cosignée par Bérengère Poletti, Brigitte Barèges, Françoise Branget, Françoise Hostalier, Henriette Martinez, Marie-Louise Fort, Alain Ferry, Alain Gest, Bernard Carayon, Charles de La Verpillière, Christian Ménard, Christian Vanneste, Claude Bodin, Claude Gatignol, Damien Meslot, Daniel Mach, Dino Cinieri, Éric Diard, Éric Raoult, Étienne Mourrut, Fernand Siré, Francis Saint-Léger, Guy Geoffroy, Hervé Gaymard, Jean-Claude Bouchet, Jean-Claude Mathis, Jean-François Mancel, Jean-Luc Reitzer, Jean-Pierre Decool, Lionnel Luca, Lucien Degauchy, Marc-Philippe Daubresse, Michel Bouvard, Patrice Verchère, Patrick Beaudouin, Paul Durieu, Paul Jeanneteau, Philippe Gosselin, Pierre Morel-A-L'Huissier & Yannick Favennec
Mesdames, Messieurs, La politique de défense de la France repose sur une dissuasion indépendante ; cette indépendance n'a été acquise que grâce au degré élevé de la maîtrise technique que la France a pu atteindre concernant l'outil de dissuasion.
Cette maîtrise n'a pu être atteinte que grâce à un certain nombre d'essais nucléaires effectués en Polynésie et en Algérie.
Comme chacun sait, ces essais ont été effectués dans une première partie dans l'atmosphère, à une époque où la connaissance des risques liés à la radioactivité n'était pas pleine et entière.
De ce fait, de nombreux militaires ont effectué leur temps de service sur les atolls polynésiens où se sont déroulés des tirs atmosphériques, et de nombreux civils ont participé à ces essais, tant en Polynésie qu'en Algérie, ce qui les a exposés à un risque d'irradiation et de contamination réel pour leur santé. La loi n° 2010-2 du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à...
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