Par les valeurs de dépassement de soi et d'altruisme qu'il véhicule et par sa résonance tant sociale que médiatique, le sport ne s'apparente pas à une activité comme une autre.
À ce titre, tous ceux qui ont en charge de faire vivre les différentes disciplines, ainsi que les sportifs - même occasionnels - ne sauraient s'affranchir des principes et des règles qui préservent le sport de toutes sortes de dérives morales ou économiques (violence des supporters, dopage, trucage de compétitions, etc.). De longue date, des figures marquantes de l'Olympisme ont insisté sur le particularisme de l'esprit sportif.
Ainsi Pierre de Coubertin soulignait-il que « le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre ». Plus près de nous, le psychologue sportif américain contemporain John Kessel a estimé, à juste titre, que « les qualités pour gagner sont plus importantes que les parties gagnées ». Cette philosophie...
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