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Interventions en commissions de Catherine Coutelle


604 interventions trouvées.

Il ne faut pas se cacher que les partenaires sociaux se préoccupent peu du problème spécifique des femmes. Il y a consensus pour parler du problème des petites retraites, mais on oublie que 80 % des petites retraites sont attribuées aux femmes.

Les partenaires sociaux soulignent qu'il faut travailler sur le temps de travail et sur la carrière des femmes, mais c'est oublier que les femmes actuellement en activité ne profiteront pas de ces mesures ; il est donc urgent de traiter du problème des retraites des femmes surtout pour celles qui sont en fin de carrière.

Il faudrait trouver une solution pour améliorer l'information des salariées qui souhaitent exercer leur profession à temps partiel surtout lorsqu'il s'agit de temps partiel subi. Une large information devrait aussi être donné par les employeurs sur la possibilité de cotiser à l'assurance vieillesse sur l'équivalent d'un temps plein. On devrait ...

En tant que députée de Poitiers, comme mon collègue Alain Claeys, je suis directement concernée par les projets de lignes à grande vitesse (LGV) Poitiers-Limoges et Poitiers-Bordeaux. Pensez-vous que l'on pourra respecter les engagements du Grenelle de l'environnement, à savoir la construction de 2 200 kilomètres de LGV supplémentaires ? Vous...

Au final, ce PPP coûtera-t-il plus ou moins cher au contribuable qu'une maîtrise d'ouvrage directe, avec le soutien des collectivités territoriales ?

Loin de se résoudre, les problèmes pourraient se poursuivre jusqu'en 2040. En effet, les inégalités de retraite résultent de trois facteurs : la précarité, le temps partiel et les interruptions d'activité. Comment faire en sorte que les femmes bénéficient d'un niveau de pension décent sans grever le budget ? Un tiers d'entre elles perçoit le m...

Il y a effectivement de grandes inquiétudes : il faut maintenant cotiser toute sa vie sans avoir la moindre idée de la retraite qu'on percevra plus tard. J'ai lu que le système suédois permettait d'indiquer aux jeunes, dès l'âge de vingt-huit ou de trente ans, de quelle retraite ils pourront bénéficier. Qu'en pensez-vous ?

Vous voulez dire qu'on pourrait prendre sa retraite à soixante-deux ans, quel que soit le nombre de trimestres de cotisation ?

Afin de protéger les femmes en cas de divorce tardif à cinquante ou cinquante-cinq ans nous avions envisagé de partager les droits à la pension en fonction de la durée du mariage.

Nous ne prenons pas assez en compte les évolutions de la société les divorces, par exemple, ou encore l'existence des familles monoparentales. C'est un premier problème. Je trouve également regrettable que l'on envisage une réforme engageant les vingt, voire les cinquante prochaines années. Certains pays parviennent à faire des réformes en s...

Si l'on avance la question de la pénibilité, n'est-ce pas pour se dédouaner ? On recule sur l'âge, mais pas pour ceux qui exercent les métiers les plus pénibles. J'observe, par ailleurs, que nous n'entendons jamais tenir un discours tel que le vôtre. Comment l'expliquer ?

Si l'on en croit les sondages, 70 % des Français ne souhaitent pas que l'on porte l'âge de la retraite au-delà de soixante ans. Les trentenaires et les quadragénaires nous disent, en revanche, que c'est un faux débat : ils sont convaincus qu'ils seront obligés de travailler jusqu'à soixante-dix ans sans avoir de retraite pour autant.

Pour avoir participé à des programmes Erasmus, j'ai pu constater que les enseignants français étaient seuls à partir à la retraite à 60 ans, qui plus est avec une pension calculée sur les six derniers mois de leur salaire. Ce n'était pas le cas, par exemple, des Islandais, des Britanniques, des Allemands, des Danois et des Espagnols que j'ai pu...

Les militaires sont dans le même cas. Il paraît normal de toucher une retraite quand on a travaillé, mais à partir de quand ? C'est une question qui peut légitimement se poser.