Les amendements de Sandrine Mazetier pour ce dossier
21 interventions trouvées.
Monsieur le ministre, vous avez des pudeurs qui ne vous honorent pas. (Sourires sur les bancs du groupe UMP.) De quoi parlons-nous ? D'un texte pudiquement intitulé : projet de loi relatif à l'entreprise publique La Poste et aux activités postales. Or l'objet réel du texte se réduit au changement de statut de La Poste. Qu'est-ce qui justifie sa...
implacable, certes : rien ne justifie, et rien d'ailleurs ne garantit, la prise de participation de la Caisse des dépôts dans le capital de cette entreprise. En effet, cet investissement de la Caisse des dépôts qui, selon le Gouvernement, implique la transformation de La Poste en société anonyme, est dû, si l'on en croit le rapport de M. Pror...
« Quant aux clients de La Poste, à l'instar de ceux d'EDF, de GDF et de France Télécom, qu'ont-ils vraiment à attendre de positif, à l'avenir, de tarifs totalement dérégulés ? » Notre collègue Laure de La Raudière est gênée par ce rappel.
Puisque vous voulez entendre du Mazetier dans le texte, madame de La Raudière, je vais vous expliquer pourquoi La Poste se prépare déjà à être une entreprise capitalistique au mépris de l'emploi et au mépris de l'environnement.
Qui a parlé de lavage de cerveau ? Certainement pas notre collègue Sauveur Gandolfi-Scheit, ça ne lui ressemblerait pas...
Madame la présidente, je demande que l'on décompte de mon temps de parole les interruptions qui fusent à cause de Mme de La Raudière et qu'elles lui soient imputées ainsi qu'au groupe UMP qui dispose encore d'un certain temps d'expression.
J'en viens à mon arrondissement. Au mois de juillet dernier, j'interpellais votre ministre de tutelle, monsieur Estrosi, appelant l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, sur les suppressions d'emplois envisagées au centre de tri postal de Paris Charolais dans le XIIe arrondissement. Et je vais me citer dans...
Je poursuis : « Cette décision va engendrer la suppression de plus de 60 postes de travail localisés dans mon arrondissement avec la disparition programmée du service qui traite le Post Impact Retour elle fera suite à la suppression de 35 postes de travail en 2008. En cette période de crise économique et d'augmentation continue du chômage, ma...
« qui stipule une augmentation de la part du fret ferroviaire de 25 % d'ici à 2012, soutien au TGV fret prenant en compte les engagements de La Poste. » Je sollicitais donc l'intervention de Mme Lagarde afin que soient maintenues les rotations du TGV postal entre Paris et Cavaillon au départ de la gare de Lyon pour préserver l'emploi et l'env...
Le peuple est en colère et vous ne voulez pas l'entendre. Notre collègue Frédéric Massat a rappelé ce matin que de tous les départements de France s'est élevée une clameur
réclamant le maintien du statut actuel de La Poste. Dans le XIIe arrondissement, plus de 8 000 de mes concitoyens ont participé à ce vote et, Frédéric Massat le rappelait,
plus de 100 000 Parisiens ont demandé le maintien de ce statut. Pourquoi ? Ils ne sont pas concernés par les questions d'aménagement du territoireet d'exode rural ; il y a encore des bureaux de poste dans tous les arrondissements de Paris. Seulement, les Parisiens ont marqué leur solidarité avec leurs concitoyens et ont compris que derrière l'...
Nous avons, nous, donné la parole au peuple sur cette question. Nous, parlementaires de l'opposition, sommes convaincus du caractère nocif de ce projet de loi ; mais nous avons voulu vérifier auprès du peuple que notre avis était partagé.
Plus de deux millions de nos concitoyens se sont prononcés contre le changement de statut de La Poste.
Vous prétendez que ce référendum n'était pas correctement organisé. Organisez-le donc ! Puisque Mme de La Raudière veut entendre du Mazetier dans le texte, je vais lui citer une partie de mes propos (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP)
auxquels elle a échappé puisque, comme l'ensemble de ses collègues de l'UMP, elle ne participe pas aux débats des journées d'initiative parlementaire quand elles sont consacrées aux textes présentés par les socialistes.
Il y a quelque temps, nous avons présenté une proposition de résolution relative à la mise en oeuvre de l'article 11 de la Constitution, en particulier du référendum d'initiative partagée, madame de La Raudière. Je disais ce jour-là :
« Lors des travaux préalables à la révision de la Constitution en 2008, nous avons été plusieurs membres du groupe SRC à exprimer les espoirs que nous formions, et à dire qu'il fallait donner sa chance à cette révision constitutionnelle. » J'avais en effet personnellement signé une tribune dans Le Monde, soutenant qu'il fallait donner sa chanc...
Rien à voir ? C'est de l'expression du peuple qu'il s'agit. Vous savez que M. le ministre Estrosi a considéré, et il le confirmera probablement, que si ce débat avait eu lieu en Allemagne, si le peuple allemand avait pu être consulté, il n'y aurait pas eu la Shoah. Je sais que beaucoup d'entre vous ont jugé ce propos (Exclamations sur les bancs...
Écoutez, monsieur le ministre, les images sont là, vos citations sont là. Et vous avez même commis une tribune pour éclaircir votre expression hasardeuse.