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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

227 interventions trouvées.

Monsieur le président, madame la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, monsieur le haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, mes chers collègues, c'est un vrai bonheur de reprendre la discussion ! Tout cela s'est, en fin de compte, fort bien articulé. Après avoir débattu, ce matin, du projet de loi portant règl...

J'arrive au terme de mon propos, monsieur le président. Mme la ministre connaît bien ce milieu. Elle sait parfaitement qu'il faut mettre des garde-fous. Suffisamment d'excès ont été relayés par les médias pour que l'on ne continue pas dans cette voie !

C'est même quasiment l'effet de la simple bonté du président ! (Sourires.) Madame la ministre, je suis fort satisfait de votre réponse qui confirme votre entêtement, ou votre persévérance, devrais-je dire, pour être plus aimable.

Je regrette vraiment, monsieur le président, que nous arrivions au terme de la discussion de cet article 7, alors même que Mme la ministre me répond enfin !

Je tiens, madame la ministre, à vous livrer cette citation d'Einstein pleine de sagesse, que vous illustrez parfaitement, et dont j'ai fait bénéficier M. Woerth cet après-midi : « Un préjugé est plus difficile à casser que l'atome. » Ainsi, préjugez-vous de la moralité de personnes dont vous savez qu'elles se retrouvent de conseil d'administrat...

Pour être tout à fait fidèle à vos propos, vous avez parlé, lors de votre audition par la commission des finances, de « circulation de l'argent ». Nous défendons, pour notre part, la circulation du pouvoir, qui ne soit pas rester aux seules mains des actionnaires, donc de ceux qui possèdent le capital, au détriment de ceux qui produisent des ri...

Vous me répondrez, je le sais, madame la ministre, que deux représentants des salariés siègent au conseil d'administration. Mais, comme vous le savez, ils sont là pour la décoration, puisqu'ils n'ont pas le droit de vote ! Nous pensons, en effet, que ce type de consultation devrait entrer naturellement dans le périmètre de compétence des comité...

Monsieur le rapporteur général, vous vous rappelez certainement qu'en 2001 vous étiez certes dans l'opposition mais déjà très actif , nous avons déjà défendu un amendement privilégiant les comités d'entreprise.

Vous connaissez la dure loi d'airain de la discipline de majorité. Bien qu'étant dans la majorité de la majorité, vous avez parfois dû avaler votre chapeau. Nous, nous ne l'avons jamais avalé parce que nous avons toujours défendu en séance les amendements auxquels nous croyions, et nos collègues socialistes sont là pour en témoigner, mais, quan...

C'est dur parfois, effectivement, et Charles de Courson pourrait dire la même chose, mais nous ne sommes pas coupables si les comités d'entreprise n'ont pas plus de pouvoir. Quand la gauche reviendra, il faudra qu'elle corrige cette insuffisance.

Comme quoi les incantations sont parfois utiles, et pas seulement dans la grotte de Lourdes. Madame la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, vous m'avez accusé hier d'être discourtois.

Ce n'est pas, me semble-t-il, ma réputation et je souhaiterais que vous ne l'entachiez point. (« Oh ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) N'attendez pas de nous veulerie, complaisance ou silence : nous sommes là pour défendre pied à pied les gens que vous « escagassez » et que vous passez à l'essoreuse. (Exclamati...

Si, monsieur le président, car telle est l'ambiance ! Madame la ministre, vous me faites penser à Paul Reynaud qui, après la remise en cause des 40 heures la durée du travail hebdomadaire a été réduite de cinq heures seulement en soixante-dix ans ! , fit cette déclaration extraordinaire : « Fini la semaine des quatre jeudis ! » Ce n'est pa...

Je termine, monsieur le président. Je souhaiterais que nous nous mettions d'accord sur la sémantique et que Mme la ministre ne confonde pas la discourtoisie avec le combat déterminé que nous menons contre la politique injuste qu'elle défend.

Monsieur le président, madame la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, monsieur le secrétaire d'État chargé des entreprises et du commerce extérieur, « l'abolition des droits de succession, qui favorise les rentiers au détriment du travail, est contraire à l'esprit même du capitalisme ». Cette citation n'est pas de l'ancêtre Karl...

 « À cela se sont ajoutées plus récemment des mesures d'exonération massive pour toute transmission anticipée du capital des PME. Nicolas Sarkozy propose d'élargir encore ces exonérations, qui ne profitent pourtant qu'aux grandes fortunes. Il suit en cela les propositions faites en Italie par Silvio Berlusconi avant les dernières élections géné...

Vous ne pouvez pas le savoir. Et Philippe Frémeaux de poursuivre : « La richesse doit d'abord être acquise par le travail, par le talent, et non par le simple fait d'avoir hérité de ses parents. Une société où le pouvoir économique se transmet sans avoir à faire preuve de mérite » dont vous parlez souvent « a un petit goût d'Ancien Régime. ...

Je vous remercie, monsieur le président. M. le rapporteur général et Mme la ministre devraient prendre conscience que, lorsqu'ils nous opposent le silence pour toute réponse, ils prennent le risque que, laissant parler notre imagination, nous ne leur prêtions de mauvaises pensées ! À moins, madame la ministre, que votre silence ne soit la tra...

Mme la ministre fait mine de s'indigner que l'opposition ait voté contre une disposition bénéficiant aux handicapés. Mais quelle proportion les 3 300 bénéficiaires de cette mesure représentent-ils par rapport au nombre total de handicapés ? N'y aurait-il pas de handicapés parmi les privilégiés ? Notre désaccord se justifie par le fait que votre...

Jacques Myard est un homme très habile, très cultivé, polyglotte : il a de nombreuses vertus. Il sait en particulier être abrupt dans le débat, mais là, il se fait patelin, il avance benoîtement. Il a certainement lu Le petit chaperon rouge ! Pas de polémique, nous dit-il. Il est prompt à dénoncer Maastricht, Jean-Claude Trichet, l'Union europ...