M. Éric Raoult attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur l'aide de la France à l'Australie, après les incendies sans précédent que ce pays a connu durant le début février 2009. En effet, avec près de 180 victimes de ces incendies, c'est une catastrophe sans précédent que ce pays vient de connaître. La France se devrait, par sa présence dans cet environnement Pacifique, de participer à un élan de solidarité et de générosité pour venir en aide à l'Australie, dont plusieurs provinces ont été ravagées par le feu. Les relations franco-australiennes, qui ont parfois connu des hauts et des bas, réclament une telle attitude de la France qui est un pays voisin avec la Nouvelle-Calédonie, dans ce moment de tragédie nationale en Australie. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser la position française sur ce dossier.
En février 2009, l'Australie a fait face, dans l'État du Victoria, aux incendies les plus meurtriers de son histoire. Le bilan humain s'est établi à près de 210 victimes, auquel s'ajoutent des dégâts matériels, économiques et naturels considérables. Profondément touchée par les conséquences tragiques de cette catastrophe, la France a immédiatement fait part aux autorités australiennes de son émotion et de sa disposition à apporter son assistance. Une équipe de vingt-neuf sapeurs-pompiers de Nouvelle-Calédonie, avec leur équipement individuel et le matériel nécessaire à une entière autonomie, a été placée en alerte par le Haut Commissariat de Nouméa, avec un avion prêt à décoller de Nouméa pour l'acheminer sur place. Les autorités australiennes n'ont toutefois pas jugé nécessaire de solliciter ces moyens, compte tenu de l'arrivée de renforts substantiels des autres États fédérés australiens et de l'amélioration sensible des conditions météorologiques. Au niveau fédéral comme de l'État du Victoria, elles ont toutefois chaleureusement remercié la France pour son initiative.
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