cosignée par Brigitte Barèges, Françoise Hostalier, Geneviève Colot, Henriette Martinez, Jacqueline Irles, Pascale Gruny, Alain Marleix, Alfred Almont, Bernard Gérard, Christian Ménard, Denis Jacquat, Dominique Dord, Dominique Le Mèner, Éric Raoult, Étienne Mourrut, Jacques Grosperrin, Jacques Lamblin, Jean Roatta, Jean-Charles Taugourdeau, Jean-Louis Christ, Jean-Louis Léonard, Jean-Michel Ferrand, Jean-Philippe Maurer, Jean-Sébastien Vialatte, Loïc Bouvard, Marcel Bonnot, Michel Diefenbacher, Michel Herbillon, Michel Lejeune, Michel Voisin, Michel Zumkeller, Patrick Labaune, Paul Durieu, Philippe Armand Martin, Philippe Cochet, Philippe Meunier, Pierre Morel-A-L'Huissier, Richard Mallié & Sauveur Gandolfi-Scheit
Mesdames, Messieurs, En 2006, Monsieur le Premier ministre, m'a confié une mission portant sur « l'évaluation de la dangerosité des auteurs d'infractions pénales atteints de troubles mentaux ». Mon rapport intitulé « Réponses à la dangerosité » a été rendu le 18 octobre 2006. Mes conclusions, qui englobaient également la dangerosité des personnes pénalement responsables, ont été pour la plupart reprises dans les lois subséquentes, notamment par la loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental et par la loi du 10 mars 2010 tendant à amoindrir le risque de récidive criminelle.
À l'instar d'autres grands pays démocratiques, la dangerosité est donc maintenant intégrée dans le Droit pénal Français.
Servant de fondement à l'extension des mesures de sureté, la dangerosité vient ainsi très logiquement compléter la peine pour mieux encadrer, surveiller, contrôler un...
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