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Mais c'est d'un autre âge, monsieur Geoffroy ! On n'a plus recours à ces méthodes ni dans l'éducation nationale ni même dans nos familles ! (« C'est bien dommage ! » sur les bancs du groupe UMP.) Vous apportez de l'eau à mon moulin, en confirmant que votre attitude est parfaitement réactionnaire. Mais rassurez-vous : vous nous demandez d'être ...
C'est la façon de faire que nous condamnons, pas le fond mais la forme !
Madame la présidente !
Nous sommes engagés dans un débat de fond sur la démocratie et l'avenir de la République, qui est notre bien commun. Je dirai d'abord à nos collègues de la majorité qu'il faut être modestes et garder le sens de la mesure : après tout, le travail que nous faisons leur sera peut-être utile dans un avenir plus proche qu'ils ne le pensent. En effet...
Je voudrais poser une question purement matérielle sur la séance de vendredi, madame la présidente.
mais aussi de tous les parlementaires, y compris de la majorité. Messieurs les censeurs, rappelez-vous donc quelques exemples d'un passé déjà lointain : je me souviens, par exemple, de M. Toubon défendant avec talent ses amendements sur les lois de décentralisation. Il a fait travailler cette assemblée pendant des nuits entières ! c'était d...
Rappelez-vous aussi avec quel talent M. Goulard et le président Accoyer, alors dans l'opposition, défendaient des amendements extrêmement répétitifs.
Ne faites pas d'obstruction, vous nous faites perdre du temps.
M. Accoyer en particulier défendait avec talent, je le redis des amendements répétitifs, qu'il déclinait en fonction du diamètre des granulats. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Aucun d'entre vous alors ne parlait d'obstruction. M. Proriol le sait bien, lui qui applaudissait à ces développement successifs.
Aujourd'hui, on veut encadrer le droit de parole dans cette assemblée. J'ai un gros défaut : j'étais enseignant.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'accepte le compliment. Il me semble que, dans « parlement », il y a « parler ». Le parlement est, par définition, le lieu où l'on parle. La tapisserie suspendue derrière M. le président le montre d'ailleurs symboliquement. L'hémicycle est le lieu où bat le coeur de la démocratie dont nous sommes les représe...
Si vous n'avez pas compris, nous pouvons reprendre toutes nos explications ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le président, M. Copé m'accuse d'obstruction, mais il ne me laisse pas m'exprimer.
La démarche du Gouvernement dans ce texte est assez incohérente. D'abord, je rappelle que le président Séguin, en son temps, avait souhaité qu'il y ait moins de séances de nuit pour que le travail parlementaire soit plus sérieux, suivi et permette une véritable réflexion.
Les conseils qu'il avait donnés avec cette sagesse qui l'a mené à la présidence de la Cour des comptes ne sont pas suivis et nous sombrons dans une précipitation de mauvais aloi. Votre démarche est illogique donc, mais M. Warsmann ou M. le secrétaire d'État vont sûrement tout nous expliquer. Il est important de renforcer le rôle des commission...
C'est qu'en Auvergne, on comprend les choses simples. Expliquez-moi donc pourquoi, alors que les textes soumis en séance publique seront ceux issus des commissions, celles-ci ne pourraient pas examiner les propositions de résolution.
Je n'ai pas terminé.
Monsieur le secrétaire d'État, vous pouvez essayer de nous faire taire, essayer de nous placer déjà dans la situation que vous entendez créer avec ce texte. Mais, quand on est d'Auvergne, on ne lâche pas. Et on ne lâchera pas pour défendre la démocratie, les valeurs de la République et ses institutions.
Monsieur le président, je voudrais quand même pouvoir intervenir dans un climat de sérénité. Et je voudrais demander à notre collègue de retirer les paroles déplacées, excessives et antirépublicaines qu'il vient de prononcer. Je me demande, monsieur le président, qui fait de l'obstruction.
Je voudrais, avant de poursuivre mon intervention, que notre collègue veuille bien retirer les propos déplacés et antirépublicains qu'il vient de tenir. Car si l'on veut entrer dans ce type de considérations, chers collègues de la majorité, j'ai peur que nous ne soyons obligés à notre tour de tenir des propos qui ne vous donneront pas beaucoup ...