Il y a quelques semaines, des salariés se sont vus proposer par leur employeur, préalablement à leur licenciement, un emploi en Inde pour 69 euros par mois.
Ce n'était pas la première fois que de telles offres étaient faites.
Est-il acceptable que des salariés dont l'usine ferme, souvent pour être délocalisée à l'autre bout du monde, se voient proposer des offres de « reclassement » dans des pays lointains qui sont assorties de salaires mensuels de quelques centaines, voire dizaines d'euros ? Certainement pas.
Pourtant, cela arrive régulièrement, suscitant l'émoi légitime de l'opinion publique : comment admettre que l'on paraisse se moquer ainsi de salariés qui connaissent la souffrance de perdre leur emploi avec des perspectives souvent faibles d'en retrouver un rapidement ? Mais les employeurs qui adressent ces offres de reclassement à l'étranger déclarent appliquer seulement le code du travail ; selon eux, s'ils ne le faisaient pas, ils courraient le risque de...
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