Les amendements de Catherine Lemorton pour ce dossier
75 interventions trouvées.
.nous en étions arrivés à considérer que l'Assemblée devrait comprendre dix commissions. Puis, à la faveur d'un tour de passe-passe intervenu après une petite réunion occulte
entre Mme la garde des sceaux, M. le secrétaire d'État et quelques parlementaires de la majorité, ce nombre a été réduit à huit. C'est dire si la majorité est aux ordres.
Voter nos sous-amendements, qui visent à donner plus d'importance aux commissions, n'est-ce pas aller dans le sens que vous préconisez, monsieur le secrétaire d'État ? Vous savez dans quelles conditions nous travaillons en commission depuis dix-huit mois. Vendredi soir, nous avons découvert une proposition de loi du Nouveau Centre relative aux...
J'aimerais continuer, monsieur le président. Pourriez-vous demander à M. Copé, dont l'arrivée en séance crée chaque fois le désordre,
Il y a peu de temps, nous avons connu, dans cet hémicycle, une situation ubuesque. Nous nous sommes réunis pour discuter la proposition de loi sur le travail le dimanche, sans que la commission des affaires économique ait été saisie de la deuxième réécriture du texte, qui avait pourtant été transmise à la commission des affaires sociales. C'est...
Mon intervention sera brève, monsieur le président. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Ce que vous appelez de l'obstruction, mesdames, messieurs de la majorité, c'est de la résistance. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.) Si nous siégeons aujourd'hui sur ces bancs, c'est parce que nous avons été élus, comme vous, et notre voix vaut bie...
Je vous mets en garde, très sincèrement et très calmement : un jour, nous formerons la majorité et vous serez dans l'opposition. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
En soutenant ce texte, vous sciez la branche sur laquelle vous êtes assis ; peut-être est-ce d'ailleurs la raison pour laquelle, certains soirs, le président du groupe UMP est plus souvent debout qu'assis ! (Rires sur les bancs du groupe SRC.)
Quoi qu'il en soit, ce que vous êtes en train de faire est grave. Vous traitez notre collègue Arnaud Montebourg par le mépris lorsqu'il nous fait part des résultats d'un sondage. Mais allez donc sur le terrain expliquer objectivement ce que vous êtes en train de faire, et vous verrez que nos concitoyens comprendront très bien ! (Exclamations su...
il est de notre devoir d'expliquer à nos concitoyens en quoi consiste votre projet et de les défendre ; nous le ferons jusqu'au bout. Pour conclure, permettez-moi de faire cette citation, dont je vous laisse deviner l'auteur ; elle vous aidera peut-être à réfléchir : « Malheur à nous si nous n'avons pas la force d'être tout à fait libres. Une...
Cette fois, monsieur le président, vous n'y aurez pas droit. (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.) Mais je recommencerai dès ce soir ! Je serai brève. Bernard Lesterlin a raison : nous sommes dans une situation de blocage. Vous avez compris ce matin comment il était possible de débloquer la situation. Pourtant, cet après-midi, vous refusez ...
J'ai, en effet, la charge de défendre l'amendement n° 69. Dans un sens comme dans l'autre (Rires sur les bancs du groupe UMP et sur les bancs du groupe SRC.), mes arguments iront dans la même direction que celle de mes collègues. (Rires et applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Cet amendement portant article additionnel est très impor...
Pardonnez-moi, madame la présidente, mais j'ai du mal à garder mon sérieux face aux rires de mes collègues !
Notre collègue Apparu a fait, hier, référence à une tribune signée par des parlementaires socialistes et publiée quelques semaines avant le vote de la réforme constitutionnelle, et qui montrait que nous étions disposés à discuter avec vous.
Nous avions cependant un doute : la vitrine était belle, mais dans l'arrière boutique, cela ne sentait pas bon (Rires sur les bancs du groupe UMP et sur les bancs du groupe SRC.) C'est la raison pour laquelle nous avons préféré voter non, ce que vous nous avez reproché. Nous attendions des signes positifs de votre part ; il n'en fut rien je...