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Interventions sur "presse" de Michel Françaix


20 interventions trouvées.

...ommes simplement interrogatifs sur quelques points. En premier lieu, doit-on aller vers une évolution ou une révolution ? Je dirai qu'il convient de mettre en oeuvre une évolution révolutionnaire. En deuxième lieu, devez-vous rester des « grossistes » ? C'est une question que vous n'avez pas tort de poser à l'heure actuelle et le débat peut avoir lieu. Y a-t-il mise en danger des entreprises de presse ? Je ne le pense pas. Si la presse est en difficulté, d'autres raisons structurelles, antérieures à cette réflexion, en sont la cause. S'agissant de la gouvernance, nous sommes d'accord : la stabilité est importante. Il est effectivement temps de passer de la IVe à la Ve République pour l'AFP ! De ce point de vue, contrairement à la majorité, les socialistes sont un peu en avance car ils ne sont...

Il faut être sûr que nous parlons bien de la même chose. Lorsque l'on dit qu'un « consensus mou » peut tuer l'Agence, nous sommes tous d'accord ; mais si ne pas vouloir de consensus mou signifie ne pas rechercher de compromis avec tous ceux qui ont permis depuis trente ans que cette agence existe, alors cette position constitue une faute. Je pense qu'aujourd'hui, il faut travailler avec la presse ; il est vrai que la presse a des intérêts qui sont plutôt hypocrites et défensifs et qui ne vont pas vers la diversification, mais le problème de l'Agence est double : elle est la première agence du monde en matière d'information, mais elle n'est peut-être que la quatrième, s'agissant de diversification. Tout le problème consiste donc à permettre qu'elle soit en matière de diversification à la h...

La position de la presse est de dire que lorsque le public aura suffisamment d'informations sur internet, il n'achètera plus de journaux.

Qu'attend-on d'une agence de presse ? Je ne suis pas persuadé que nous répondions tout de la même façon à cette question ; j'ai même cru déceler certaines divergences chez les personnes que nous venons d'auditionner. Pour un archaïque comme moi, une agence de presse est avant tout le journal des journaux. Si nous retenons cette acception, l'AFP est la première agence de presse au monde. S'il s'agit de diversifier pour progresser e...

... évolution dans le domaine de la photographie, elle donne la priorité à l'information numérique, mais il est des domaines dont il faut se demander s'ils correspondent à sa vocation. Le statut de l'Agence est incompréhensible, on le sait, et pourtant ça marche. Certes, il y a eu d'importantes difficultés et les responsables successifs en portent une lourde responsabilité. Il fut une période où la presse régionale tenait véritablement l'AFP et bloquait toute évolution car cela ne l'intéressait pas pour une raison d'ailleurs fort compréhensible : elle était cliente et non pas actionnaire. Dès lors qu'elle n'y trouve plus son intérêt, il est normal qu'elle envisage de se désabonner. Donner un rôle plus important à l'État n'est pas une mauvaise idée. Il est cependant à craindre, étant donné l'imp...

...upions de la mise en perspective ; si, pendant un moment, nous nous arrêtions de pleurer sur TF1 qui va racheter TMC et NT1 et qui, à elle seule, drainera alors, situation absolument exceptionnelle, 75 % de la publicité ; si nous oublions, M6 qui, grâce à sa diversification, nous annonce déjà des résultats positifs, ce dont nous nous félicitons : si nous revenions à des problèmes comme ceux de la presse ? Première question, monsieur le ministre : y a-t-il une presse ou des presses ? La presse spécialisée se porte bien, la presse médicale également, de nombreuses formes de presse féminine, si elles ont un peu fléchi ces derniers temps, se portent plutôt bien. En revanche, la presse d'opinion rencontre un réel problème.

pour donner plus à la presse d'opinion et peut-être un peu moins à la presse spécialisée ? Ma revue de tennis mensuelle, que je lis pour constater que mon classement ne cesse de baisser,

et l'on ne peut pas tout faire la même année. La presse d'opinion perd des lecteurs, mais cela dure en vérité depuis les années cinquante. Elle souffre aujourd'hui de l'apparition de phénomènes nouveaux : la concurrence des gratuits n'oublions pas, toutefois, que ce sont très souvent les journaux eux-mêmes qui ont créé des gratuits et des nouveaux médias. Elle souffre des surconcentrations. Elle souffre des contenus, parce qu'il y a eu peu d'évolu...

Je ne dirai rien de la situation de la presse française à l'étranger, qui n'a jamais été aussi catastrophique. On ne peut plus trouver un journal français à l'étranger. Comme tout contrôle fait en outre absolument défaut, plus vous donnez de l'argent, plus cet argent ne sert à rien. J'en viens aux aides au pluralisme, et en particulier au phénomène des concentrations. J'espère, monsieur le ministre, que cela ne vous chagrine pas de voir que...

La boucle est bouclée. Vous nous direz, tout à l'heure, que la presse n'est pas une entreprise comme les autres car vous ne manquerez pas de rappeler, en effet, que si c'est une entreprise qui doit tenir la route économiquement, il ne faut pas qu'elle devienne une entreprise comme les autres, pour toutes les raisons que nous savons , et je vous répondrai : quand d'autres vous signaleront qu'il s'agit d'un bien matériel et immatériel, cela justifie-t-il les aides...

La presse écrite possède deux trésors : d'une part, ses archives, son passé, son histoire, sa mémoire collective et, d'autre part, ses journalistes, qui sont formés, ou l'ont été, à analyser, sélectionner, mettre en perspective,

nous ne pouvons accepter d'en faire, comme le voudrait le porte-parole de l'UMP, dont nous tairons le nom, une simple boîte à communiqués, surtout lorsque ce sont les siens. Monsieur le ministre, vous voyez qu'il nous reste du pain sur la planche. La presse se trouve dans une période critique. Je n'ai pas eu le temps de parler de l'essentiel,

Pour excellents qu'ils soient, les rapports de nos collègues me laissent sur ma faim, en particulier en ce qui concerne la presse. La presse, dont on parle d'une manière générale mais qui en fait est très diversifiée, est très aidée dans notre pays mais ses résultats sont moins bons que dans d'autres pays. On a même parfois l'impression que plus on l'aide plus ça va mal. Faut-il aider toutes les presses de façon uniforme ? Les aides apportées sont-elles les bonnes aides ? Les mesures, prises à la suite de la publication du ...

Je conclurai mon intervention par une question de fond, qui sous-tend toutes mes interrogations : les entreprises de presse sont-elles des entreprises comme les autres ? Si c'est le cas, alors il ne faut pas les aider. Mais si ce n'est pas le cas, et je le pense, alors elles ont des obligations à respecter et elles ne doivent être aidées que si elles respectent une charte rédactionnelle.

Pressé par le temps, je n'interrogerai que le ministre de l'écrit. Faisant partie du groupe de travail sur les états généraux de la presse écrite, je dois constater l'important décalage entre les propositions faites et les actions conduites. Certes, le montant des subventions à la presse écrite va être nettement accru. Nombre d'inquiétudes ne sont pas tout à fait justifiées. En revanche, les aides traitent de façon identique l'ensemble de la presse. Or il n'y a pas une, mais des presses. L'aide devrait privilégier le lecteur citoye...

J'aimerais que M. Copé prenne conscience de la triple pression que subit la presse. Une pression économique d'abord, dans la mesure où le Gouvernement n'a qu'un seul mot à la bouche : concentration. Une pression politique ensuite, puisque c'est désormais le Président de la République qui va chapeauter l'ensemble du service public, tout en continuant à animer les débats de la télévision privée. Enfin, et c'est nouveau, une pression judiciaire, plus indirecte mais bien réelle. I...

Commençons par les états généraux sur la presse, dont le lancement récent a donné libre cours aux grands principes, comme celui du pluralisme : ne craignez-vous pas que ce soit le « baiser qui tue », quand la presse mis à part quelques journaux confidentiels continue d'étouffer au nom de la divine concentration ? Êtes-vous d'accord avec notre collègue Frédéric Lefebvre, qui souhaite voir installer un observatoire déontologique de la press...

...effet, si les médias ne sont pas les seuls à jouer un rôle en la matière, le leur est devenu particulièrement important. Bien sûr, il faudrait lutter contre l'hyper-concentration des médias au profit d'un petit nombre de groupes industriels et financiers, dont la plupart dépendent des commandes de l'État, comme vous l'avez dit, ma chère collègue. Bien sûr, il faudrait inciter tous les organes de presse à définir les relations entre actionnaires et rédactions, afin de mieux garantir la liberté éditoriale. Bien sûr, il est indispensable de revoir le mode de désignation des membres du CSA, afin d'y associer les groupes parlementaires pour garantir davantage le pluralisme des membres composant l'organe de régulation. Qui peut dire le contraire ? Mais contentons-nous aujourd'hui de tenter de redéfi...

Après avoir entendu l'orateur précédent, on ne peut que vous donner raison, monsieur le député ! Dans une période où la presse traverse une crise grave, je pense qu'il y a beaucoup mieux à faire que de lui infliger de nouveaux coups bas. Car que veut le Président ? tout contrôler ? tout maîtriser, jusqu'à l'AFP ? Ainsi, madame la ministre, cette grande agence de presse mondiale, dont chacun dans cette assemblée ne peut que se féliciter, devrait relayer tous les messages des députés UMP ? La volonté exprimée par votre po...