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Interventions sur "allemagne" de Gilles Carrez


5 interventions trouvées.

...ant trait à la crise financière. Le premier semestre de l'année 2010 a marqué un véritable tournant, s'agissant notamment de la politique des pays de la zone euro. Dès le mois d'avril, nous avons voté ici même un collectif pour mettre en place un plan de soutien urgentissime à la Grèce, avec, pour la partie Union européenne, 80 milliards d'euros, dont la moitié a été consentie par la France et l'Allemagne. Le mois suivant, en mai, nous avons dû voter un nouveau collectif budgétaire, également en urgence, pour mettre en place le fonds de stabilisation de la zone euro, à hauteur de 750 milliards d'euros, y compris la participation du FMI. Ce sont certes des sommes considérables, mais elles étaient nécessaires pour venir en aide aux pays les moins solides de la zone euro. Car un État, y compris dans...

...envoie à l'article 3 du texte. Il pourra ainsi faire directement un prêt à l'État qui a besoin de liquidités et qui ne peut pas se refinancer ailleurs. Cela étant, il peut s'agir, non d'un prêt à moyen ou long terme, mais d'une simple avance de trésorerie, ou encore du rachat d'obligations dudit État sur le marché secondaire. Le point le plus important et cela répond à la volonté partagée de l'Allemagne et de la France est que l'intervention de l'Union européenne se fait conjointement avec le Fonds monétaire international, dans un rapport de deux tiers-un tiers : deux tiers au titre de la mise en place de la garantie des États de la zone euro à cette société particulière, et un tiers 250 milliards d'euros mis en place par le Fonds monétaire international. En outre, l'Union européenne met ...

...tervention est tout à fait conforme au mandat de la Banque centrale. Mais tout cela ne pourra fonctionner dans la durée que si nous sommes capables de réduire progressivement les déséquilibres macro-économiques liés aux écarts de compétitivité et de rétablir l'équilibre de nos finances publiques. À ce stade, monsieur le ministre, je voudrais vous faire passer un message particulier à propos de l'Allemagne. Nous devons la comprendre. J'ai entendu, ces derniers jours, beaucoup de critiques selon lesquelles l'Allemagne ferait cavalier seul et prendrait telle ou telle initiative de régulation sur les marchés financiers. Il y a deux mois, avec le président de la commission des finances et Jean-Pierre Brard, nous avons rencontré nos collègues du Bundestag. Il faut comprendre que, pour les Allemands, ces...

...stre chaque fois que le véhicule ad hoc sera sollicité, sous une forme ou sous une autre. Dès lors, le Parlement doit être associé étroitement au processus. Un échange de lettres ne saurait suffire. D'ailleurs, Mme Lagarde s'est montrée extrêmement disponible au cours des derniers mois. La situation est grave, c'est vrai, mais on ne peut pas dire que la seule signature qui vaille soit celle de l'Allemagne. Le taux des OAT françaises à dix ans a, depuis un an, baissé de près de cinquante points de base. C'est considérable et cela prouve que la signature de la France reste très appréciée. Notre spread par rapport à l'Allemagne n'a pas bougé. Pour ce qui est des ventes à découvert, je suis favorable à leur interdiction, ne serait-ce que par cohérence. Le groupe de travail Assemblée-Sénat sur la cris...

...e de la dette est restée à 43 milliards. L'évolution des taux d'intérêt et de l'inflation suffira-t-elle à justifier un tel maintien ? Quelle est la sensibilité du coût de la dette à l'inflation ? Un des intérêts de la dette française, vous l'avez dit, c'est la très grande diversité de ses supports. La crise financière vous pousse-t-elle à innover ? Si oui, en quoi ? C'est vrai, le spread avec l'Allemagne s'est accru. Mais comment expliquer que celle-ci, début janvier, ait eu du mal à placer quelques milliards de titres ? Dans un tel contexte, la technique et une plus grande flexibilité suffiront-elles à écouler nos titres ? Croyez-vous à l'hypothèse d'un krach obligataire ? En 2009, les besoins d'émissions obligataires des États auront triplé par rapport à 2008, pour se monter à 2 200 milliards ...