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À ceux qui ont proposé comme seule solution, à défaut d'un projet, l'augmentation des impôts, des cotisations et des taxes, je réponds que c'est la négation de la retraite par répartition. Financer les retraites par la fiscalité, c'est en effet tourner le dos à ce système. C'est le travail, selon des critères démographiques, qui doit contribuer...
Car, si une crise économique survient, les rentrées fiscales disparaîtront et vous ne serez plus en mesure de financer le système de retraite. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)
Refuser de travailler un peu plus longtemps, c'est mettre tout le poids de la réforme sur la fiscalité. Or, plus d'impôts, c'est moins de pouvoir d'achat pour les ménages et des délocalisations en perspective.
Nous, nous voulons valoriser le pouvoir d'achat, retenir et faire revenir les emplois industriels en France. Une hausse de 6 points de cotisation, nécessaire pour couvrir les besoins de financement d'ici à 2050, pourrait détruire 470 000 emplois et augmenter le taux de chômage de près de 2 points. Son effet défavorable sur la croissance serait...
Dans Le Parisien d'hier, la première secrétaire du parti socialiste a déclaré : « Nous défendons la liberté pour les salariés de pouvoir partir à soixante ans, mais cela ne signifie pas donner une retraite à taux plein pour tous les salariés à soixante ans. » (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Parce qu'il n'a pas le courage nécessaire pour mener cette réforme, le parti socialiste, en voulant maintenir la retraite à soixante ans non financée, propose la baisse des pensions pour les retraités français. Avec nous, il n'en est pas question ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) La réforme des retraites est efficace, c...
La première des justices, c'est en effet de garantir aux générations futures le droit à une retraite décente. Le gouvernement d'Édouard Balladur, en 1993, François Fillon, en 2003, et moi-même, en 2008, avec la réforme des régimes spéciaux, nous avons pris les mesures qui s'imposaient. Aujourd'hui, la réforme revient sur les inégalités entre le...
C'est une réforme juste, car les hauts revenus et le capital seront taxés,
puisque les stock-options, les retraites chapeau et la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu seront concernées. Des recettes nouvelles sur les revenus du capital et les allégements de charges dont bénéficient certaines entreprises viendront également financer les régimes de retraites. C'est une réforme juste, car elle prend en compte la...
C'est une réforme juste, car elle prend en compte la situation des plus démunis. Comme s'y était engagé le candidat Nicolas Sarkozy, le minimum vieillesse sera revalorisé de 25 % entre 2007 et 2012. En outre, les personnes qui ont eu les carrières les plus heurtées et qui ont cotisé très peu de trimestres ne seront pas concernées par le passage...
Enfin, c'est une réforme juste, car, pour la première fois, la pénibilité de certaines activités est prise en compte. Il s'agit d'une avancée sociale majeure qui voit le jour, une avancée sur laquelle le mouvement populaire a particulièrement insisté lors de la convention nationale sur les retraites, sur laquelle Arnaud Robinet a beaucoup trava...
Oui, notre réforme est juste, elle est bien entendu efficace et certainement nécessaire. Voilà pourquoi nous devons aller au bout. La responsabilité, en politique, ce n'est pas d'éluder les problèmes, comme le fait la gauche, mais de savoir demander des efforts nécessaires à un peuple responsable. Oui, nous demandons aujourd'hui aux Français u...
Quels sont les régimes de base qui ne servent pas encore de pensions mensualisées ? Je rappelle que nous avons fait un effort important pour mensualiser les pensions agricoles. Par ailleurs, je ne suis pas persuadé que le versement d'une pension mensualisée pour des termes à échoir soit forcément dans l'intérêt de tous les assurés.
Le 1er juillet 2008, j'avais l'honneur de présenter à cette tribune un texte portant réforme des règles de représentativité syndicale. Vous connaissez mon attachement au dialogue social : ce texte offrait aux syndicats une légitimité nouvelle et aux salariés un réel pouvoir démocratique. Mais je n'ai pas voulu, et je l'avais dit clairement à l...
Vous le savez, alors que les règles de représentativité des syndicats n'avaient pas changé dans notre pays depuis la dernière guerre, la loi du 20 août 2008 a permis une nouvelle donne : en démocratie, la légitimité s'acquiert par le vote. La loi de 2008 a permis d'appliquer ce principe de base à notre démocratie sociale, conformément au souhai...
En outre, dans la période actuelle, il me semble moins envisageable, moins opportun que jamais de complexifier davantage notre droit du travail. Je sais que le Sénat a introduit plusieurs modifications. Je songe notamment à l'idée, émise par Jean-Pierre Fourcade et reprise par Alain Gournac, de supprimer la possibilité de créer des commissions...
à voter de telle sorte que l'arbitrage rendu sera contraire à l'intérêt des entreprises. Or je souhaite que nous puissions arbitrer cette question nous-mêmes. Monsieur le ministre, j'ai pris connaissance de la nouvelle rédaction que vous proposez ; en l'état, elle n'apporte pas encore toutes les garanties escomptées. J'aurais rêvé que le MED...
, celui que le Président de la République a appelé de ses voeux lors du salon Planète PME.
Mais, en tout état de cause, nous ne pouvons adopter un texte dont l'article 6, qu'il s'agisse de la nouvelle rédaction ou de l'ancienne, ne satisfait pas certaines exigences.
Ce nouveau volet doit développer le dialogue social, améliorer la représentation et la représentativité des syndicats, mais il ne doit pas rendre plus complexe le droit du travail et des relations sociales. Il faut donc soit avancer encore, soit amender le texte, en sorte que celui-ci rassure et représente une véritable avancée pour le monde d...