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Je voudrais insister à mon tour sur l'importance de mener ce travail d'évaluation de la loi afin de mesurer son adéquation avec les besoins et de quantifier son application. Il s'agit d'un travail indispensable, qui devrait être entrepris pour toutes les lois importantes, ce qui est bien évidemment le cas pour celle qui nous intéresse aujourd'h...
Faute de moyens, cela nous a été clairement dit !
Au-delà des différents points de vue que l'on peut avoir sur ces questions, il ne fait pas de doute que nous manquons d'outils d'évaluation ; les enquêtes de victimisation ne sauraient suffire. Nous manquons d'un outil, qu'il soit dédié ou non à la question des violences conjugales. L'observatoire de Seine-Saint-Denis fonctionne bien : il analy...
Il serait évidemment souhaitable de pouvoir penser la différence et l'égalité en même temps. Mais la réalité est bien différente : dans toute l'histoire de l'Humanité, féminité a rimé avec infériorité. Or quoi que vous en disiez, la vision essentialiste prévaut encore, y compris en France. L'un de nos collègues a interrogé tout à l'heure le Gou...
Le pouvoir domestique, ce n'est pas le pouvoir
Bien évidemment, puisque ce sont les femmes qui font tout : s'occuper des enfants, mais aussi les courses, la cuisine, le ménage !
Je ne dis pas que les hommes naissent persécuteurs, mais que l'ordre social établit une hiérarchie entre les sexes, et que la relation de classe si je puis dire entre les femmes et les hommes, et non la relation individuelle d'un homme à une femme, conduit aujourd'hui à opposer une classe d'oppresseurs et une classe d'opprimés. Tous les chi...
Nous avons besoin d'instruments pour faire bouger l'ordre établi. Parler d'indifférenciation sexuelle en est un. La maternité est en effet le fondement de notre infériorisation : les femmes sont au service des hommes pour la continuation de l'espèce.
Individuellement, non. Mais mon propos concerne l'ensemble de notre société.
Nous n'y sommes pas encore !
Vous parlez là de réalités individuelles.
Cela ne fait pas évoluer pour autant la hiérarchie dominante.
Je vois surtout qu'il a connu une dévalorisation depuis que les femmes y sont majoritaires.
Je constate simplement que chaque fois que les femmes investissent un domaine professionnel, il perd de son prestige. Pour prendre un exemple que nous côtoyons de près, le métier d'assistant parlementaire est bien moins valorisant depuis que les femmes y sont entrées en masse. Pourquoi tant de femmes refusent-elles de se faire appeler « madame ...
La manière dont les personnes abordent leur mal-être est aussi liée à la pression sociale et à la réalité sociale. L'assignation à la condition féminine peut donc contribuer à expliquer ce mal-être : les difficultés psychologiques ne surviennent pas ex nihilo.
Nous ne pouvons qu'être d'accord. Mais encore une fois, il s'agit d'exemples individuels, qui ne modifient en rien l'ordre social existant.
J'entends bien ce que vous dites sur le plaisir que l'on peut trouver dans la relation avec ses enfants. Mais cela ne fait que renforcer l'ordre établi : nous ne pouvons faire en sorte que les hommes s'approprient tout de suite la manière dont nous vivons les choses.
Le pouvoir d'un individu sur l'autre concerne la relation à deux. C'est autre chose que celui d'une classe dominante sur une classe dominée, qui pèse sur nos épaules depuis des générations. La vision de la psychanalyse qui est par définition celle de l'individu ne peut donc éclairer ce débat.
Je dirais plutôt un certain nombre d'individus d'une génération.
Oui, puisque la question maternelle s'impose.