M. Jean-Christophe Lagarde attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les effectifs actuels de gynécologues médicaux. On assiste à une véritable pénurie de médecins spécialistes en gynécologie médicale. Les patientes se voient dans l'obligation d'attendre de plus en plus longtemps pour obtenir un rendez-vous alors que, pour une véritable prévention, ces médecins sont précieux. Force est de constater que le suivi gynécologique indispensable pour les femmes est menacé : alors que, dès 2003, il aurait fallu former 120 gynécologues médicaux par an pour le simple remplacement des départs à la retraite, seuls 20 postes d'internes par an ont été créés, 27 pour 2010, 24 pour 2011, et enfin 30 postes pour 2012. La disparition de la gynécologie médicale signerait un recul considérable pour la santé des femmes surtout qu'elle joue un rôle primordial dans la prévention de certaines pathologies graves comme le cancer de l'utérus ou le cancer du sein. Aussi, il aimerait que le Gouvernement lui précise son point de vue concernant la situation de la gynécologie médicale.
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