Les amendements de Yves Censi pour ce dossier
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Ce débat a permis de solliciter des dimensions très larges de notre politique économique, fiscale et budgétaire. Le programme de stabilité 2011-2014 s'inscrit dans la poursuite des efforts de réduction des déficits publics. L'objectif de ramener le déficit public à 3 % du PIB en 2013 est considéré par le groupe UMP comme intangible. Il serait i...
quitte nos concitoyens doivent le savoir à mettre en cause la crédibilité de la France notamment vis-à-vis de nos partenaires européens, monsieur le président de la commission. Le programme socialiste ferait courir le risque d'une aggravation de notre capacité de financement, donc d'un accroissement sans freins de la charge de la dette.
Il ferait également courir le risque de voir la dette atteindre 100 % du PIB en 2012, ce qui est aujourd'hui la moyenne, dramatique, de l'ensemble des pays de l'OCDE.
Les intérêts de la dette sont encore, faut-il le rappeler, le premier poste de dépenses, devant la défense et même devant l'éducation. Au regard de notre taux de prélèvements obligatoires, l'un des plus élevés de l'OCDE, chacun le sait, la seule marge de manoeuvre, c'est la maîtrise de la dépense. Cela ne s'appelle pas une politique de la rigue...
Cette majorité, faut-il le rappeler, est la première depuis trente ans à s'attaquer enfin à la réduction de la part des dépenses publiques dans le PIB. Ne pas s'en préoccuper aurait un effet boule de neige et les sacrifices nécessaires pour assurer la solvabilité de l'État seraient considérables : augmentation de la TVA et de la CSG, suppressio...
C'est avec conviction que le groupe UMP votera le programme de stabilité européen proposé par le Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)