ouvrir une voie royale aux retraites par capitalisation, qui heurte profondément et légitimement nos concitoyens. Certes, nous avons appris à connaître hélas ! votre capacité et celle de vos collègues du Gouvernement à asséner, la main sur le coeur, des contrevérités flagrantes. C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...nt pénalisera les salariés concernés, mais empêchera de libérer des postes de travail que les jeunes auraient pu occuper. Non, décidément, votre texte ne règle rien, pas plus d'ailleurs que la précédente réforme de 2003, malgré les fortes paroles prononcées alors par M. Fillon. Aujourd'hui, devant votre réforme, 83 % des jeunes se déclarent dubitatifs quant à l'avenir du système de retraite par répartition et pensent être obligés de se tourner de plus en plus vers la capitalisation, avec toutes les incertitudes que ces placements recèlent, particulièrement sur une durée aussi longue. Dans le même temps, ils ne sont pas décidés à se laisser faire. Ainsi une vingtaine d'organisations de jeunes se sont déjà mobilisées pour dire leur attachement à une retraite à soixante ans financée par répartition, e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...ommes ; de 533 euros pour les femmes et 90 % des retraités touchent moins de 1 000 euros par mois. Il est scandaleux de faire vivre nos concitoyens avec de telles oboles, alors que les fortunes des familles Arnault, Mulliez, Bettencourt sont de plus en plus insolentes. Et il faudrait accepter de nouveaux sacrifices ? Je dis non, trois fois non ! Une autre voie est possible, celle d'une meilleure répartition des richesses créées par les salariés. Je ne détaille pas, mes collègues communistes, républicains, et du parti de gauche l'ont très bien fait. Ayons le courage d'euthanasier les rentiers plutôt que les travailleurs ! (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

En 1945, dans une France en ruine, les forces du pays réunies au sein du CNR avaient su se rassembler pour inventer un système de retraite par répartition solidaire. Les ministres communistes, comme Ambroise Croizat, avaient pris toute leur part à cette union nationale. Aujourd'hui, sortons la France des fourches caudines du FMI, de l'Union européenne et des marchés financiers, qui menacent sans arrêt les travailleurs de nouveaux tours de vis ! Établissons un monde dans lequel l'économie passerait après l'humain. Oui à une société du temps libre, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Garrigue :

Ce débat est primordial, parce que les Français sont attachés au système de retraites par répartition, et parce qu'il est urgent d'apporter des réponses aux déséquilibres aggravés qui le menacent aujourd'hui. Dans cette perspective, l'effort qui doit être demandé à tous, parce qu'il concerne l'ensemble des Français, est incontournable. Les facteurs qui agissent sur le taux national d'activité, donc sur l'équilibre de notre système, sont certes multiples, qu'il s'agisse de la déclinaison de ce ta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Seule une nouvelle répartition des richesses entre travail et capital, combinée au développement de l'emploi qualifié et rémunéré à sa juste valeur, permettra de répondre efficacement à l'enjeu du financement de notre modèle de protection sociale et de préserver cet acquis qu'est la retraite, un droit précieux, libérateur pour tous, mais surtout pour la classe populaire usée par la détérioration de ses conditions de travail. ...