MESDAMES, MESSIEURS, Depuis plus d'un demi-siècle, les élus et la population de Mayotte, île de l'océan Indien cédée à la France par le sultan Andriantsouli en 1841, n'ont cessé de confirmer leur attachement à la France et leur désir d'une association plus étroite avec la métropole.
En 1958 déjà, les représentants mahorais avaient vainement plaidé, à l'assemblée territoriale des Comores, pour que l'archipel soit doté d'un statut de département d'outre-mer (DOM), essentiellement régi par le droit commun, plutôt que de territoire d'outre-mer (TOM). Cette profonde divergence avec les autres îles de l'archipel - Grande Comore, Mohéli et Anjouan - se confirma lors du référendum du 22 décembre 1974, puisque le projet d'indépendance recueillit près de 95 % des suffrages dans ces îles, contre seulement 36, 2 % à Mayotte.
Le refus de l'indépendance fut plus tranché encore lors de la consultation organisée à Mayotte le 8 février 1976 : 99, 4 % des électeurs...
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