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Réforme des retraites


Les interventions d'Yves Bur


Les amendements de Yves Bur pour ce dossier

32 interventions trouvées.

sans pour autant donner le sentiment de vivre un drame social qui suscite autant de réticences. Qui peut aujourd'hui sérieusement nier la nécessité d'adapter notre système de retraite solidaire aux évolutions démographiques et sociales qu'induit l'allongement de l'espérance de vie ? Ne serait-ce pas là plutôt l'un de ces handicaps que la so...

et qui fait que notre pays souffre d'une incapacité presque pathologique à installer durablement son économie dans une croissance soutenue ?

Que constatons-nous aujourd'hui dans la sortie de crise ? C'est que les pays, comme l'Allemagne ou comme la Suède, qui ont accepté de moderniser leur État social, sont aussi ceux qui aujourd'hui tirent le plus grand profit de la reprise économique après la crise la plus grave que nous ayons eu à affronter depuis quatre-vingts ans !

Ce sont aussi les pays, à l'instar de l'Allemagne ou de la Suède, où vos amis sociaux-démocrates ont su s'engager, ont su porter ou soutenir des réformes courageuses au nom de l'intérêt supérieur de leurs concitoyens et de leur pays.

En un mot, n'est-il pas temps de moderniser notre État providence, ainsi que nous y exhortait en juin dernier votre ami Didier Migaud, Premier président de la Cour des Comptes, pour renouer, enfin, avec un cycle de croissance durable, au lieu d'être condamnés à une croissance molle et de risquer le déclassement économique ? Qui peut nier, aprè...

L'ambition d'autre part, de doter le Fonds de réserve des retraites de plus de 150 milliards d'euros était irréaliste alors que par ailleurs les déficits publics se creusaient : il est plus utile de mobiliser le milliard et demi d'euros consacré jusque-là au Fonds de réserve des retraites pour couvrir les besoins de financement actuels des régi...

Encore faut-il être conscient que des prélèvements aussi démagogiques que ceux imposés aux bonus comme aux stock-options ne sont que de la poudre aux yeux (Rires sur les bancs du groupe GDR) : votre projet en attend 2 milliards de recettes alors que la base imposable, cela a été rappelé par Charles de Courson..

bonus et stock-options confondus, ne représente que 2,7 milliards d'euros. Au bout de la première année, la base d'un tel prélèvement se serait complètement évaporée ! De même augmenter, fût-ce progressivement, les cotisations ne serait qu'une facilité alors que la France a déjà le niveau de prélèvements publics et sociaux le plus élevé d'Eu...

, nous avons la chance de bénéficier de taux historiquement bas. Nous devons conserver cette confiance. À défaut, une envolée des taux d'intérêt amputera la richesse de la France, qu'elle ne pourra plus consacrer aux efforts de solidarité

ni aux investissements d'avenir. Ainsi, un point de taux d'intérêt supplémentaire accroîtrait de quelque deux milliards d'euros la charge de la dette et amputerait d'autant les frais de fonctionnement de l'État, nos investissements, notre solidarité.

L'immobilisme et le manque de courage coûtent trop cher à l'économie pour que la France continue de s'y abandonner. Voilà pourquoi nous devons nous féliciter de pouvoir entamer aujourd'hui ce débat, les yeux dans les yeux des Français (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)

, afin de leur faire comprendre que la pire des solutions, monsieur Brard, serait de se réfugier dans l'immobilisme par peur du changement, par peur de l'avenir. Pour la société française, cette réforme représente au contraire un devoir moral envers notre jeunesse (Exclamations sur les bancs du groupe GDR), dont l'avenir ne peut se réduire à ...