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7969 interventions trouvées.

Si vous n'avez pas compris, nous pouvons reprendre toutes nos explications ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

La démarche du Gouvernement dans ce texte est assez incohérente. D'abord, je rappelle que le président Séguin, en son temps, avait souhaité qu'il y ait moins de séances de nuit pour que le travail parlementaire soit plus sérieux, suivi et permette une véritable réflexion.

Les conseils qu'il avait donnés avec cette sagesse qui l'a mené à la présidence de la Cour des comptes ne sont pas suivis et nous sombrons dans une précipitation de mauvais aloi. Votre démarche est illogique donc, mais M. Warsmann ou M. le secrétaire d'État vont sûrement tout nous expliquer. Il est important de renforcer le rôle des commission...

C'est qu'en Auvergne, on comprend les choses simples. Expliquez-moi donc pourquoi, alors que les textes soumis en séance publique seront ceux issus des commissions, celles-ci ne pourraient pas examiner les propositions de résolution.

Monsieur le secrétaire d'État, vous pouvez essayer de nous faire taire, essayer de nous placer déjà dans la situation que vous entendez créer avec ce texte. Mais, quand on est d'Auvergne, on ne lâche pas. Et on ne lâchera pas pour défendre la démocratie, les valeurs de la République et ses institutions.

Monsieur le président, je voudrais quand même pouvoir intervenir dans un climat de sérénité. Et je voudrais demander à notre collègue de retirer les paroles déplacées, excessives et antirépublicaines qu'il vient de prononcer. Je me demande, monsieur le président, qui fait de l'obstruction.

Je voudrais, avant de poursuivre mon intervention, que notre collègue veuille bien retirer les propos déplacés et antirépublicains qu'il vient de tenir. Car si l'on veut entrer dans ce type de considérations, chers collègues de la majorité, j'ai peur que nous ne soyons obligés à notre tour de tenir des propos qui ne vous donneront pas beaucoup ...

Car aujourd'hui, le Président de la République s'arroge les prérogatives du Premier ministre, lequel ne fait en réalité qu'obéir à ses ordres. Il est ravalé au rang de directeur de cabinet. Et encore, seulement dans certains cas ! On voit bien que la précipitation avec laquelle vous nous amenez à discuter de ce texte vise tout simplement à rép...

Une fois encore, nous sommes obligés de constater que l'actuelle majorité a une approche paradoxale de ce texte. En effet, alors que la Constitution reconnaît désormais officiellement le rôle des groupes parlementaires, donc celui de leurs présidents, vous nous expliquez qu'il ne serait pas convenable que ceux-ci puissent être informés des prop...

Or, en 1997, vous vous êtes subitement retrouvés dans l'opposition. Ce sont donc vos futurs droits que nous sommes en train de défendre. Monsieur le secrétaire d'État, vous êtes, comme moi, attachés à la liberté d'expression. Celle-ci doit être garantie dans cette enceinte, car le Parlement est précisément le lieu où l'on doit pouvoir parler.

Monsieur le président, je terminerai par une citation de Voltaire. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

 « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». Eh bien, ce serait l'honneur de l'Assemblée nationale et de la majorité

que de voter nos amendements pour nous permettre d'exprimer une opinion différente de la vôtre.

La séance est ouverte. (La séance est ouverte à neuf heures trente.)

J'informe l'Assemblée que M. le président a pris acte de la cessation, le lundi 12 janvier 2009 à minuit, du mandat de député de M. Bruno Le Maire, nommé membre du Gouvernement par décret du 12 décembre 2008. Par une communication en date du 12 janvier 2009 de Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, f...

L'ordre du jour appelle les questions orales sans débat.

La parole est à Mme Muriel Marland-Militello, pour exposer sa question, n° 488, relative au taux de l'indemnité de résidence des fonctionnaires dans les Alpes-Maritimes.