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742 interventions trouvées.

Désolé, mais c'est ainsi. Je n'aime pas le mot patient pour ces enfants qui sont peut-être atteints d'une petite anomalie, par exemple une drépanocytose mineure. Ce ne sont pas forcément des patients. Peut-être ne sont-ils pas tout à fait aussi intelligents que nous, mais je trouve très illégitime d'appeler patients des gens qui ont peut-être ...

On ne va pas faire une euthanasie économique ! On ne peut pas laisser dire cela ! Je veux dire un mot !

Ce que je viens d'entendre est absolument incroyable ! Moi qui suis un homme ouvert, qui soigne, je vous entends dire : attention, il n'y a pas assez de centres, de moyens pour suivre les malades, alors il faut plutôt orienter la mère vers l'euthanasie,

vers l'interruption volontaire de grossesse. Ce n'est pas acceptable.

Il y a une maladresse dans vos propos. Ne dites pas cela. Il faut évidemment des structures, mais ce n'est pas parce qu'il n'y en a pas qu'il faut dire à la mère : ne le gardez pas. C'est cela qui est dangereux.

Je ferai deux remarques. La première n'a peut-être pas d'intérêt, mais j'aimerais qu'on arrête de nous bassiner avec les prétendues découvertes chinoises alors que c'est une Française, Mme Paterlini-Bréchot, qui a découvert cet examen, il y a dix ans je l'ai même écrit dans un livre et que celui-ci est déjà pratiqué en France pour un certa...

L'examen en question est autorisé en Allemagne et accessible par internet. La femme peut le faire par ce biais et aller voir son médecin en demandant à avorter. Ce dernier lui dira oui parce que c'est son droit. Je ne sais pas comment on peut se sortir de ce dilemme. Je n'ai pas encore trouvé la solution mais ce que je sais, c'est que nous ne ...

Un philosophe a dit que les mots avaient d'autant plus de sens qu'ils prêtaient au contresens. L'expression « bébé médicament » est stupide. Le bébé n'est pas un médicament ; on utilise seulement le sang de son cordon ombilical. Mettez-vous donc à la place d'une famille dont un ou plusieurs enfants sont atteints d'une maladie très grave qui po...

C'est terrible ! À partir du moment où l'on peut utiliser le diagnostic préimplantatoire, pourquoi ne pas le faire pour soigner les frères ou les soeurs malades ? Mon expérience me permet de m'exprimer sur ces sujets, car l'urologie traite aussi l'infertilité masculine. Ces procédures ne concerneront pas des milliers d'enfants, elles resteron...

Monsieur Breton, je suis opposé à l'amendement. En continuant à appeler l'enfant « bébé médicament », vous faites peser sur lui une charge incroyable. Vous rendez-vous compte de ce que vous dites de cet enfant ?

Pas du tout ! Appellerez-vous ainsi, durant toute sa vie, un enfant aimé qui va grandir et devenir adulte ? C'est une erreur ! C'est une forfaiture !

Selon vous, à titre d'expérience, nous n'avons qu'un seul cas en France, mais il en existe 20 000 dans le monde. Des études ont été menées : jamais elles ne montrent que ces enfants sont moins aimés ou psychologiquement atteints. Oui, il s'agit d'une première en France. Je dis simplement « bravo ! » aux professeurs René Frydman et Arnold Munni...

Ils agissaient dans le cadre d'une expérimentation ce terme est horrible, il faut le supprimer. Non seulement les enfants seront considérés comme « bébé médicament », mais il faudra encore qu'ils supportent d'être une « expérimentation ». Ah ! Ils seront bien.

Ne suffit-il pas de dire que cet enfant a été voulu et aimé ? Et, en plus d'être en bonne santé, il a pu soigner : quel beau geste ! Ne le salissez pas par des termes totalement inappropriés ! Je suis véhément mais, depuis vingt ans, je lutte au comité d'éthique et ailleurs, et voilà que l'on nous parle de « bébé médicament » ou d'« expérimenta...

Premièrement, il est tout de même extraordinaire de prétendre qu'un « bébé médicament » a été conçu pour influencer nos débats, alors que, dans le monde, 15 000 à 20 000 de ces enfants sont déjà nés. C'est de la cécité ! Deuxièmement, on n'est pas obligé d'avoir un bébé du double espoir ou appelez-le comme vous voulez : la femme a toute libert...

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, je tiens à remercier la commission spéciale, et notamment son rapporteur, Jean Leonetti, pour ce texte. Il n'est en effet pas simple de réviser les lois de bioéthique. Il est vrai qu'il n'y a pas d'opposition formelle entre la droite et la gauche en de telles matières, qu...

C'est l'application, à un moment donné, des découvertes de la science qui établira, pour un temps, les lois encadrant celle-ci. L'homme, vous le savez bien, a acquis, depuis des années, des pouvoirs extraordinaires. Sa définition a évolué grâce à la génétique. De la naissance jusqu'à la mort, tout a changé. De la cellule souche à la thérapie g...

Je crois que cette décision serait dramatique pour ceux et celles qui ont besoin d'une fécondation in vitro.

Je sais, de par le métier que j'exerce, que l'on réduirait fortement les chances de la femme stérile. En outre, on multiplierait des prélèvements qui sont dangereux et douloureux. Je ne vois pas au nom de quoi on diminuerait le nombre d'ovocytes susceptibles d'être prélevés.