Le 10 septembre 2008, le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Bordeaux a reconnu que le cancer broncho-pulmonaire ayant entraîné le décès d'une personne ayant travaillé au Centre d'expérimentations du Pacifique (CEP) entre 1966 et 1969, lors des campagnes d'essais nucléaires menées par la France était dû à la faute inexcusable de son employeur, une société sous-traitante du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Cette décision n'est pas isolée.
Elle se situe dans la continuité d'une jurisprudence abondante au cours des dernières années, qui tend de plus en plus à reconnaître un lien de causalité entre l'exposition aux rayonnements ionisants lors des essais nucléaires et le développement de pathologies dites radio-induites.
Plusieurs pays en ont déjà tiré toutes les conséquences.
Tout récemment, le Canada a ainsi annoncé qu'il dédommagerait à hauteur de 22, 4 millions de dollars les vétérans canadiens ayant servi lors des essais au...
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