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Là-dessus, nous sommes d'accord.
Ce n'est pas vrai !
Peut-être vouliez-vous laisser tomber le système bancaire ? Votre groupe s'est abstenu sur le vote du texte !
En général, monsieur Roy, vous n'avez pas besoin de prétexte pour le faire !
Pour faire du cheval puisque vous en parliez, monsieur Roy.
Monsieur le président, monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, les études nationales et internationales dont nous disposons démontrent que le niveau général de notre enseignement scolaire, notamment primaire, est non seulement faible, mais en baisse constante. La dernière étude du Haut conseil pour l'éducation révè...
L'an dernier, M. Roy, M. Durand, Mme Mazetier et leurs collègues ont voulu nous faire croire que les suppressions de poste auraient pour corollaire une baisse de la qualité de l'enseignement (« Bien sûr ! » sur les bancs du groupe SRC) : le taux d'encadrement allait se dégrader et la rentrée scolaire serait un véritable calvaire avec des classe...
Nous avons en effet su gérer ces non-renouvellements sans détériorer la qualité de notre enseignement ni le taux d'encadrement. Cette année encore, la gauche et les syndicats nous serviront à peu près les mêmes discours, pousseront les mêmes cris et tenteront de soulever l'opinion publique. Peut-être même Jack Lang sortira-t-il à nouveau un bou...
En tout état de cause, cette supposée scandaleuse atteinte à la qualité de notre éducation n'est pas une réalité. Cette année comme les précédentes, les non-renouvellements ne changeront rien, car aucun poste devant élèves ne sera supprimé !
Si ! Cela signifie précisément qu'en gérant mieux le système, on peut supprimer des postes sans dégrader le taux d'encadrement.
Je vais d'ailleurs tenter de vous le démontrer : l'impact démographique permet d'économiser deux mille postes, mille cinq cents enseignants actuellement mis à disposition sont réaffectés devant les élèves,
cinq cents postes administratifs sont supprimés, l'amélioration de l'efficacité des remplacements et des stagiaires générera un gain de sept mille postes.
Enfin, trois mille postes dédiés aux désormais très célèbres RASED seront sédentarisés.
À ce propos, je souhaite tordre le cou à certaines idées reçues. Premièrement, il s'agit, non pas de supprimer trois mille RASED, comme le disent nos collègues de l'opposition, mais de les sédentariser, c'est-à-dire de les mettre devant une classe entière.
Deuxièmement, on ne sédentarise pas tous les RASED, mais trois mille d'entre eux, c'est-à-dire un tiers.
Troisièmement, les RASED que tout le monde semble redécouvrir actuellement (Protestations sur les bancs du groupe SRC) ne sont pas le nec plus ultra pédagogique de la lutte contre l'échec scolaire. C'est une belle expérience, mais, plusieurs études de l'inspection générale l'ont démontré, elle ne produit pas les résultats escomptés.
Surtout, le Gouvernement a mis sur pied une politique globale de lutte contre l'échec scolaire, en libérant le samedi matin
et en développant le soutien individualisé pendant les vacances scolaires, ainsi que les études surveillées. L'ensemble de ce dispositif nous permet, sans porter atteinte à la qualité de l'éducation dispensée aux élèves les plus en difficulté, de sédentariser trois mille RASED.
Les treize mille suppressions de poste ne se traduiront donc pas par une baisse de la qualité de l'enseignement. Aussi, monsieur le ministre, les députés UMP sont-ils fiers de soutenir votre politique,
qui démontre que l'on peut faire beaucoup plus et beaucoup mieux avec beaucoup moins. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)