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Monsieur le président, madame la ministre d'État, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, que n'a-t-on entendu sur ce sujet !
« Il est trop tôt ! » ; « Nous n'avons pas assez discuté ! » ; « Il faut prendre son temps ! » J'avais pourtant l'impression que nous discutions de ce problème depuis des mois, peut-être même plus d'une année. Tout le monde a pu s'exprimer et c'est d'ailleurs la deuxième fois que nous discutons ici de ce sujet. Néanmoins, « Il est trop tôt ! » ...
Nous l'avons eu en commission des lois, il y a même eu une mission d'information. Certains ont dit qu'il ne faut pas stigmatiser ceux qui adoptent le port d'un tel vêtement, dont ils prétendent qu'il représente l'islam en général. Non ! Tout le monde le dit, à commencer par nous ici même : ce n'est pas l'islam, loin de là ! Les femmes qui se ...
Il existe pourtant une mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les sectes pour essayer d'en libérer ceux et celles qui sont tombés dans leurs filets. C'est bien qu'il y a des aliénations acceptées qui ne sont pas acceptables.
J'ai entendu parler tout à l'heure de l'Afghanistan. Certes, nous ne sommes pas en Afghanistan, mais je dirai tout de même un mot sur ce pays. J'étais là-bas pour opérer au moment du déclenchement de l'attaque contre les talibans. La peur s'évanouissant, les femmes arrachaient leur voile, abandonnaient leur burqa. Puis, à mesure que les taliban...
La mort ou porter le voile : où était le choix ? Vous nous dites : « Il n'y a que 2 000 femmes ! ». Qu'en savez-vous ? Qui porte, en France, la burqa ou le niqab ? Face à ce phénomène nouveau mais radical, il était important, madame la ministre d'État, d'offrir une réponse symbolique et ferme. L'impératif de fermeté s'imposant, nous avons voté...
Or ce texte ne fait que traduire dans la loi cette unanimité portée par la résolution.
Bien sûr, vous essayez de vous opposer : c'est actuellement le grand moment de l'opposition. Mais en fait, vous n'y croyez pas vous-mêmes. Cette loi est un symbole. Elle s'impose comme une réponse nationale à la hauteur des principes que cette pratique bafoue : le principe d'égalité, mais aussi de liberté, dans le cas où le port de la burqa es...
La burqa n'est pas seulement, on l'a dit, une injure faite à la femme ; elle agresse tous ceux qui côtoient dans la rue une femme ainsi accoutrée. Pour tous, le message est clair. À l'adresse des hommes, cela veut dire : « Vous êtes tous des impurs, pour ne pas dire des obsédés sexuels ». Pour les femmes, cela signifie : « Vous qui ne portez pa...
« Nous sommes venus chez vous, disent-ils, pour essayer de nous libérer de cette intolérable institution qu'est la burqa et de la crainte que nous avons de l'intégrisme. »
« Si vous cédez, comment allons-nous pouvoir nous comporter ? Nous ne pourrons pas conserver notre dignité devant les intégristes. Vous êtes les seuls remparts, vous l'Assemblée nationale ! » Alors, oubliez le Conseil d'État ! Osez jouer votre rôle ! Nous devons maintenant légiférer.
Nous devons défendre ceux qui le demandent, ceux qui ont l'expérience de ce phénomène, ceux qui, en venant chez nous, ont choisi la liberté et la dignité. Oui, nous sommes un État laïc, et c'est pour cela qu'ils sont venus ! N'hésitez pas, en invoquant des raisons que je ne comprends pas, à voter ! Votez pour la dignité ! Votez pour les femmes...
Madame la ministre, aujourd'hui, en France, 58,2 millions de cartes de type interbancaire sont en circulation. Les cartes sont le moyen de paiement doté de la progression la plus dynamique, avec une croissance de 6,5 % en un an, et représentent près de 42 % des paiements de détail en France en 2009. Lorsqu'une transaction est réglée par carte ...
Madame la ministre, monsieur le rapporteur, j'ai déposé cet amendement pour vous sensibiliser à un problème extrêmement important, notamment au regard de ses enjeux financiers. Richard Mallié, Françoise Branget et moi-même travaillons effectivement sur ce sujet, qu'il m'a paru nécessaire d'évoquer afin de vous alerter. Les réponses que vous m'...
J'ai entendu M. Brard avec délectation, mais aussi un peu de surprise et de tristesse. D'abord, les attaques ad hominem, même si elles sont voilées, monsieur Brard, me choquent profondément. M. Mallié et Mme Branget sont des élus du peuple, comme nous le sommes tous ici. Je trouve que ce n'est pas bien d'aller les accuser en leur envoyant des ...
Vous m'aviez habitué à mieux, monsieur Brard. Vous pouvez être plus percutant que cela, surtout quand vous faites des références historiques, lesquelles, en l'occurrence, étaient absentes de votre propos. Si mes deux collègues et moi-même avons déposé cet amendement, c'est bien pour alerter. Nous l'avons d'ailleurs modifié, car si nous l'avion...
Mais la crise, monsieur Brard, n'est pas due à X, Y ou Z.
J'espère que vous n'allez pas mettre un nom derrière la crise. Parce qu'alors, il faudrait peut-être prendre des mesures drastiques contre celui qui porte ce nom.
Trouvez-le moi ! Ce rapport, donc, sera sûrement très intéressant. Mais au moins, faites-nous confiance ! Nous allons travailler. Et nous avons déjà des rendez-vous sur ce sujet important. Nous ferons part à Mme la ministre de nos constatations, et nous saisirons l'Assemblée. Je crois que c'est une bonne démarche. Alors oui, j'ai décidé de re...
Non, la majorité réfléchit, ce que l'opposition ne fait pas toujours. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)