Mesdames, Messieurs, En décidant il y a une dizaine d'années de mettre en place un système de radionavigation par satellite, l'Union européenne a confirmé qu'elle pouvait et se devait d'être une puissance, dans un domaine, où, grâce au GPS, les Etats-Unis jouissent d'un monopole depuis une vingtaine d'années.
Un tel objectif est d'autant plus légitime et impérieux que, non seulement il s'agit là d'un enjeu stratégique dont l'importance n'a cessé d'être rappelée, à juste titre, par les institutions communautaires.
Mais, en outre, l'Europe - à travers certains Etats membres, dont la France qui, en la matière, a joué et joue un rôle moteur - dispose des capacités scientifiques et technologiques nécessaires propres à lui permettre d'affronter la concurrence avec les Etats-Unis ou la Russie.
C'est ainsi que le système Egnos - précurseur de Galileo et déjà techniquement au point - destiné à compléter le GPS américain, présente de meilleures qualités...
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