Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "vaccin" de Gérard Bapt


53 interventions trouvées.

... concernés, Sanofi et Novartis par des pré-contrats, GSK et Baxter lorsque l'OMS a lancé le signal d'urgence sanitaire. Si le pré-contrat permet de négocier, il présente l'inconvénient de reposer sur des hypothèses qui ne se confirment pas obligatoirement en l'espèce, on était parti sur celle du virus H5N1 et de porter sur des produits dont on ignore la nature, si ce n'est qu'ils sont de type vaccinal. Quant aux contrats passés dans l'urgence, leur principal défaut est qu'on est alors sous la pression : GSK a ainsi menacé, si la commande n'était pas passée tout de suite et au prix voulu, de livrer sa production à d'autres demandeurs. Il paraît donc difficile à un gestionnaire de faire un choix entre les deux formules. J'avoue que j'ignorais le problème lié à la responsabilité lorsqu'un prod...

...des choix scientifiques et technologiques, une pandémie n'est terminée que quand le virus mute. Cela signifie qu'en mutant, le virus en cause, agent de la pandémie, ne laisse pas à un nouveau virus la place de se développer. Arrêtons de dire que l'on ne sait jamais ce que le virus peut devenir. Ce sont là des éléments sur lesquels il faudrait s'entendre car il en va de la conduite de la stratégie vaccinale. Avant qu'elle ne tienne son assemblée générale, je vous avais écrit pour vous suggérer de prendre une certaine distance vis-à-vis de l'Organisation mondiale de la santé, qu'il s'agisse de sa façon de gérer la crise ou, plus généralement, de son fonctionnement. Un « grand journal du soir » a d'ailleurs noté que cette organisation avait été la première victime du virus ! Et, après enquête, l'u...

...omme ils le furent à propos de la grippe A(H5N1), en la personne de M. Jean-Pierre Door, rapporteur de la mission d'information sur la grippe aviaire. Le Parlement est un rouage important qui a souvent permis de dépasser les débats partisans en période de crise. Vous avez porté un jugement sévère sur la Pologne. Sans doute faudra-t-il examiner attentivement les statistiques pays par pays, que la vaccination y ait été proposée ou non.

Le fiasco a conduit à une perte de crédibilité de toutes les autorités sanitaires, mondiales, européennes et nationales. Avouez qu'avec ou sans intervention de syndicats infirmiers, tous les États européens, à l'exception de la Suède, ont vu une décroissance très rapide de la vaccination !

... constater que, dès l'origine, on a évoqué la possibilité d'une immunité croisée chez les plus de soixante-cinq ans. De même, on a commencé à se douter qu'une seule injection pourrait suffire, du fait qu'il s'agissait d'un virus A(H1N1) dont on avait l'expérience, et non d'un virus A(H5N1). De plus, le choix que vous avez fait, qui était de permettre à tous les Français qui le souhaitaient d'être vaccinés, pouvait être modulé en fonction de cette incertitude. Il semble, en fait, que le Comité de lutte contre la grippe vous ait recommandé le 10 mai jusqu'à l'acquisition de 108 millions de doses, en se contentant de faire un « copier-coller » des recommandations relatives à la grippe A(H5N1). Le 11 mai, vous avez fait parvenir cet avis, présenté en toute sincérité comme celui des experts, à la min...

...un pneumologue. Il n'y avait en son sein ni clinicien ni sociologue, ce qui lui aurait évité de tracer des plans sur la comète. Le 10 mai, il vous a proposé un plan tout fait, qui a été suivi jusqu'au terme de la crise. Il aurait également fallu publier les conflits d'intérêts au sein du comité : le fait que certains de ses membres travaillaient en même temps pour des laboratoires producteurs de vaccins crée un malaise. En ce qui concerne l'efficacité du vaccin, il faut peser les bénéfices et les risques. Je suis partisan, à titre préventif, de la vaccination : toutefois, l'Institut de veille sanitaire fait état de trois cent douze décès, dont cinquante sans pathologie associée connue. Quant au nombre des patients admis en unité de soins intensifs mille cent trente , seulement dix-huit avai...

...vous nous donner des informations supplémentaires sur le projet de directive que vous jugez très dangereux et qui serait en préparation à l'échelon européen ? Par ailleurs, la pharmacovigilance existe bel et bien. On trouve notamment sur les sites de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé et de l'Agence européenne du médicament, le nombre des décès mis en relation avec la vaccination de 15 à 25 en France et 121 à l'échelle de l'Union. La question est de savoir si on peut en tirer des conclusions en termes de rapport bénéficerisque.

L'Agence européenne du médicament fait pourtant bien état de 176 décès du fait du Celvapan, du Focetria et du Pandemrix dont 151 attribuables au seul Pandemrix. Dès lors que nous disposerons des études épidémiologiques, par pays et en fonction des taux de vaccination, j'imagine que nous pourrons déterminer le rapport bénéfice-risque, prenant en compte les effets indésirables, les hospitalisations, les décès

J'ai, moi aussi, reçu mon bon de vaccination le jour de la fermeture du centre de ma circonscription. Vous avez dit qu'après la fermeture de votre centre, des gens continuaient à venir. Je ne comprends pas bien.

Dans ma circonscription, le centre de vaccination ne recevait presque plus personne à la fin de la campagne tandis que le vôtre continuait à vacciner. Ces disparités entre un centre et un autre sont assez curieuses.

...é, notamment sur des disciplines différentes. Je suis ainsi frappé que, dans votre comité qui agit par consensus, qui constitue une sorte de collectif d'intellectuels homogène, il n'y ait pas de sociologues, d'anthropologues Or le consensus, à un certain moment, empêche toute remise en question. Ne pensez-vous pas aussi que la composition du comité pourrait être élargie ? En matière de stratégie vaccinale, vous avez dit tout à l'heure que, dans l'urgence, vous aviez en quelque sorte fait du « copier-coller » à partir des recommandations qui avaient été faites précédemment pour faire face à une éventuelle pandémie H5N1. On trouve cela dans le compte rendu de la réunion du 18 décembre 2008 où effectivement sont proposées l'acquisition mais aussi la constitution de stocks, ce qui m'a beaucoup éton...

Ma première question concerne la grippe saisonnière. Sur les 10 millions d'assurés à qui vous envoyez un bon de vaccination, combien se font vacciner ?

S'agissant des bons de vaccination contre la grippe A(H1N1), vous serait-il possible de nous communiquer la courbe des envois, par exemple semaine par semaine ?

l'avenir, il me semble qu'il serait bon de faire appel aux généralistes pour identifier les personnes à risques. Ma dernière question concerne les laboratoires pharmaceutiques auxquels on avait commandé des vaccins. Lorsqu'on a su que l'on allait passer à une seule injection, n'a-t-on pas pensé à négocier avec eux ? Il aurait été plus facile de le faire à ce moment-là, quand ils n'avaient pas encore produit tous les vaccins !

...loria, personne n'est mort de la grippe porcine ; et le premier cas de personne infectée au Mexique par le virus HlN1 est un enfant non seulement qui va très bien, mais qui a sa statue sur la place du village, auquel il a donné une renommée mondiale ! Alors qu'on explique depuis des années aux personnes de plus de 65 ans et à celles qui sont en affection de longue durée qu'elles doivent se faire vacciner contre la grippe saisonnière, leur taux de vaccination, nous avez-vous dit, ne dépasse pas 60 %. Dès lors, était-il plausible d'arriver, pour la grippe A(H1N1), à un taux de vaccination de la population générale de 75 % ?

On sait que la vaccination contre la grippe saisonnière est d'autant moins efficace que le patient est plus âgé. Ne faudrait-il pas vacciner plus systématiquement contre le pneumocoque ?

Monsieur Le Courtois, comment l'Agence européenne du médicament est-elle financée ? Pourriez-vous nous indiquer qui est le président français du groupe « vaccins » ? Les conflits d'intérêts des experts de vos différents groupes apparaissent-ils sur votre site internet ce qui n'était pas le cas récemment ? Les débats en commission sont-ils publics ? Vous avez indiqué que le vaccin de Sanofi avait été « finalement » autorisé selon la procédure décentralisée : pourquoi ce mot ? J'ai constaté que Messieurs Ryan et Coulombier, parlant d'harmonisation, ont...

Au vu des résultats de l'étude allemande que l'on vient de nous distribuer, il semblerait que le nombre de décès soit équivalent que l'on ait pas, peu ou beaucoup vacciné. Cela mérite réflexion.

Nous savons que le choix de la vaccination barrière est politique et a été pris très tôt. Le haut conseil n'a été consulté qu'ensuite, par l'intermédiaire du comité de lutte contre la grippe, sur les modalités de la vaccination. Cela étant, l'intervenant précédent nous a dit qu'en décembre, on s'interrogeait encore sur la pathogénicité du virus. Le 22 mai, le bulletin officiel de l'Organisation mondiale de la santé avait attiré l'at...

...un « avant » et un « après » le 4 mai 2009 pour ce qui concerne la définition d'une pandémie : à cette date, les critères de morbidité et de mortalité ont disparu. En revanche, les contrats conclus avant la pandémie continueront à être mis en oeuvre dès que l'Organisation mondiale de la santé décrètera un niveau d'alerte 6, puisqu'ils courent jusqu'en 2011 ou 2012. La décision de procéder à une vaccination barrière est présentée comme éthique. Le Gouvernement s'est fondé sur la déclaration du professeur Flahaut, le 12 mai 2009, selon laquelle l'épidémie de grippe pourrait tuer 30 000 personnes en France. Or une étude réalisée aux États-Unis sur la mortalité due à la grippe depuis 1900 montre que la létalité de la grippe saisonnière ne cesse de diminuer. Par ailleurs, on ne peut comparer la gri...