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Les amendements de Pierre-Alain Muet pour ce dossier

12 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique, mes chers collègues, je tiens à remercier le groupe UMP pour ce débat sur la politique de rigueur,

Où étiez-vous, monsieur le Premier ministre, quand la France a augmenté sa dette de 10 % du PIB entre 2002 et 2007 ? Où étiez-vous quand la France a connu, pendant pratiquement cinq années, un déficit excessif que les chiffres officiels évaluent à près de 3 % ? Où étiez-vous quand les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires ont augm...

Le débat sur la révision générale des politiques publiques, qui nous réunit, aurait pu permettre une réflexion intelligente sur celles-ci. Nous aurions pu utiliser les audits de modernisation pour savoir dans quels secteurs on pouvait réaliser des économies ou quels étaient ceux dans lesquels il fallait en priorité redéployer des crédits. Mais ...

En résumé, depuis neuf mois, vous êtes passés de la dépense injuste et désinvolte du début de l'été j'y reviendrai à la rigueur aveugle et brutale de la fin de l'hiver. Si aujourd'hui, vous nous proposez des coupes claires, c'est parce que vous avez inscrit la révision générale des politiques publiques dans la recherche d'un objectif absurd...

Certes, il faut réfléchir aux missions de service public et, pour notre part, nous sommes favorables à l'intervention et à l'efficacité publiques.

J'ai rappelé que nous avons réduit les déficits, vous n'avez donc aucune leçon à nous donner dans ce domaine. Si un gouvernement peut en parler, c'est celui qui les a réduits en son temps ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

Je maintiens, monsieur Copé, que le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux est un objectif tout à la fois absurde et insultant. Notre fonction publique est particulièrement efficace et beaucoup de pays européens nous l'envient. Il y a une seconde raison pour laquelle vous êtes conduit aujourd'hui à prévoir un plan de rigueur, monsieur le...

Vous avez refusé d'augmenter la prime pour l'emploi ; en contrepartie, vous avez dilapidé 15 milliards d'euros dans une politique aussi absurde qu'inefficace. Quant à l'effort d'investissement dans l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche, vous les aviez renvoyés au budget de l'automne, où les moyens manquaient déjà.

de sorte que vous avez annulé, en somme, le peu que prévoyait le budget. Pourtant, quand il s'est agi de dilapider 15 milliards d'euros, vous n'avez pas hésité, sans entreprendre aucune analyse de la situation économique ni aucune étude d'impact. Si vous aviez appliqué la révision générale des politiques publiques au paquet fiscal, vous n'aur...

Nous avons pu le vérifier grâce à l'étude de M. Migaud. Mais vous le saviez : si vous aviez appliqué les bonnes méthodes d'une révision générale des politiques publiques, vous n'auriez retenu aucune des mesures du paquet fiscal. Je vous le dis, monsieur le Premier ministre : la RGPP telle que vous la pratiquez aujourd'hui n'est pas une révisio...

exception faite des plus fortunés de nos concitoyens, qui, eux, ont bénéficié des cadeaux de l'été et qui sont aujourd'hui épargnés. Ce que vous avez produit, avec vos neuf mois de politique économique, c'est un effondrement de la confiance de nos concitoyens. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gau...

Cela ne lui a pas porté chance ! (Sourires sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)