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Interventions sur "peuple" de Jean-Paul Lecoq


32 interventions trouvées.

...u des valeurs de liberté et de démocratie dans ses discours, mais soutien inconditionnel aux régimes dictatoriaux en place dans ses actes, l'Union européenne a perdu toute crédibilité. Aujourd'hui, c'est l'ensemble de la politique extérieure de l'Union européenne vis-à-vis des pays de la rive sud de la Méditerranée qui est mise en cause. Une politique qui, loin de se préoccuper de la volonté des peuples arabes, se résume à ce triptyque : maintenir la stabilité, préserver les intérêts européens et agir pour la sécurité, c'est-à-dire contre l'immigration et le spectre de l'islamisme et pour Israël. C'est tout d'abord la volonté de maintenir la stabilité dans les pays arabes qui a conduit l'Union européenne à traiter avec des régimes autoritaires. Sur le plan économique, l'Union européenne a fav...

je poursuis ou en laissant encore le Maroc c'est la Méditerranée ! dicter sa loi sur le Sahara occidental ce n'est pas la Méditerranée ! faisant fi du droit international, le message de l'Union européenne se voit discrédité et rejeté par une grande partie des peuples du Sud, notamment dans le monde arabe. Pour sortir de ce « deux poids deux mesures », l'Union européenne doit renouer avec ses principes. Pour ce faire, il convient de sortir des relations de complaisance et de ne pas transiger lorsqu'il s'agit du respect des valeurs de la démocratie. S'agissant de la situation au Proche-Orient c'est la Méditerranée ! , plus de deux ans après la sanglante op...

...e votre rôle sera « tout simplement de mettre en oeuvre les orientations définies par le Président de la République ». Pourtant, l'échec de la politique étrangère menée depuis l'Élysée est cuisant. Elle nous a fait perdre toute crédibilité et a humilié notre pays sur la scène internationale. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) La France est tout simplement passée à côté du printemps des peuples arabes. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nicolas Sarkozy a atteint le paroxysme de l'irrespect des peuples en nommant des ambassadeurs mal dégrossis ou des affidés à des postes diplomatiques clefs, sans aucune prise en compte de la compétence et au mépris des usages diplomatiques.

Le Président de la République a réduit les relations diplomatiques de la France à des relations commerciales, préférant faire du business avec des dictateurs plutôt que de tisser des liens avec les peuples. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

...Vous entendez une voix de la France forte, quand tout le monde s'accorde à dire qu'elle s'est éteinte. Une voix forte devrait appeler à une réforme de la gouvernance mondiale qui ne sert aujourd'hui que les intérêts d'un cercle fermé de grandes puissances. L'organe décisionnel de l'ONU, le FMI ou encore la Banque mondiale doivent d'urgence être démocratisés. Une voix forte devrait permettre aux peuples de bénéficier des richesses de leurs pays en incluant dans les contrats commerciaux, par exemple, une obligation de consacrer une partie des bénéfices d'exploitation de ces richesses au développement des infrastructures de santé et d'éducation. Une voix forte devrait pousser la communauté internationale à apporter une aide immédiate et concrète pour enrayer la crise humanitaire à la frontière e...

... le Moyen-Orient arabe, ainsi qu'en Iran ou encore en Afrique subsaharienne, dans un contexte de faible légitimité des pouvoirs, de flambée des prix alimentaires et de croissance économique source de fortes inégalités et de frustrations sociales. Nous ne pouvons que soutenir ces mouvements populaires libérateurs. Alors qu'une répression policière et meurtrière s'abattait contre le soulèvement du peuple tunisien contre le régime de Ben Ali, j'avais dénoncé, lors des questions d'actualité du 11 janvier, la myopie et le cynisme des capitales occidentales en général, et de la France en particulier. J'avais alors souligné et interrogé la ministre des affaires étrangères sur l'incohérence de la politique de la France, qui, d'un côté, appelait au respect de la démocratie en Côte d'Ivoire, et qui, de ...

... polémique était adressée non pas au président Poniatowski mais à moi-même. Soit vous l'avez mal relue, soit vous n'énoncez pas la totalité de la vérité. J'invite ceux qui s'y intéressent à consulter le compte rendu intégral des débats, où elle figure in extenso. Ils pourront juger par eux-mêmes de son contenu, et donc de la justesse de votre propos. Le groupe GDR est fier de pouvoir regarder le peuple tunisien en face. Personne n'aurait vu venir les événements ? Mais nous n'avons cessé de dénoncer, depuis des années, la situation en Tunisie. Le chef du parti communiste tunisien avait dû entrer en clandestinité. Lorsqu'il en est sorti, il a été quasi-immédiatement arrêté. Au cours du dernier trimestre de l'année dernière, nous sommes allés, avec Marie-George Buffet, rencontrer les démocrates t...

Savoir qui prend ses vacances en Tunisie et dans quelles conditions serait intéressant... La leçon d'aujourd'hui vaut pour toutes les dictatures : un jour, la justice et les peuples savent relever la tête.

...emières ? Pour avoir par ailleurs assisté voilà une dizaine de jours, à l'occasion de l'assemblée parlementaire de l'OSCE, à un débat entre la ministre des affaires étrangères géorgienne et votre ambassadeur à l'ONU, on pouvait se demander, devant l'ambiance tendue qui régnait alors, quelles initiatives seraient capables d'apaiser les tensions dans la région. Plus généralement, qu'il s'agisse du peuple ossète ou du peuple afghan, les deux sont victimes d'une guerre qui ne veut pas dire son nom, une guerre d'influence entre les États-Unis et la Russie. Existe-t-il un espoir pour que soit abordée à l'ONU la question de la démilitarisation des Balkans, pour laquelle je me bats depuis trente ans, ou va-t-on assister à la poursuite de la course aux armements et à l'explosion d'un équilibre qui perm...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, chers collègues, nous voilà à nouveau confrontés à la réalité, celle de l'Europe des peuples. Que n'a-t-on entendu sur les mérites de ce traité ? Et sur la suprême habileté de ses parrains, le Président Sarkozy et Mme Merkel, à contourner la voix populaire pour tourner la page du « non » français et néerlandais ? Puis, le peuple irlandais a voté « non ». N'y a-t-il pas quelque chose d'insupportable dans la manière dont il est traité pour son choix ? Il y aurait donc des «petits» pays q...

Ces mêmes dirigeants ont refusé à leurs concitoyens la liberté de s'exprimer par référendum. Non, le peuple irlandais n'a pas voté pour rien, il est même l'honneur d'une Europe qui aspire à d'autres choix. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)

Poursuivre la ratification, ce serait conforter l'image détestable de dirigeants d'une Europe qui se fait sans les peuples, contre leur avis et sans tenir compte de leur expression. Croit-on vraiment que l'on surmontera ainsi la crise de légitimité qui ne cesse de ronger le projet européen ? Aujourd'hui, il faut se rendre à l'évidence : le traité de Lisbonne est caduc, d'abord pour une raison juridique, puisque, pour être validé, il doit être ratifié par les vingt-sept pays membres. L'Irlande, comme la France ou le...

au nom d'un affrontement des civilisations qui dissimule mal la préservation des intérêts privés de quelques grandes multinationales. Le grand absent, le spectre qui hante l'Europe, c'est le social. Or c'est cette inquiétude qui taraude nos concitoyens et les peuples des autres pays. Une présidence française qui voudrait réconcilier les citoyens avec l'Europe prendrait à bras-le-corps la question des salaires, des retraites, de la protection sociale, d'un salaire minimum dans tous les pays, mais aussi celle des délocalisations. Elle travaillerait à créer un front face à l'insupportable intransigeance de la Banque centrale européenne, pour imposer sans attend...

La presse régionale n'a absolument pas titré sur nos débats d'hier soir et de ce matin, et pour cause : ils suppriment ceux qui auraient dû avoir lieu avec le peuple et au sein du peuple. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Le fait d'avoir préféré la ratification parlementaire à la ratification par référendum ôte toute possibilité de discussion et toute responsabilité au peuple. Certains peuvent débattre de l'Europe, mais pas le peuple français, qui, pourtant, avait lu le dernier traité et s'était prononcé contre en pleine connaissance de cause. Valéry Giscard d'Estaing membre du Conseil constitutionnel et bien d'autres nous ont montré qu'il s'agissait aujourd'hui du même texte. Vous-même ne parvenez pas à nous démontrer que c'est un texte différent, si ce n'est que...

Si je ne le suis pas totalement dans ses arguments, j'en partage l'esprit. Le traité ne répond pas aux attentes du peuple. Il ne répond pas au problème de la casse des entreprises et à la problématique des délocalisations. Je m'interroge sur le discours du Président qui a assuré aux travailleurs de Gandrange que l'État investirait dans leur entreprise.

Pourtant, le peuple ne le voulait pas non plus. À travers un déni de démocratie, vous nous faites une démonstration de démocratie en expliquant que le traité va permettre aux citoyens d'interpeller la Commission européenne et d'essayer de faire avancer des idées. Les citoyens français, majoritairement, interpellent aujourd'hui le pouvoir pour dire qu'ils veulent un référendum (Protestations sur les bancs du groupe ...

Parce que nous faisons confiance au peuple et que nous voulons que son choix soit respecté, nous allons voter pour cette motion d'ajournement. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. M. Dolez et M. Dupont-Aignan applaudissent également.)