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Interventions en hémicycle de Daniel Paul


1701 interventions trouvées.

Et il ne s'agit là que qu'un rapide survol des réalités vécues au quotidien dans les régions par les cheminots et par les usagers qui, avec raison, protestent auprès des élus et auxquelles votre texte ne répond pas ! En clair, ce ne sont pas les grèves qui minent les transports publics, mais les dysfonctionnements liés aux politiques libérales...

Ne serait-il pas temps, monsieur le ministre, de procéder à un véritable bilan de ces politiques aux plans national et européen, ce que vous avez toujours refusé,

de crainte qu'il ne mette en évidence les conséquences de la politique libérale suivie au sein de l'Union européenne ! Un comble, monsieur le ministre ! Dans notre pays, on fait le bilan du lundi de Pentecôte qui mettrait à mal notre économie , mais pas celui d'une politique qui met en difficulté de grands secteurs de l'économie, comme le ...

inutile, contreproductif, mais aussi et surtout sans doute, dangereux, en ce qu'il s'attaque insidieusement le droit de grève !

Vous voulez imposer aux salariés une procédure de déclaration préalable à la grève, quarante-huit heures à l'avance, en contradiction avec ce qu'est toujours le droit de grève dans notre pays, « un droit individuel ».

Certes, l'arrêt de la cour de cassation du 20 novembre 2003, dit « arrêt Air France », a estimé « qu'il ne peut être imposé à un salarié d'indiquer à son employeur, avant le déclenchement de la grève, qu'il participe au mouvement ». C'est sans doute d'ailleurs l'existence de cet arrêt qui vous conduit à un tel projet de loi, en sachant bien que...

Les vieux démons sont toujours là ! Quand Jaurès se battait pour le droit de grève à Carmaux, la droite de l'époque l'accusait d'être du côté des « fraudeurs », de « décourager le travail » et d'avoir perdu « tout sens moral » !

En 36, quand les salariés obtenaient, par la lutte, les congés payés, la droite de l'époque, dénonçait « cette prime à l'oisiveté ».

Aujourd'hui, vous parlez de nantis en désignant des salariés payés de 1 300 ou 1 500 euros par mois, qui savent très bien que la mise en concurrence, ce sont eux qui la supportent en premier lieu. Le langage a changé, l'objectif reste le même : réduire la part revenant directement ou indirectement aux salariés, pour augmenter celle qui va à la ...

Dans le secteur public, on ouvre à la concurrence pour permettre au privé pour de se saisir des créneaux les plus rentables, ceux-là même qui permettent une péréquation, quitte ensuite à exercer un chantage sur le personnel, pour réduire ce que vous appelez les charges, c'est-à-dire les droits des salariés, les salaires directs et indirects. Et...

et les sondages d'opinion favorables pour justifier votre opération politique ! Et comme les statistiques des conflits contredisent votre projet, certains d'entre ont demandé l'autre jour en commission spéciale qu'on trouve d'autres indicateurs ! En clair, le thermomètre ne vous donne pas raison, il faut donc en changer ! Poussons encore plus...

En fait, vous souhaitez élargir les dispositions du texte de loi à d'autres secteurs, mais il y a divergence sur les méthodes : il y a ceux qui appellent à une certaine prudence dans l'approche de cette question, ceux qui sont partisans d'annoncer tout de suite l'objectif et ceux qui sont pour y aller sans tarder. Mais, sur le fond, vous êtes t...

En ce sens votre texte est cohérent avec l'ensemble de votre politique, l'ensemble des dispositions que vous faites voter par votre majorité depuis quelques semaines, cohérent enfin avec vos objectifs à moyen et long termes, tout en rappelant que les Français, en vous ayant donné la majorité, acceptent par avance toutes vos propositions ! En fa...

Quand, à l'opposé de la réalité, telle qu'elle a été rappelée ici même et en commission spéciale, certains affirment que « dans un monde ouvert où les vrais risques professionnels sont assumés chaque jour par les salariés du privé, la liberté des usagers ordinaires mérite d'être défendue face aux privilèges de grève dont jouissent certaines cat...

En clair, d'un côté, la France qui se lève tôt, de l'autre des privilégiés, non pas les bénéficiaires du CAC 40, ceux que certaines mauvaises langues s'obstinent à désigner comme des nantis et auxquels vont votre attention et vos cadeaux, mais les agents du service public, ces protégés dont il va falloir rogner les avantages indus !

En tentant de faire passer votre attaque contre le droit de grève pour un projet en faveur du dialogue social et de la continuité du service, c'est-à-dire un projet pour faciliter la vie des gens, vous espérez faire passer les réactions des cheminots, et bientôt des enseignants, pour du corporatisme et leur retirer ainsi tout soutien populaire ...

Cette bataille est constante : elle oppose ceux qui n'ont que leur force de travail manuelle et intellectuelle à ceux qui disposent des capitaux et qui veulent que ceux-ci leur rapportent toujours plus ; et si les formes que prend cette lutte ont pu évoluer, cela ne change rien sur le fond. Vous pouvez nier la lutte des classes, monsieur le rap...

ce n'est pas ainsi que vous la ferez disparaître ! « Les Français ne veulent plus seulement être gérés, ils attendent d'être guidés, d'être conduits » déclarait M. Hortefeux, devant les jeunes de l'UMP, en septembre 2005. Méfiez-vous ! Comment pourriez-vous imaginer que votre loi empêcherait notre peuple de réagir à l'avenir que vous lui prép...