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Je respecte la décision de la personne qui réside en France depuis dix ans et préfère garder sa nationalité ; c'est un choix respectable. Mais elle doit assumer ce choix. Elle n'est pas victime de discrimination, monsieur le rapporteur : si elle veut exercer certaines professions, libre à elle d'entamer les démarches pour devenir française. En...
Monsieur le rapporteur, quelle est la différence de revenu entre un vétérinaire exerçant à Nouakchott, en Mauritanie, et un vétérinaire exerçant en France ? Croyez-vous que celui qui a fait l'effort de poursuivre ses études en France pendant six ou sept ans retournera dans son pays ? On peut penser qu'il préférera rester en France, où il gagner...
À mon sens, c'est le plus mauvais service que l'on puisse rendre aux pays en voie de développement. Au-delà des grands discours, chaque être humain recherche son bien-être et son épanouissement personnel. Un étudiant étranger, même très amoureux de son pays, se demandera toujours ce qu'il doit faire une fois son diplôme obtenu : pour moi, il es...
Certes, mais dans ce cas, il y a réciprocité ! S'il y a réciprocité, je suis d'accord ! J'ai bien entendu ce que disait Sandrine Mazetier à propos de nos concitoyens travaillant à l'étranger. Au sein du parti du Président de la République, j'ai la responsabilité des Français de l'étranger. Savez-vous quelles sont les conditions imposées aux Fr...
Tout à fait !
La personne concernée peut devenir française : c'est un choix !
Merci !
Je n'ai jamais dit ça !
J'ai demandé qu'on leur donne des bourses pour qu'ils retournent ensuite dans leur pays afin de contribuer à son développement.
Il n'y a jamais eu autant de naturalisations !
Exact !
Monsieur le rapporteur, le débat est d'une excellente tenue, avec des divergences qui vont de soi. Vous avez bien compris que je n'ai jamais demandé la restriction des bourses pour les étudiants étrangers, mais il faut que leur pays d'origine puisse, lui aussi, en tirer bénéfice. S'agissant de l'amendement no 8, je rappelle que je suis préside...
Ce n'est pas tout à fait pareil !
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, il me semble qu'il y a unanimité dans notre hémicycle sur un point : Il est souhaitable que l'Algérie et la France développent une relation privilégiée. Les cicatrices de l'histoire sont là pour témoigner qu'il est temps de tourner la page et de se réconcilier. Je partage...
Vous comprendrez, dès lors, que ce n'est pas sur le fond que porte la suite de mon intervention, mais plutôt sur un problème de forme, de méthode et de calendrier. Sur le fond, je suis d'accord avec cette convention et il me paraît nécessaire de ratifier un texte signé depuis 2007. En effet, si nos deux pays, au regard de leurs intérêts mutuel...
Vous avez raison, c'est une proposition. Mais elle est signée par 125 des 380 députés algériens,
ce qui représente tout de même le tiers du parlement ! Certes, dans toutes les démocraties, les parlementaires sont indépendants, mais comme on peut le lire dans un article de presse reprenant les propos d'un ancien diplomate algérien qui préfère garder l'anonymat : « Il est clair que s'il n'y a pas contre-ordre présidentiel, par exemple de la...
Que l'on ne s'y trompe pas : je respecte profondément la souveraineté du parlement algérien. Pour autant, j'avoue mon incompréhension et mon indignation face à cette initiative. Je m'interroge tant sur son objectif que sur ses motivations profondes. Monsieur le rapporteur, vous avez rappelé, et je vous en remercie, les mesures protectionnistes...
les harkis, les militaires professionnels et les appelés du contingent qui se sentent méprisés et que l'on injurie une nouvelle fois.
Monsieur Derosier, assimiler l'intégralité des troupes françaises à quelques abus me paraît constituer une insulte. J'ose espérer que vous ne mesurez pas vos propos. Dans ces conditions, monsieur le secrétaire d'État, je m'étonne que la ratification de cette convention ait été maintenue à notre ordre du jour. Puisque nous l'attendons depuis de...